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Iʟ sourit comme un con et cela me fait encore plus rougir.

— Arrête t'as très bien compris !

HAKAN - Chkoun ? (Qui) Moi ?! Naaan ! Ayaaa J'ai rien dit.

Je secoue la tête en sortant mon téléphone pour regarder l'heure.

— Du coup notre soirée a été niquée comment on la rattrape ?

HAKAN - On s'fait des épisodes de Hunter x hunter ?

— Nann Death note j'ai toujours pas fini alors je peux pas en commencer un autre !

Il rit.

HAKAN - T'sais avant j'disais tout l'temps ouais si ma femme elle regarde pas des animés c'est mort. Tema toi.

— J'préfère les mangas mais oklm.

HAKAN - Ouaah, t'as raison t'as raison.

Je souris alors qu'on arrive enfin chez nous. Pressée d'arriver dans mon lit je m'empresse d'entrer sous le rire moqueur d'Hakan qui ferme derrière nous.

Home sweeeeet home ! Dis-je en écartant les bras.

Je tape un petit pas de danse par pulsion parce que franchement la pression que je viens de supporter en quelques heures c'est bon ça m'a pompée. J'ai juste envie de rire avec Hakan et c'est tout. Ce fils de pute de Sahil je ne veux plus jamais le voir.

Dans mon délire, j'ai pas capté qu'Hakan s'est arrêté de parler alors je me retourne pour lui demander ce qu'il a quand je le vois adossé au mur entrain de regarder, bras croisés et... les yeux sheeesh. Un regard qui m'a retournée sur place.

Croyez-moi que ce que je vois dans les yeux d'Hakan, je vous souhaite de le voir un jour. C'est beau. C'est à couper le souffle et c'est bien ce que j'ai fait.

On se regarde silencieusement.

Il finit par sourire en coin avant de s'avancer de moi de ses grands pas et avant même que je ne parle il attrape ma nuque et m'embrasse à pleine bouche en me serrant contre lui.

Au bout de quelques secondes, il se recule et attrape mes joues entre son pouce et son index de sa main libre, tout ça en me fixant. Je me sens rougir.

HAKAN - Au nom de Dieu j'aurais tout pété s'il t'avait vraiment touchée, j'l'aurais tué.

— C'est ton demi-frère.

HAKAN - Rien à branler.

Je souris et baisse les yeux mais il me lève le menton avec son pouce et me smack.

HAKAN - T'es à moi. Que à moi, dit-il d'un air énervé.

— J'suis pas ta chose hein, dis-je en même temps que mon coeur fond.

HAKAN - T'es pas que ma chose, t'es pleins d'autres choses.

Il rit avant d'embrasser mon front puis mes lèvres.

J E N E V A HOù les histoires vivent. Découvrez maintenant