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« — hyung, tu veux qu'on fasse quoi ? » demande Félix, confortablement assis dans le sofa du noiraud, les fesses entre les coussins dont un calé entre ses bras.
C'était bien connu que Félix adorait serrer quelque chose dans ses bras lorsqu'il dormait.
Changbin était à l'autre bout du canapé, assis sur les fesses, le coude posé sur l'accoudoir. Il réfléchissait, il pensait d'un côté à Chan et d'un autre côté à sa peur monstre que Félix le laisse tomber pour le sourire hypocrite de Woojin.
Il sortit de ses pensées en entendant le ding caractéristique des iphones lorsqu'un message arrive.
« — c'est qui ? » demande-t-il en voyant Félix sourire devant son écran.
« — Hein ? il redresse la tête, un petit sourire flottant encore sur ses lèvres, ho, c'est Woojin-hyung qui me parle d- hyung ! tu vas où ? »
Changbin s'était levé précipitamment en entendant le nom de Woojin, la gorge nouée et à deux doigts de craquer. Il ne fallait pas que Félix le voit comme ça.
Pourquoi diable avait-il posé cette question ? Lui-même n'aimait pas quand on s'introduisait ainsi dans son espace privé alors pourquoi avait-il demandé ça ?
Une larme roula sur sa joue, larme que Félix remarqua. Il se leva et courut à la suite de son aîné qui s'enferma dans la salle de bain.
« — Changbin hyung... qu'est-ce qu'il se passe ? T'es bizarre depuis jeudi... j'ai fait quelque chose de déplacé ? »
Félix avait vraiment l'air peiné, et Changbin s'en voulut de le faire culpabiliser alors qu'il savait que le roux n'avait rien à voir avec son comportement.
« — Félix t'y es pour rien, c'est moi qui vais pas bien » dit-il en reniflant, appuyant l'arrière de son crâne contre la porte.
« — hyung raconte moi, Félix posa son front contre le bois et ferma les yeux, tu peux me faire confiance, jamais je ne te jugerais »
Un long silence pris place. Changbin hésitait, et Félix avait peur.
Il commençait à sentir l'éloignement de Changbin, notamment quand le sujet Chan était mis sur la table. Le noiraud était particulièrement sensible quand on parlait du troisième année, et les coups d'œil réguliers que lui jette Changbin n'avait pas échappé à Félix. Mais il n'avait rien dit. Et puis Woojin avait remis une couche sur la culpabilité et la méchanceté gratuite de Chan, comme il le faisait tous les soirs depuis huit mois.
