Chapitre 24

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Bon, déjà je m'ennuie et en plus je crois que certains d'entre vous bont être très content !

Et normalement, les chiffres sont justes. Normalement 😐

Je vous avoue aussi que mon cerveau est un peu à la ramasse du coup parfois, je comprends pas moi-même ce que j'ai écris.

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Quand Julien avait annoncé à son fils que sa marque avait commencé à cicatriser et s'estomper, c'est ce qu'Isaac fit. Il se retrouvait donc assis dans le cabinet médical d'un médecin spécialiste des omégas. Julien lui avait demandé sans mot de l'accompagner. Il n'avait pas le courage d'y aller seul et à sa place Isaac ne l'aurait pas eu non plus.

Se retrouver ici, entre des murs blancs, froids et impersonnel, entourer d'une ribambelle d'instruments médicaux dont il était incapable de reconnaitre la moitié, à se faire examiner, ou même à attendre était l'une des choses les plus angoissantes qu'il avait eu à faire. Julien était de l'autre côté du rideau, en compagnie du médecin qui approchait visiblement de la retraire.

De longues minutes plus tard, Isaac vit sa mère réapparaitre. Il s'assit à ses côtés, en réajustant correctement son haut, posa enfin sa main sur la sienne et la serra doucement. Isaac était, à cet instant, incapable de dire qui était censé consoler qui. Il était là pour sa mère, et lui était là pour lui.

- Bon, laissa échapper l'homme en prenant place sur son fauteuil de bureau, reposant son stéthoscope à ses côtés.

- C'est grave ? Ne put retenir Julien, peu désireux de dire adieu à son fils si tôt après leur retrouvaille.

- Avant de pouvoir répondre à cette question, je dois à mon tour vous en posez quelques-unes.

Un peu surpris, Julien acquiesça et répondit honnêtement à chacune des questions qui lui furent posés, aussi étranges soient-elles. Après de nouvelles longues secondes de silence, le cliquetis des touches du clavier d'ordinateur et quelques soupires inqualifiables, le médecin consenti finalement à parler.

- Vous guérissez, annonça-t-il.

- Comment ça, je guéris ? Répéta Julien.

Se grattant d'abord le bord de l'oreille, l'homme mit quelques secondes à trouver comment aborder le sujet.

- Vous faites partis des rares cas recensé d'omégas se défaisant de leur marquage.

- Je ne suis pas sûr de bien comprendre.

- Votre marque disparait Monsieur Mohry.

- Mais ce n'est pas possible, insista Julien.

Poussant un léger soupire, l'homme tira l'un de ses tiroirs et en sorti une calculatrice.

- Nous sommes un peu plus de sept milliards d'êtres humains sur Terre, arrondissons à sept milliards, commença-t-il en tapant en même temps sur les imposantes touches. Les omégas représentent dix pourcents de cette population, soit sept cents millions.

Les deux omégas, toujours main dans la main, l'écoutait religieusement tout en le regardant taper sur les chiffres et tenter de se représenter mentalement les nombres qu'il annonçait.

- Sur ces sept cents millions d'omégas, cinq pourcents ont une âme-sœur. On descend à trente-cinq millions d'individus. Sur ces trente-cinq millions, environ quarante-cinq pourcent on la chance de la rencontrer.

Isaac se perdit vite dans les calculs trop compliqués pour être fait si rapidement. L'homme releva un œil vers eux et, les voyant tout aussi largué l'un que l'autre, décida de tenter d'être un peu plus clair.

Un oui suffira [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant