Un oui suffira [BxB]

Chapitre 11

Whoa... Le décalage entre ce que je publie et ce que je suis entrain d'écrire c'est assez perturbant ! 

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Les chaleurs d'Isaac avaient mis moins de temps qu'ils l'auraient cru à arriver. Seulement un mois plus tard, Maxence dû poser des congés et rester à ses côtés. L'attirance et le besoin de se lier à l'autre qu'ils avaient ressenti avaient été plus fort que tout ce qu'ils avaient déjà connu. Plus fort que ce qui les poussait à être l'un avec l'autre. 

Profondément ancré dans sa chair, Maxence se sentait partir lorsque son instinct prit le dessus. La reniflant d'abord pour se délecter de son irrésistible odeur, il donna un coup de langue sur la nuque de l'adulte coincé dans ses bras avant de violemment refermer sa mâchoire sur la chair tendre. Un cri perçant s'échappa de la gorge d'Isaac, un cri brut, animal. Il se mit à vouloir s'extirpé de la prise du garçon qui ne fit que le maintenir plus fermement sur le lit.

- Maxence, arrête... Tu me fais mal, supplia Isaac.

La douleur qu'il ressentait n'était pas humaine, il n'avait jamais eu si mal de toute sa vie. Des larmes coulèrent sur ses joues alors qu'il continuait de gémir son mal. Une fois sûr d'avoir profondément laisser la marque de ses dents sur sa nuque, Maxence le lâcha enfin et se redressa, reprenant son souffle. 

Sous son nez, il pouvait voir le sang coulé de chaque côté de sa nuque et Isaac, la tête plongée dans l'oreiller, secouer par les sanglots. Il voyait sa chair à vif, victime de spasme. Dès qu'il en eu l'opportunité, Maxence se dégagea sans réfléchir, sortant du lit et filant à toute vitesse vers la salle de bain. La douleur vive avait beau s'être atténuée, l'adulte la sentait toujours au point d'avoir le corps qui tremblait. 

De longues secondes s'écoulèrent avait qu'il ne sente une main se poser délicatement dans son dos et le lit s'affaisser prêt de lui. Puis, sans qu'il ne la voit venir, une nouvelle douleur le prit, quelque chose qui brûlait cette fois-ci. Le geste était pourtant doux et Isaac comprit vite que ce qu'il sentait, ce qui lui faisait mal, n'était autre que Maxence qui le soignait, désinfectant soigneusement sa plaie avant de la couvrir d'un pansement.

- Pardon... Je suis désolé Isy, souffla Maxence, la gorge serrée.

Prit d'une certaine curiosité, Isaac tourna la tête pour lever un œil vers lui. Il le vit, les yeux emplis de larme, essuyant l'une de celle qui avait roulé sur sa joue. C'était la première fois qu'il le voyait comme ça et Isaac en eut mal au cœur. À cause de la douleur, il ne tourna pas la tête et préféra se redresser pour mieux le voir.

- Je voulais pas te faire de mal, déclara le garçon, peiné.

- Je sais.

Voulant lui montrer qu'il ne lui en tenait pas rigueur, Isaac glissa à ses côtés et posa sa main sur sa joue. Son cœur battait encore la chamade dans sa poitrine, son souffle était court et son corps trempé de sueur.

- Je ne t'en veux pas, rassura Isaac en caressant sa joue. Tu n'aurais pas pu me marquer sans me faire de mal.

- Mais j'aurais dû essayer... T'es celui qui compte le plus pour moi et je t'ai fait souffrir.

Isaac n'hésita pas une seule seconde avant de prendre le garçon dans ses bras, le laissant pleurer sa peine. Doucement, il caressa son dos et fit de son mieux pour le réconforter. Ce n'était pas vraiment son fort, consoler un enfant était bien différent de consoler un adulte.

- N'y pense plus, souffla Isaac. Dis-toi que maintenant, c'est fait. Tu n'auras plus jamais besoin de me mordre et je suis à toi.

Maxence sembla se calmer à ses mots et resserra ses bras autour du corps de l'adulte, hochant doucement la tête. Rassuré d'avoir trouvé quelque chose qui fonctionnait, Isaac continua, cherchant de nouvelles choses à lui dire.