Un Kakashi dans le vent

Chapitre 5

Bonjour ! 

Direct la suite c'est fou non ?

Bonne lecture !

Chapitre 5

Plusieurs heures étaient passées et Kakashi supportait le poids de son amie depuis plus de deux kilomètres. Elle avait encore beaucoup de mal à se déplacer d'elle-même et s'évanouissait encore régulièrement malgré les anti douleurs donnés par Suna.

Ils essayaient de retrouver les corps pour les ramener au village et ainsi prouver de leur réussite – si on pouvait toutefois appeler ce combat et l'état actuel du corps de Shimizu une réussite.

Kakashi observait les bandages pour vérifier que Shimizu ne resaigne pas  mais cette-dernière le prévint de la présence du but de leur recherche. Les trois assassins étaient étendus sur le sol. Ils descendirent des arbres et Kakashi déposa Shimizu contre un tronc pour les examiner. De toute évidence, aucun n'avait survécu et son jugement au moment du combat s'était avéré juste.

Il invoqua un nouvelle fois – et ce qu'il espérait être la dernière pour encore un temps – Pakkun pour lui sommer de prévenir l'homme du village pour qu'il puisse constater de lui-même leurs morts et ramener les corps. Ils ne pouvaient pas porter les trois. Pakkun partit comme une flèche. Il suffisait à présent d'attendre et de patienter.

Il rejoignit Shimizu dont la respiration s'était un peu calmé. Kakashi s'accroupit en face d'elle et examina sa blessure. Elle semblait ne pas s'être aggravée et il en fut très rassuré. Cependant, même si sa vie n'était plus en jeu elle n'en restait pas moins un mystère pour lui. Il avait tant de questions à poser qu'il ne savait pas par où commencer, d'autant plus que Shimizu ne semblait pas très réceptive à ce moment précis.

« Est-ce que tu as un lien avec le village de Suna ? »

Kakashi ne pouvait pas voir ses yeux mais il semblait évident qu'ils s'étaient écarquillés sous l'effet de la surprise.

« Pourquoi cette question ? »

Elle resserra nerveusement son écharpe.

« Tu semblais très tendue quand le Kazekage était dans la même pièce que toi et il a insisté plusieurs fois pour que l'on parte le plus tôt possible. »

Shimizu sourit tristement et Kakashi se demanda si c'était par nostalgie.

« Tu trouves ? Je ne m'en étais pas rendue compte. »

Elle ne voulait pas répondre à sa question. Son désir de savoir avait pris le pas sur sa raison. Ils se connaissaient depuis si peu de temps qu'il n'avait aucun droit de lui demander de telles choses. Il s'excusa et Shimizu ne répondit rien. Elle retourna s'enfoncer dans ses pensées.

Kakashi se retrouva à nouveau seul. Il l'observa en essayant de s'empêcher de repousser les mèches de ses cheveux noirs. Il aurait vraiment voulu revoir ses yeux verrons. Il les avait trouver si beaux, si incroyables. Est-ce que c'était une anomalie génétique – quoique le mot anomalie n'était pas le bienvenu, c'était plutôt brillant de splendeur. Peut-être était-ce un dojutsu encore inconnu, complètement inédit ? Mais pourquoi avait-elle fermé les yeux quand l'un des assaillants l'avait attaquée ? Elle n'avait eu aucun mal à le parer. Quel secret cachait-elle ? Qui était-elle ? Et pourquoi lui – un homme si détaché, si hermétique que plus rien ne semblait atteindre – s'y intéressait tant ? Qu'est-ce que Shimizu avait de si spéciale pour fasciner quelqu'un de si torturé que Kakashi ?

Pakkun arriva en l'appelant, accompagné de trois hommes du village. Le ninja au Sharingan émergea d'une sorte de torpeur et fut incapable de dire combien de temps il avait attendu. Un jour ? Une heure ? Aucune idée.