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ʀs, comment allez-vous depuis ? « Depuis » parce que ça fait cinq jours que je parle pas à Hakan et même s'il a essayé de me parler je ne change pas d'avis.

Il sait bien qu'il est en faute alors il ne force pas, ça change déjà d'avant où il forçait en toute circonstance pour me lâcher des « sert à rien elle » alors que je suis énervée contre lui. Maintenant, il me laisse tranquille et se fait petit.

Je lui ai dit hier soir que je pars demain au Portugal avec mes copines et mes petits, il ne l'a pas mal pris mais moi par contre il y a quelque chose que j'ai mal pris.

C'est le fait qu'il a pensé une seule seconde partir avec Tasnim la tass, en vacances. Je sais qu'il n'y va pas il me l'a dit de lui-même mais quand je vois l'embarras dans lequel il est quand il parle du fait de ne pas y aller ça me met le démon.

Je lui ai donc dit que si c'est si dur pour lui il n'a cas y aller, je prendrai note et c'est tout.

Résultat des courses il n'y va pas, résultat des courses sa petite connasse m'a envoyé un message pour me dire que si j'essaye de diviser leur groupe d'amis je suis sur la bonne voie et qu'elle regrette pas du tout d'avoir embrassé Hakan parce qu'elle sait qu'il la veut.

Est-ce que je te précise que j'allais me pointer chez elle ? Mais je me suis reprise en main et je lui ai envoyé « grand bien te fasse sale pétasse 😉 ». J'ai à ce jour reçu aucune réponse. Tsss.

Elle me connait pas elle, le jour où je la croise si elle joue avec moi je la démembre, je pose ça là.

HAKAN - Tu vas comment à l'aéroport ?

Je sursaute et me retourne vers la porte d'entrée de ma chambre.

— Le frère de Karol nous dépose et ma mère dépose mes petits avec leurs potes. Ils ont une sept places.

Il hoche la tête.

HAKAN - Donc tu pars demain à quatre heures du sbah ?

— Oui.

Il hoche la tête et ne dit rien donc je retourne faire mes affaires, notamment prendre des serviettes. J'entre dans ma salle de bain pour faire ma trousse de toilettes et alors que je me baisse pour ouvrir le premier tiroir, je sens le corps d'Hakan derrière moi.

D'un coup, je me redresse et le regarde à travers le miroir. Il me fixe.

HAKAN - J'suis désolé pour Tasnîm.

Je souffle.

— Tant pis je t'ai dit, c'est bon c'est passé.

Il secoue la tête négativement et entoure mon ventre de ses bras avant d'enfouir sa tête contre ma nuque. Mes cheveux sont attachés en afro puff.

Il embrasse ma nuque.

HAKAN - Ça fait cinq jours tu m'manques zebi.

Je frissonne au contact de ses lèvres contre ma peau et à cause de ses mains qui touchent mon ventre nue. Il est tout chaud.

J E N E V A HOù les histoires vivent. Découvrez maintenant