Chapitre 11

1.4K 42 31
                                    

Le lendemain, je fus réveillée par Thomas qui criais sur un pigeon.

Ok pourquoi pas. Chacun ses délires.

L'oiseau avait dû fouiller dans nos affaires. On avait dormi sous les ruines, nous créant des courbatures dans tout le corps. J'avais posé ma tête sur le torse de Newt et il entourait ma taille de ses bars. Thomas se leva et passa un œil dehors.

-Ils sont partis ? demanda le blond qui me servait d'oreiller.

-Ouais, jusqu'à la prochaine fois, faut qu'on y aille. Aller on remballe, Aris viens, Fry, Winston on y va.

Ce dernier poussa un petit cri de douleur en se relevant.

-Ça va mec ? demanda Fry. Aller vient.

Il lui tendit la main et l'aida à se relever. On quitta le centre commercial. Après quelques minutes de marche, on entra dans une ville toute aussi détruite.

-Putain, qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Fry.

-J'en sais rien, dis-je. A mon avis ça doit faire un moment que l'endroit est inhabité.

Perspicace Roxanne.

-J'espère que toute la planète est pas comme ça, commenta Aris.

Je n'osai pas lui dire, mais y'a de forte chance pour qu'une bonne partie de la planète le soit.

Thomas qui fermait la marche nous arrêta. On se retourna vers lui, interrogateurs.

-Vous entendez ? demanda-t-il.

Des bruits lointains de berg se firent entendre. Ils se dirigeaient droit vers nous.

-Cachez-vous, vite, trouvez une planque, vite un abri, ordonnai-je.

-Là.

Fry nous montra un pan de mur écroulait sur deux murets, créant un abri.

-Planquez-vous là dessous, aller vite vite vite vite vite, les pressai-je.

Les bergs marqués WICKED passèrent au-dessus de la ville. On resta sans bouger, jusqu'à ce que le bruit de leurs hélices de soit plus perceptibles.

-Ils arrêterons jamais de nous traquer, fit Minho. Fait chier.

On sortit de notre planque et on reprit notre route. On commença à monter un tas de gravats.

-Vous tenez le coup ? demanda Thomas.

Winston avait du mal, il toussait beaucoup et grognait discrètement, ne voulant sans doute pas nous ralentir. Arrivé en haut on quitta la ville puis on grimpa une dune de sable cette fois.

-Aller encore un effort, nous encourageait Thomas.

Arrivé en haut, je pointai du doigt les montagnes, elles étaient tellement loin qu'elles paraissaient floues.

-C'est les montagnes dont il parlé. C'est là qu'on va, annonçai-je.

-Alors on est pas arrivé, souffla Newt.

-Raison de plus pour tailler la route, dit Thomas.

À ces mots, Winston s'effondra au sol, inconscient.

-Winston, eh Winston, criais-je.

-Winston, Winston, l'appelait Fry.

Le pauvre avait du mal à respirer.

-Il a une sale blessure, constata Minho.

-Ok, on fait quoi ? demanda Teresa.

-Eh Winston, tu m'entends ? Ça va aller, le rassurait Newt.

Le Labyrinthe de Roxanne : La Terre BrûléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant