Chapitre 17.

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Je m'étirais tout en bâillant. Lisant les derniers rapports tout en buvant mon café, assise dans la cuisine. Plissant des yeux en voyant Salomon entrer, se mettant à cuisiner. Je reposais mes feuilles, l'observant quelques secondes avant que mon attention ne soit détournée par un Aaron ensommeillé entrant. Un sourire s'étirant sur ses lèvres alors qu'il m'apercevait. Je rendis le paquet de feuilles à Santana en me tournant vers lui.

— Pose ça dans mon bureau s'il te plaît. Je finirais de le lire après.

— Bien.

Santana sortit aussi vite, Aaron me prenant dans ses bras. Écarquillant les yeux en voyant Salomon lui poser une assiette sur la table.

— Oh merci beaucoup... Fallait pas ça...

— C'est mon travail Monsieur.

Je tiquais, mais me contentais de sourire à Aaron. Le laissant manger et émerger. Pendant que j'observais Salomon.

— Bien dormit mon koala ?

— Pas dormi. Et toi bien dormi ?

— Oui merci au... Hein ?

Il cligna des yeux en tournant le visage vers moi. Me regardant comme une extraterrestre.

— Quoi ?

—Tu n'as pas dormi ? Demanda-t-il avec un air ahuri.

— Bah non, mais je vois pas le souci...



Je l'embrassais sur la joue avant de me lever, claquant des doigts devant son visage en ricanant avant de partir vers la terrasse. M'allumant une cigarette, voyant Salomon m'apporter une autre tasse.

— Salomon, restez ici. Les autres, dégagez de là. Gardez la porte, qu'on ne me dérange pas.

— Bien Patronne.

Salomon regarda autour de lui, pinçant ses lèvres alors que je m'éloignais des portes, lui faisant signe de me suivre. J'allais prendre place sur des sièges plus loin, lui indiquant de prendre place.

— Un souci Madame ?

— T'es de repos aujourd'hui. Qu'est-ce que tu fous au boulot ?

— Nous avons un invité alors...

— Pas d'excuse de merde avec moi Salomon. Sérieusement pas avec moi. T'es censé être avec ta femme aujourd'hui, pas ici à bosser. Donc qu'est ce que tu fous là ?

Il ouvrit la bouche et la referma. Évitant mon regard en gardant son visage impassible. Un grognement d'impatience s'échappa de mes lèvres, mes jointures blanchissant tellement je serrais la tasse dans ma main.

— Putain Salomon. Me force pas à utiliser mon sérum sur toi parce que, vraiment, ça ne va plaire à aucun de nous deux d'en arriver là. Alors, dégage ton putain de masque avec moi et ouvre ta foutue gueule avant que je te fasse passer par cette PUTAIN DE RAMBARDE !

Il grimaça, mais ouvrit la bouche.

— Je n'avais pas envie de rester chez moi aujourd'hui. Je ne supporte pas l'ambiance avec Nora.

— C'est quoi le souci avec Nora ?

— Je crois que... Son fameux collègue est pas juste un collègue.

Je fronçais les sourcils, posant ma tasse sur le sol en lui tendant une cigarette. Il la prit et l'alluma en soupirant, passant une main dans ses cheveux en soufflant.

L'envol du Dragon_ Livre IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant