Ch12: S'endormir au clair de lune

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Chapitre 12 : S'endormir au clair de lune.

Jour 6 de l'accord.

Une fois de plus, le ciel était d'un bleu écarlate et les rayons du soleils réchauffaient délicieusement ma peau. D'après les analyses de notre chère navigatrice, toujours aucune île ne se trouvait dans les alentours.
Mais nous étions habitués des longs trajets en mer maintenant. Depuis notre arrivée sur Grand Line, nous avons pu constater que la configuration en couloir de cette dernière nous faisais parcourir des distances folles.
Cela ne me dérangeait cependant que très peu. J'ai toujours adoré la mer et l'océan. Être entouré d'eau m'apaise et la richesse de la faune océanique me passionne. Depuis notre précédent embarquement, mes camarades avaient péché énormément de poissons et cela me permettait de découvrir de nouvelles espèces. J'en étais d'ailleurs très content car s'il y avait bien un aspect que je n'aimais pas dans ces longs trajets, c'était l'appauvrissement de mes ressources alimentaires. Fort heureusement, je me voyais encore tenir plus d'une semaine avec notre stock.

J'aime être entouré d'eau, mais je le serai encore plus lorsque je pourrai à nouveau nager.

Cette pensée me fit sortir de mes réflexions, me ramenant à mon soucis premier depuis quelques jours.

Dans un timing parfait, Zoro apparu brusquement dans mon champ de vision. Venant de terminer une session d'entraînement à l'arrière du bateau, il était maintenant en train de descendre les escaliers en bois devant ma cuisine.
Le visage légèrement rosi par l'effort, il se l'essuyait avec une serviette. On aurait pu deviner qu'il venait d'effectuer à peine une dizaine de pompes. Cet homme, en plus d'être un végétal de la mer, était un monstre en terme de condition physique, je dois bien le reconnaître.

« Oï, Zoro » ! Lançai-je, me détachant de la rambarde.

Le Marimo tourna la tête vers moi, extrêmement surpris. Probablement grâce à mon utilisation de son prénom si peu courante. Je me dirigeai vers lui. Ce dernier m'attendait tel un brave toutou. Je vois qu'il apprend vite.

Je descendis quelque marches afin d'arriver pratiquement à sa hauteur. Je gardai une marche supplémentaire afin de pouvoir me pencher au dessus de lui.

« Qu'est-ce que tu me veux cuistot ? » Demanda-t-il, se reculant de quelques centimètres face à mon approche.

Je me penchai un peu plus et passai mon bras autour de son cou encore légèrement humide de l'effort. Mon visage était maintenant proche du sien et le marimo se crispa.

« En voilà une façon de parler à ton nakama. Ma présence ici ne se résume qu'à ma fonction pour toi ? Tu pourrais faire un effort. Je m'appelle Sanji. Saan-jiiii. »

Pendant que j'affichais un large sourire, la tête d'algue fulminait.

« Mais bien sûr ! C'est vrai que tu es un exemple sur ce plan, sourcils en vrille. » Fût tout ce qu'il trouva comme réponse, fermant les traits de son visage.

Je le sentis se débattre légèrement afin de se dégager de mon emprise. Il essayait mais n'osait pas. Mon sourire s'allongea face à son dilemme.

« Bon, c'est bon là ? Tu peux me lâcher maintenant ? T'as eu ta dose ? » Cracha-t-il d'un ton acerbe.

Je reniflai légèrement à côté de ses cheveux et me reculai, libérant son cou.

« Ouais c'est bon. Tu pues le chacal, va donc prendre un bain marimo. Crachai-je à mon tour, tournant les talons afin de remonter dans mes quartiers.

- Toujours aussi girouette comme comportement » Marmona-t-il.

Il se tourna à son tour et parti en direction du dortoir sans un regard. Je repris appuis sur la rambarde qui me tenait compagnie quelques minutes auparavant et le regarda soulever la trappe.
Et voilà, deal effectué. C'était si simple que ça me plaisait...
Attends, me plaire est un grand mot ! Disons que j'aime bien tourmenter ce tas de muscle. Cet accord m'a permis de trouver une nouvelle approche afin de lui mener la vie dure. Les disputes devenaient banales et sans goût particulier. Elles n'arrivaient plus à me satisfaire pleinement et généralement j'étais toujours aussi remonté contre lui une fois terminées.

Futa Futa no MiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant