Chapitre 5

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PDV : Thomas

-C'était quoi ce délire Thomas ?! hurla Minho.

-Tu croyais quand même pas qu'ils allaient te laissé passer ?! s'étonna Newt.

-Nan, bien sûr que nan, dis-je en sortant la carte qui permet d'ouvrir les portes que j'avais prise au garde lors de notre altercation.

-Je vais découvrir ce qui se cache derrière cette porte, décidai-je.

Le blond leva les yeux au ciel et souffla.

-Je vois, dit-il de manière agacée.

-Newt... il se passe des trucs bizarres... et je suis persuadé qu'ils nous mentent sur leurs intentions.

Le blocard s'énerva et me prit par les épaules.

-Nan, nan Thomas t'es persuadé de rien !! La seule chose dont on est sûr c'est qu'ils nous ont sauvé des griffes de WICKED. Ils nous ont filé des fringues ! ils nous ont filé à bouffer ! on a même des plumards !! Ça faisait un bail qu'ont avait pas pioncé dans un vrai lit.

-D'accord mais toi tu...

-Et pour certain plus longtemps que pour d'autres, me coupa-t-il, le regard noir. Et sans eux, qui sait si Roxanne serait encore en vie ?!

-Et Teresa tu en fais quoi ?! Elle est où ?!

-Elle fait des putains d'examens merde !! T'as rien à craindre pour elle !

-Pourquoi ils s'en prendraient à nous ? tenta de me raisonner Fry.

-Peut-être parce qu'eux aussi veulent mettre fin au virus, et que pour ça, ils ont besoin de nous. Roxanne l'a dit elle-même ! Depuis quand vous n'écoutez pas ce qu'elle dit ?!

-Depuis qu'elle s'est pris une balle dans la poitrine. Le choc peut très bien la faire délirer, proposa Minho.

Il allait ajouter quelque chose mais fut coupé par la grille d'aération qui glissa dans la chambre et Aris sorti de sous le lit.

-Salut Thomas, dit-il.

-C'est quoi ça ? s'écria Fry.

Aris n'y prêta pas attention.

-T'as réussi, demanda-t-il.

-D'où il sort ?!

Je lui montrais le badge :

-Oui, on y va.

Je me tournais vers les autres :

-Vous avez raison, je me fais peut-être une petite crise de parano, mais je dois aller voir pour en être sûr. Je compte sur vous pour me couvrir. Je reviens dès que je peux.

Après ces mots, je m'engouffrais à la suite d'Aris, sans attendre leur réponse. Arrivé à la grille, on sauta au sol. Tandis que je regardais si personne n'arrivait, Aris refermait la grille. Je pris le badge et on déverrouilla la porte, bien qu'anxieux de ce qu'on allait bien pouvoir découvrir. On arriva dans un couloir. Sur le côté, il y'avait une fenêtre qui permettait de voir des capsules contenant des sortes d'embryons baignant dans un liquide vert. Et ces embryons, c'étaient pas n'importe quoi... c'étaient des griffeurs. Pourquoi des griffeurs seraient ici.

J'ai la confirmation qu'il se passe des trucs pas très nets ici.

La seconde porte s'ouvrît. Dans cette salle, il y'avait des dizaines et des dizaines de corps pendus en ligne. Ils n'étaient pas morts, ils étaient comme... dans un coma artificiel. Ils étaient reliés par des tas de fils, suspendu à trente ou quarante centimètres du sol. On aurait dit qu'on leur pompait quelque chose. Mon regard se posa sur une fille au long cheveux noir qui lui cachaient le visage. Mon sang ne fit qu'un tour et la panique prit possession de moi.

-Teresa.

Je m'approchais d'elle et écartais ses cheveux. C'était pas elle. Le soulagement me gagna.

-C'est Rachel, constata Aris à côté de moi. Ils l'ont emmené le premier soir. Je lui avais dit de pas s'inquiéter.

Il regardait la jeune fille avec un air triste. Elle était surement tout ce qu'il lui restait. J'aurais voulu le lui demander -je sais c'est pas vraiment un truc qui se demande mais vous connaissez mon manque de tact- mais la porte s'ouvrît.

-Merde.

Je tirai le jeune homme vers le côté et on partit se cacher. On voyait Janson arriver suivit d'un de ses larbins.

-Vous êtes sûr que ça peut pas attendre ? demanda l'homme rat.

-Elle a été très claire, elle veut vous parler maintenant et en personne.

De qui ils parlent. Ça m'intéresse c'est histoire. Croisons les doigts pour qu'il balance des infos importantes.

-Comme si j'avais que ça à faire, souffla Janson.

-Euh... un moment s'il vous plaît. Il y a des interférences, à cause de la tempête, s'excusa le mec qui l'accompagnait.

-On a assez de signal, établissez la connexion, ordonna Janson.

Un écran apparut, montrant une femme que je ne connaissais que trop bien. Il prit la parole.

-Bonsoir professeure Paige. 

Le Labyrinthe de Roxanne : La Terre BrûléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant