Un oui suffira [BxB]

Chapitre 1

Début de parution : Septembre 2020

Hello ! 

Comment on se retrouve mes habitués ? 

Je tape fort avec un premier chapitre de presque 4000 mots mais je refusais de le couper avant que mes deux protagonistes ne se rencontrent donc dites moi merci 😂 

J'espère que ce début vous plaiera, comme d'habitude n'hésitez pas à me laisser tous les commentaires que vous voulez, vos réactions sur le moment mais aussi vos avis. Je les lis tous, je réponds à pratiquement chacun d'eux. J'attends de savoir ce que vous en avez penser avec impatience. J'espère aussi voir de nouvelles têtes et sur ce, je vous laisse découvrir ce que j'ai encore mijoter. 

Une petite chose avant, au début vous aurez peut-être du mal avec certains dialogues et façon de parler des personnages. Ce ne sera pas du français correct mais je les ai adaptés à l'âge des personnages pour rendre le tout réaliste.

Bonne lecture 😉

Promis j'ai pas été trop méchante cette fois. 

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L'envie d'ingurgiter quoi que ce soit lui ayant une nouvelle fois fait faux bonds, Maxence s'évertuait à réduire ses petits pois en purée. En face de lui, son meilleur ami le regardait faire sans oser ouvrir la bouche. Finalement, le jeune garçon de quinze ans, aux cheveux noirs légèrement trop long et aux yeux noirs perçants, s'arrêta brusquement. Son torse s'était soulevé et il leva le nez, le pointant en direction de la fenêtre au-dessus de leurs têtes. Benoît, son acolyte depuis presque un an, pencha la tête sur le côté et fronça les sourcils.

- Ça te reprend, fit-il remarqué. Tu vas te décidé à me dire ce qui t'arrives ? Je vais finir par croire que tu vois les fantômes !

Sa phase bizarre passée, Maxence regarda son ami comme s'il revenait de bien loin dans son esprit.

- Désolé bro, c'est trop chelou tout ça.

- Tu m'expliques ?

- Bah j'sais pas moi-même ! Depuis que j'suis arrivé ici c'est comme ça.

Benoît le fixa un long moment avant de soupirer et de détacher la viande de sa cuisse de poulet. Encore perturbé, Maxence leva les yeux vers la fenêtre. De là où il était, il voyait le bâtiment d'en face, et un homme passa devant les fenêtres, se dirigeant vers le réfectoire, si le bâtiment était conçu comme le leur. Benoît lui donna un coup de pied et lui fit signe de manger, pointant discrètement de la tête monsieur Jean, leur surveillant qui finirait par le garder à table jusqu'à ce que la moindre miette ait disparu, comme tous les soirs. Maxence soupira et se força à tout avaler. Il en avait assez de ne pas dormir parce qu'il sortait d'ici trop tard, les fesses engourdies et des fourmis dans les jambes.

Ainsi, à dix-huit heures trente, il put quitter le réfectoire avec le reste de ses congénères. Benoît et lui grimpèrent les marches de l'escalier, rajoutant une couche au tintamarre déjà bien présent, et longèrent le couloir en direction de la chambre douze, où leurs deux noms étaient affichés sur la porte. Benoît Simon et Maxence Duval. Maxence entra en premier dans la chambre et se laissa tomber sur son lit en étoile de mer, juste sous son poster d'AC-DC. Il n'aimait pas spécialement ce groupe, il avait juste péché le poster dans un magazine. Mais il préférait encore mettre ça que de laisser son mur gris tout vide. Maxence roula sur le côté, en profita pour se redresser et zyeuter Benoît assis dans le lit d'en face.

- On fait quoi ce soir ? Demanda-t-il.

- Si tu veux faire le mur, vas-y sans moi. J'ai une interro demain et je pige que dalle au cours, mais si j'me ramasse encore une note de merde c'est Lanier qui va m'tomber dessus. Pas moyen que j'sorte mec.