𝕏𝕏𝕀𝕀.
... - Eh lève toi on va parler là.
Je me sens secouée dans mon sommeil.
— Mais... chouinai-je.
... - LEVE TOI ZEBI !
Orh. Encore lui tss. J'ouvre les yeux et me retrouve face à Hakan, tout énervé.
HAKAN - Lève toi.
Alors il faut savoir une chose, je déteste qu'on me réveille, c'est vraiment un truc qui me rend folle mais bon comme c'est lui, ça va.
J'ai encore en travers notre embrouille d'hier, ça me rend triste, le fait qu'il ai pas dormi avec moi aussi m'a un peu affectée parce que j'ai l'impression d'avoir exagéré mais je suis sûre qu'il aurait fait pareil.
Je ne dis rien et me lève en mettant la capuche de mon gilet sur la tête. Ma bouche sent.
— Attends, je vais me brosser les dents !
Il ne dit rien et descend. Je fais donc aussitôt ce que j'ai dit puis le rejoins dans le jardin. Wesh, il fait -1000 degrés.
— Hakan il fait froid là.
Assis sur un canapé de notre jardin il me fait signe de venir, un peu sceptique je le rejoins. Et là, il fait un truc qui me surprend et me rend heureuse en même temps.
Il me tire par le bras pour que je m'assois sur lui de profil, directement, il entoure mon corps de ses bras et souffle avec sa bouche contre mon dos, ce qui m'envoie des frissons sévères et me réchauffe également. Puis, il frictionne mes cuisses.
— T'es plus fâché contre moi ? Merci...
Je me décale de lui et m'assois à ses côtés, lorsque nos yeux se croisent, je me sens toute chose.
HAKAN - On doit parler de deux trucs là.
— Oui.
HAKAN - Le message de ce matin, crois moi que c'est vraiment pas un bail d'infidélité. Loin d'là. J'veux pas trop parler.
Je sens mes yeux me piquer tellement je le fixe dans les siens, c'est comme si je cherchais la vérité dans leur profondeur et croyez-moi ce que j'y vois me rassure. Hakan, il a ce regard qui me fait péter chaque recoin de ma tête, ça fait pitié mais c'est vrai.
— Et c'est qui du coup Katarina ?
HAKAN - Une collègue de travail. Rien de plus, rien de moins.
— Okay... et c'est quoi que tu dois me dire ?
HAKAN - Patiente un tout p'tit peu hafeck.
— Mh... dis-je en baissant les yeux sur mes doigts que je bouge nerveusement.
HAKAN - Eh... *attrape mes doigts* chouf.
Je relève la tête vers lui lorsqu'il apporte mes mains à ses lèvres pulpeuses là... je souris malgré moi.
HAKAN - J'te trompe pas.
Il caresse ma joue avant de m'attraper délicatement par la nuque, ce qui me fait avancer vers lui, puis il m'embrasse avec une douceur t'as peur.
On se sépare.
— J'te fais confiance alors.
HAKAN - C'est le mieux que tu puisses faire.
— Et ensuite... faut qu'on parle d'un truc.
