Le Labyrinthe de Roxanne : La Terre Brûlée

Chapitre 16

PDV : Roxanne

-Brenda non ! hurla-t-on Thomas et moi.

-Brenda ça va ?! demandais-je.

- Ouais.

-Ok, tiens bon, on essaie de descendre, dit Thomas.

Elle essaya de se relever mais la vitre se craquela encore plus.

-Bourges pas Brenda, on arrive, ordonnai-je.

Elle ne m'écouta pas et se redressa encore plus. Pourquoi je ne traine qu'avec des têtes brûlées qui n'écoutes rien quand on parle ?

Est-ce que je suis une connasse de dire ça ?! Est-ce que je suis pire qu'eux ?! Surement. Je pris la main du garçon et descendis doucement. Je pendais dans le vide seulement retenu pas Thomas. Il me lâcha et je glissai pour me rattraper un peu plus bas. Il me rejoignit puis il descendit pour se retrouver juste au-dessus de Brenda. La jeune fille tendait la main vers Thomas.

-Aller prends ma main, dit ce dernier.

Soudain un fondu apparu dans le couloir au-dessus de nos têtes. Il poussa son habituel cri de détraqué et se jeta dans le vide.

-Nan nan nan nan nan !! criais-je.

Il atterri lourdement sur la vitre et se jeta sur Brenda.

-Thomas !! hurla-t-elle.

-Rapproches-toi de moi, conseilla-t-il.

-J'arrive pas !

En effet le fondu lui livrait une bataille sans merci. Il la tirait, elle ne pouvait donc pas avancer. Thomas prit une barre de métal puis il attrapa la main de Brenda et brisa la vitre. C'était au tour de la brune de pendre dans le vide alors que le fondu tombait, criant jusqu'à s'écraser au sol, plusieurs centaines de mètres en dessous de nous.

-Je te tiens, la rassura le brun.

Je soufflais de soulagement et descendis aider Thomas à remonter Brenda. On entra dans l'immeuble qui tenait encore debout et on sortit par l'escalier de secours.

-On peut descendre par-là, dis-je.

Arrivé en bas, on entra dans une ruelle qui menait à la ville.

-Aller venez, dit Thomas.

Je marchai à côté de Brenda tandis que Thomas était cinq mètres devant.

-Dis ? Il se passe quoi entre toi et le blond ? demanda la brune.

-Newt. On est ensemble. Pourquoi ?

-Tu l'aime ?

-Oui. Plus que tout autre chose au monde.

-Fais attention. C'est beau l'amour mais c'est aussi une faiblesse.

-Non c'est faux. Il n'y a rien de plus puissant. Chaque jour il m'aide à avancer, et à surmonter mes peurs.

-On peut tout faire par amour, et principalement des trucs cons et dangereux. L'amour c'est la mort du devoir (NDA : c'est pas moi qui le dis c'est Aemon Targaryen dans Game of Thrones)

-T'as déjà était amoureuse ?

-J'ai déjà aimé, mais pas de la même forme amour que la tienne.

-Laquelle ?

-Amour fraternel.

J'allais lui demander ce qu'il c'était passé mais je la vis s'assoir par terre.

-Ça va ? demandais-je inquiète.

Elle ignora ma question et leva la jambe de son jean laissant apparaître une morsure sur sa cheville.

-Fait chier, souffla-t-elle.

-Brenda ! m'écriais-je.

Thomas se retourna et s'approcha.

-Au putain, lâcha-t-il.

-Ouais, ouais je sais.

Elle banda sa plaie et se leva.
-Faut qu'on trouve Marcus, annonça-t-elle.

Je lançai un regard à Thomas. On se regardait sans savoir comment réagir. On marcha encore quelques minutes avant d'arriver dans un coin de la ville peuplé.

-Bon, l'idée c'est de son fondre dans la masse, nous dit Brenda. On acquiesça et on avança dans la ville.

-T'es sûr qu'on est au bon endroit ? demanda Thomas.

-Vous venez pour la fête ?

On se retourna pour voir une femme blonde.

-Hum nan, on cherche Marcus. On est chez lui là nan ? demanda Brenda.

-Vous êtes dans mon établissement.

On se retourna une nouvelle pour voir un homme en costard rouge bordeaux. Il était très moche et paraissait pas net. La blonde nous poussa vers lui.

-C'est vous Marcus ? demandai-je.

-Marcus... ne vit plus dans cette maison, nous apprit-il.

-Vous savez où on peut le trouver ? demanda la brune.

-Bien sûr, bien sûr vous le trouverez en Zone B.

-Ok, c'est quoi la zone B ? demanda Thomas.

-C'est le quartier où on brûle les corps, nous dit la blonde.

-Et vous savez si... si d'autres personnes sont venues dans le coin en demandant après lui ? demandais-je.

-Des personnes de notre âge avec une fille qui les accompagnait. Une brune, compléta Thomas.

-Attends voir... je crois les avoir vu à l'intérieur. Tiens, bois ça.

Il sorti une flasque dans laquelle se trouvait un liquide douteux.

-Je peux savoir ce que c'est ? me braquai-je.

-C'est le prix de l'entrée.