𝑱𝒆 𝒏'𝒂𝒊 𝑷𝒂𝒔 𝑺𝒊𝒈𝒏𝒆́ 𝑷𝒐𝒖𝒓 𝒄̧𝒂 ! [Fanfiction Ⓜ︎Ⓗ︎Ⓐ︎ Todomomo] ✓

3| Attaqué par un Soutien-gorge

Et dire que ce rendez-vous entre Midoriya et Uraraka était mon idée. Ou plutôt l'idée du guide de séduction. Plutôt pratique comme bouquin, je dois bien l'avouer. N'empêche, si j'avais su qu'espionner mes deux camarades avec Yaoyorozu allait me coûter ma dignité, j'aurais préféré ne jamais avoir mis mon nez dans ce livre…

Lorsque Yaoyorozu et moi entrons dans le café, j'ai tout de suite un mauvais pressentiment. Quelque chose cloche, mais je ne sais pas encore quoi. Heureusement, ma logique reprend le dessus en me soufflant que cette crainte est seulement le fruit de mon imagination. Je hausse donc les épaules et fait signe à ma camarade de s'assoir à une table où nous avons une bonne visibilité sur Midoriya et Uraraka. Un serveur vient nous aborder, mais je décline l'offre de boisson de Yaoyorozu qui me sort son regard spécial《 Tu sais que ça me fait plaisir, alors pourquoi t'entêtes-tu à refuser ?》Pour seule réponse, je déclare :

--- Tu dépenses beaucoup trop d'argent pour moi, ça me met mal-à-l'aise.

--- Enfin, tu sais très bien que les sous ne sont pas se qu'il manque dans ma famille ! riposte-t-elle. J'en fais juste profiter mes amis, c'est la moindre des choses, tu ne penses pas ?

Mon visage s'adoucit, et je tapote la table avec mes doigts.

--- Quelle est ta boisson préférée, Todoroki-san ? me demande-t-elle innocemment.

--- C'est une question piège ?

--- Mais non, je veux juste en savoir plus sur tes goûts !

--- J'aimes les boisson froides, je réponds, plus particulièrement le café frappé.

Soudain, elle se tourne vers un serveur et commande exactement ce que je viens de lui dire.

--- Tu es incorrigible... je souffle s'en pouvoir m'empêcher d'esquisser un sourire.

--- Tu l'es plus encore, Todoroki-san.

Yaoyorozu me sourit à son tour avant d'informer le serveur qu'elle prendra une infusion à la menthe. Je jette un coup d'œil à Midoriya et Uraraka assis trois tables plus loin. Ils semblent parler énergiquement et mon ami arrive même à faire rire sa bien-aimée. J'en parle à Yaoyorozu :

--- Regarde-les, ils ont l'air de bien s'en sortir en fin de compte.

--- Tu as raison, ils n'ont pas vraiment besoin de…

Soudain, Midoriya renverse ce qui ressemble fortement à du thé vert sur la jupe d'Uraraka en voulant la servir. Je soupire de désespoir. Le pire, c'est que c'était terriblement prévisible…

--- …Pas tant que ça en fait, lâche Yaoyorozu avec un semblant de pitié dans la voix.

--- Midoriya et sa maladresse légendaire.

--- Je ne peux pas le blâmer sur ce point : je suis moi-même très maladroite !

--- Je confirme, j'ai souvent été à la fois témoin et victime de tes prouesses ! je la taquine.

Ma camarade se met à rougir avec un petit sourire désolé.

--- Pardon, je ne fais pas exprès évidement, enfin c'est juste que…

--- Ne t'inquiète pas, ça me fait plus rire qu'autre chose. Et puis, je trouve que c'est un défaut plutôt mignon.

Cette dernière phrase de ma part à le mérite de la faire rougir encore plus. J'ai de nouveau lancé quelque chose que le commun des mortels ne dit apparemment pas. Au moins c'est clair : je suis vraiment un cas désespéré en matière de relations sociales.

Soudain un élément du décor vient attirer mon attention :

Des cheveux blancs. Il y a une touffe de cheveux blancs qui dépasse d'une banquette.