Chapitre XXI: Maître de votre destin (Partie 2)

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Les Dieux avaient arrêté de se larmoyer, comme réconforté par les rayons du Soleil qu'ils avaient caché à travers leur mécontentement

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Les Dieux avaient arrêté de se larmoyer, comme réconforté par les rayons du Soleil qu'ils avaient caché à travers leur mécontentement. Les flaques d'eau brillèrent comme des millions d'étoiles sous la lumière flamboyante, les oiseaux sortant enfin de leur nid.

Aujourd'hui était le jour où les coups de trompettes pointèrent leur nez d'entre les créneaux de la murailles, l'emblème de votre famille fièrement étalé sur des drapeaux tapissés aux murs de briques. On inaugurait la mort du Roi, et ainsi, la nouvelle génération qui prendrait le relais. L'Hymne de votre Royaume résonnait à travers les plaines, l'alpage et bien plus encore.

Tu étais appuyée sur ta chaise blanche royale, orné de motifs imbibé de feuille en or et de cristaux en azurite malachite, qui avait pour signification la sagesse du cœur. Depuis ton balcon au côté de Sébastien, le foule de villageois s'était rassemblée dans la cour du château, faisant part de leur présence pour indiquer de leur chagrin. Des œillets blancs seraient lancés depuis la fortification, tourbillonnant dans leur envolé jusqu'à même le sol poussiéreux.

Tu te sentais un peu mieux, mais la mort d'Adame te pesait toujours autant sur la conscience. D'après ce que tu avais pu entendre d'un messager, Marcus aurait été celui qui avait assassiné sans vergogne son camarade. Un frisson d'épouvante te passa jusque dans l'arrête du dos à la simple pensée qu'une personne si proche de ton cercle avait pu commettre une chose aussi atroce et abominable.

Une main se posa sur ton épaule, se connectant avec le tissu funèbre de ta robe. Tes pensées furent brusquement interrompues, l'effarement pris place jusqu'à découvrir la raison de ton dérangement. Tes yeux s'épinglèrent à la silhouette d'un jeune prêtre aux cheveux bruns, son regard chaud et compatissant s'attardant sur toi.

"Princesse [Nom]." Son affirmation sonnait d'autant plus comme une confirmation que la personne énumérée était bien vous. Tu hochas la tête, lui indiquant qu'il pouvait poursuivre son discours. "Je m'excuse de vous déranger pendant votre journée de deuil, mais maintenant que votre père est mort, un nouvel héritier va devoir prendre sa place sur le trône." Dit-il, sa voix sortant si douce et avec bienveillance.

"Si tu enlèves ta main de ma femme, je peux t'assurer que tu t'éviteras la perte d'un bras, ...si ce n'est plus." L'attention du mâle corbeau sur la cérémonie avait complétement disparu depuis l'arrivée de l'autre homme, complètement captivé par l'échange entre vous deux. La fente de ses yeux vifs se resserra d'autant plus par l'inaction de l'homme d'église face à ses menaces évidentes, sa main toujours sur toi.

Comme brûlé par les flammes de l'enfer, il la retira d'une vitesse qui ne lui pensait même pas capable, un peu trop étourdis par les paroles venimeuses qui sortaient de la bouche de son futur Roi. Il avait dû se rejouer la phrase plusieurs fois dans sa tête avant de comprendre par le regard anormalement sombre et menaçant du Prince, que son ouïe ne lui avait pas fait défaut.

Ton ange gardien (Yandere X Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant