𝕍𝕀

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𝕍𝕀.

HAKAN - Y a ton tel qui s... chkoun heda ?

Je sors de la cuisine, le vois avec mon téléphone en main, assis sur la table à manger et les sourcils froncés.

— Quoi ?

Je crois qu'il veut vraiment me rebeutiser parce qu'il fait que me lâcher des mots arabes puis de me donner la traduction. Dommage que je sache pas parler couramment le bété.

Il tourne le regard vers moi, c'est noir deh.

HAKAN - C'est qui j'ai dit, lâche-t-il froidement.

Je m'approche de lui quand il lâche brusquement mon téléphone sur la table. Un cri s'est échappé de ma bouche quand J'ai entendu le choc.

— Mais t'es malade ou quoi ?! Mon téléphone !

Il ne me calcule pas et croque dans son bout de pain au beurre que JE lui ai fait.

— Mais... PUTAIN ! Criai-je excédée.

Je prends mon téléphone et vois deux messages d'Amidou s'afficher. Avant même que je puisse prêter une quelconque attention à ceux-ci Hakan m'arrache le téléphone des mains en se levant pour regarder.

— Mais Hakan qu'est-ce tu fais donne moi le téléphone tout de suite ! Dis-je fortement en essayant de le lui arracher.

HAKAN - Vas y arrête là ! Cri-t-il en poussant mes mains.

Je comprends pas il joue à quoi ce zouave.

— DONNE MON T... *souffle* t'sais quoi torche toi le cul avec, crachai-je avec haine.

Sur ces mots je retourne dans la cuisine. Hors de question que je lui donne la satisfaction de me faire péter un câble. Je sais que je devrais pas lui parler comme ça mais... voilà.

Directement, il me suit dans la cuisine.

HAKAN - Sur la tête à ma mère parle moi encore comme ça j'te baise ta race c'est bon ?!

Je le regarde, dégoûtée.

— J'suis pas ton pote moi me dit pas baise ma race ! T'as aucun respect pour moi !

HAKAN - Pourquoi y a un boug qui t'envoie des messages zebi !? Tu m'as parlé de fidélité et tu commences déjà à hayak.

Zebi, hayak ? Tchr il capte rien lui. JE COMPRENDS PAS L'ARABE !

— Laisse-moi passer, dis-je en voulant rejoindre ma chambre.

Il se pose devant moi et m'attrape par les bras. Heureusement, il me tient pas fort.

HAKAN - Chkoun ?!

— C'est un collaborateur putain ! Il peut m'aider à réaliser mon rêve. Arrête d'être bête !

Directement, il s'adoucie tout en gardant ce regard noir.

J E N E V A HOù les histoires vivent. Découvrez maintenant