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« Plus les années passent, plus toi, tu parais suspect. »
Dans la Ville - DTF & NOS

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Dimanche - 8:00

J'étais dans la voiture, en bas de la maison en train de l'attendre. J'étais descendu avant elle pour chauffer un peu le moteur et mettre le chauffage comme ça quand elle monte, elle n'a pas froid.

Au loin je l'ai vu arrivé dans cette tenue, aujourd'hui c'était le jour de l'Eglise comme elle le disait

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Au loin je l'ai vu arrivé dans cette tenue, aujourd'hui c'était le jour de l'Eglise comme elle le disait. Tous les Dimanche je l'emmenais de 8h à 12h, je l'attendais dehors pendant ces cinq heures. Ça ne me dérangeait pas, absolument pas de l'attendre pendant qu'elle donnait sa foi à Dieu. Quand le vendredi elle m'accompagnait à la mosquée, elle ne se plaignait pas non plus.

J'ai roulé jusqu'à l'église et avant qu'elle sorte de la voiture je l'ai retenu.

Moi : Tu veux pas ma veste ?

Namiraa : Non, t'en fais pas. Ils ont mit le chauffage maintenant.

J'ai hoché la tête et je l'ai regardé partir jusqu'à ne plus la voir, j'ai entre-ouvert ma fenêtre et j'ai allumé ma cigarette.

12:04

Elle était en train de saluer une dame qu'elle considérait comme sa tante puis elle est entrée dans la voiture.

Moi : Tu veux pas qu'on aille se poser dans un restaurant au lieu d'aller dans un fast-food cette fois ci? C'est plus calme.

Namiraa : Tant que je manges, je ne dirai non à rien.

Sa remarque m'a fait sourire pendant que je me dirigeais vers un Del Arte à vingt minutes d'ici. Nous sommes sorti de la voiture puis elle a attraper mon bras, je me suis mordu la lèvre.

Quand elle était tactile ça me faisait du bien, ça me donnait espoir qu'elle ne me considérait pas comme quelqu'un de sa famille mais comme plus. Ça faisait seulement un an que j'avais des vues sur elle, pourtant que je ne l'ai jamais considéré comme ma soeur, je ne s'aurai dire comment je l'a considérai.. Peut-être que je me voilais la face d'un côté et que j'ai assumé d'avoir des sentiments pour elle il y a sûrement un an. Dieu seul sait.

Namiraa : Avance plus vite frere, j'ai faim moi.

J'ai grimacé après son surnom et je lui ai mis un steak pendant qu'on s'asseyait à la table qu'on nous avais conseillée.

Moi : Dis moi pas frère j'tai deja dis, boloss.

Elle m'a tiré la langue, j'ai ricané en secouant la tête. Une gamine celle là.

17:39

La porte venait de sonner, j'ai tshiper. C'était l'un des camarades de Nami', clairement je voulais pas qu'il soit là.

Namiraa _ au loin : Ouvre s'il te plaît!

Moi : Tu me saoules.

Je suis allez ouvrir la porte et j'ai regardé son petit pote de haut en bas. wAllah ça m'énervait qu'il soit là, en plus un mec.

Lui _ Mal a l'aise : Hm, bons-soir. Je viens faire hm, l'exposé avec.. Namiraa.

Moi : Pourquoi vous pouviez pas faire ça dans une bibliothèque, t'es un mec bizarre toi de vouloir venir i-

Namiraa _ grogne : Clément, entre. T'occupe pas, il fait exprès d'être relou enlève tes chaussures et suis moi.

Moi : J'espère vous allez pas dans ta chambre.

Elle m'a toisé et s'est dirigé dans la cuisine en laissant la porte entre ouverte. Mdr, elle même elle sait.

Trois heures après.

Namiraa : Merci d'être venu _ gênée la prochaine fois on se fera ça dans un lieu publique d'accord ? C'est mieux pour tout le monde.

Son pote a acquiescé puis est parti, elle a claqué la porte puis est venu devant moi me cachant la télé et m'obligeant à levé la tête pour la regarder.

Namiraa : Sérieux ? Tous mes potes et tout le monde au lycée a peur de toi Braham. Tu veux que les gens ne me parle plus ou quoi?

Moi _ soupire : Écoute, si ça peut empêcher que les gens te casse les couilles, clairement je m'en branle. D'accord ?

Namiraa _ tship : relou lui.

Moi : Ouais ouais, allez bouge.

Elle a soupiré et s'est dirigé dans la cuisine pour terminer ses devoirs je supposes, je sais que ça l'énervait le fait que je sois froid avec tout le monde, que j'effraie ses amis de manière volontaire mais je m'en moque clairement. Si c'est ce qui la protège, j'en ai rien à cirer.

BRAHAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant