CHAPITRE XXIII

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Quelques heures plus tôt, Shoto avait eu pour but de partir à la recherche d'Izuku pour trouver une solution potable à toute cette affaire. Il s'était rué dans les couloirs à la recherche du verdâtre, mais ce fût jusqu'à ce que son professeur principal n'attrape son bras en quémandant quelques petites explications. En effet, Eraser Head avait vu, plus tôt, son élève entraîner sa camarade dans un coin isolé. Il les avait alors discrètement suivis, décrétant que la mine sérieuse et incrédule de Shoto à ce moment-là n'était certainement pas normale au vu de la situation qui traînait en ce moment. Alors c'est tout naturellement qu'il avait suivi ses pas et les avait écoutés avec le plus de discrétion possible.

Il avait fait attention à chaque détail de la conversation, et lorsque la jeune fille dont il ne connaissait pas le nom disparu, il s'était empressé d'en informer les autres professeurs et les héros en qui il avait le plus confiance. Depuis les derniers évènements, prévenir la police avait été sa dernière option : cacher un dossier aussi complet, et en plus celui d'une de ses élèves, n'avait fait que faire perdre la confiance qu'il avait envers les forces de l'ordre d'aujourd'hui. Une fois avoir prévenu les personnes qu'il déclarait digne de sa confiance, il avait cherché le jeune Todoroki à travers les couloirs de Yuei jusqu'à le retrouver, à une intersection, de justesse. Il avait agrippé son poignet et lui avait demander le plus d'explications possibles.

Au départ, le jeune héros fut quelque peu réticent. Mais à force que l'enseignant insistait en lui évoquant plusieurs bonnes raisons de lui dire la vérité, le jeune homme céda. C'est ainsi qu'Aizawa comprit la corruption des forces de l'ordre -bien qu'il en sût déjà quelque via le père du jeune homme-, de l'enquête bâclée et mis sous silence, des preuves dissimulés, ainsi que de l'identité de la fameuse kidnappeuse. Mari Koriyama, une amie proche de la petite Suzuki. Très vite, Aizawa convoqua le peu de héros qui était dans la confidence à Yuei où ils discutèrent d'un plan d'action. Shoto et Izuku étaient présent, l'un car il était à présent beaucoup trop concerné -il avait récolté le plus d'infos- malgré l'hésitation de son paternel, et l'autre tout simplement recommandé par All Might en personne.

« Quand la rue tomba sous Hachimaru, arrivèrent après trois-cent-soixante-quinze hommes auparavant enfermés. C'est alors au matin que sous Pierre, au sol, gisait encore dans la pénombre le petit chat noir affamé. Quant à ces hommes, l'aide était bienvenue. Qu'est-ce que tout ça peut bien signifier à votre avis ? demanda par ailleurs le grand héros. »

Chaque individu présent dans la pièce tenta de comprendre le sens de ce message. Ils se répétèrent l'énigme -car cela ne pouvait être autre chose- encore et encore. En boucle, essayant de le décoder du mieux qu'ils le pouvaient. Mais rien à faire. Pour eux, cela n'avait aucun sens. Et ça n'avait aucun sens. C'était comme des phrases quelconques mis bout à bout pour en faire une énigme. Un casse-tête même. Ils n'en comprenaient ni le sens, ni la logique.

Le professeur Midnight faisait marcher son cerveau du mieux qu'elle pouvait, s'y connaissant en énigme en tout genre. Elle avait, pendant un moment, suivi une formation spécialement pour les enquêtes et les disparitions. Elle avait donc un bon niveau pour résoudre tout ce qui pouvait bien faire dysfonctionner le cerveau. Mais elle avait beau réfléchir une fois de plus, rien, aucun code ne lui venait à l'esprit. Elle répéta l'énigme une fois de plus, s'attardant sur chacun des mots et se remémorant un à un tous les codes qu'elle connaissait. Cela n'avait rien avoir avec tous les codes en rapport avec chacune des lettres de l'alphabet. L'héroïne avait testé chaque code de sa mémoire dessus, rien n'avait fonctionné. Elle testa alors un à un les codes en rapport avec les phrases, le sens caché de l'emplacement de chacun des mots.

Pendant de longues et interminables minutes ils avaient tenté de trouver la clef du problème. Mais personne n'y parvenait. Midoriya perdait peu à peu espoir, comme presque chacun des individus de la salle. Quand soudainement, le professeur Midnight tapa du poing contre la table, attirant l'attention de tous, pour s'exclamer à voix haute comme une évidence :

Héros au Sens Propre [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant