« Mes sentiments sont glacés, ralentis, incompréhensibles. »
PNL - Bang
Mardi - 10:00Dans la peau de Namiraa
Je me suis préparé rapidement avant que Braham se réveille. Aujourd'hui je voulais lui faire plaisir, j'allais allez faire les courses pour lui préparer un bon repas.J'ai mis mes chaussures en vitesses puis je suis sorti, arrivé à deux minutes du franprix de la ville j'ai vue un camion blanc s'arrêter à ma hauteur, le mec côté passager m'a sourit en baissant la fenêtre.
" Reste discrète Namiraa, okay ? "
Je l'ai promis à Braham, c'est mieux je me tais. J'ai contourné le camion et arriver vers le coffre il s'est ouvert d'un coup me propulsant par terre et d'un coup je voyais plus rien, je respirais mal. Ma tête était dans un sac, j'ai criée toutes mes forces après avoir été balancer dans le camion. C'est une blague ?
Voix : Mais ferme ta gueule putain !
Moi _ cris : Mais relâchez moi !
Et d'un coup j'ai senti une douleur à mon nez et un liquide coulé sur mes lèvres, puis une autre gifle. Je me suis mise à pleurer direct, j'avais peur, mal, je comprenais rien.
Autre voix : Le boss va te tuer, il a bien dit de pas lui faire du mal
Voix : Ferme ta gueule toi aussi.
On a roulé pendant de longue minute et je continuais à pleurer en silence quand d'un coup le camion s'est arrêté, je me suis senti voler puis tomber jeter par terre. Le camion à redémarrer et je me suis mise à crier, je ne voyais rien, j'avais les mains attacher j'avais peur. Il n'y avait aucun bruit.
D'un coup j'ai senti des mains sur moi, j'ai essayé de me débattre aussi fort que j'ai pu et j'ai été éblouie par la lumière du jour et.. Et un policier devant moi.
Policier : Madame vous allez bien ?
Moi : À votre avis ?
Je ne voulais pas être désagréable mais j'avais le nez en sang, les mains attaché, la joue égratignée et il me demande si je vais bien ?
Policier : Je vais vous aider suivez moi, heureusement que je passais par la.
Il m'a détaché les mains, a prit le sac en guise de preuve et un mot est tombé du sac, je l'ai pris et je l'ai ouvert.
" Que le début, sois mienne et tout s'arrêtera.
H. "Je me suis mordu la lèvre pour ne pas pleurer une nouvelle fois mais ça me faisait bizarre. Braham m'a toujours éloigné des menaces, sauver de la misère, des " méchants " et la je voyais la réalité de ce que j'échappais a chaque fois et clairement ça me faisais peur.
Policier : Je penses qu'on doit parler, tenez prenez ça.
Il m'a tendu un mouchoir pour nettoyer le sang sec sur mon visage puis m'a escorter jusqu'à sa voiture pour allez au poste le plus près.
Moi : Je.. Je pourrai passée un coup de fil ?
Policier : Vous n'avez pas de téléphone ?
Moi : Je préfères appelez avec votre numéro, on sait jamais.
J'en devenais parano, peut-être qu'il écoutera mes conversations, je sais pas. Je sais plus.
J'étais devant deux policiers mais je ne voulais pas parler avec eux, par peur de mettre Braham dans la merde. J'attendais qu'il arrive sagement pendant que eux, me regardait de temps en temps.
La porte s'est ouverte d'un coup laissant un Braham apeurée, stressée mais surtout énervé.
Braham : Putain mais qu'est-ce qui t'as pris ?
Je me suis levé et je me suis rapproché de lui.
Moi _ doucement : Je veux juste rentrer Braham.
Braham _ prend mon visage : Il t'as amoché ce fils de pute, putain Namiraa je t'avais dis de-
Moi _ le coupe et hausse le ton : Ramène moi à la maison.
On a parlé vite fait au policier puis on est rentré, sur le chemin il faisait que d'insulter la terre entière et moi je retenais mes larmes. Arrivé, je suis directement allée dans ma chambre et il me suivait.
Braham : Putain mais qu'est-ce qui t'as pris ? Je t'ai pourtant bien dis que on allait avoir des problèmes ! Pourquoi t'es parti sans moi ? Je vais le niquer ce fils de pute, wAllah je le jure sur ce que j'ai de plus cher au monde il va le regretter de t'avoir fais ça. Ils étaient combien, ils t'ont fait quoi, t'ont toucher où?
Moi : Braham, j'ai peur.
Il s'est calmé direct, j'étais déjà de base quelqu'un de très anxieux et il arrangeait rien. Il faisait qu'augmenter mon stress.
Il s'est agenouillé devant moi et a prit mes mains doucement en leurs faisant un bisou, mes larmes ont couler toute seule.
Braham : Ils t'ont fait quoi?
Moi : Il m'a gifler, donner un coup de poing et voilà.. Après il m'a emmenée dans une route perdu et tu connais la suite..
Braham _ soupire : Je penses qu'il faut que tu partes, je supporterais pas qu'il recommence, qu'il te touche encore..
Moi : Je te laissera pas tout seul.
Braham : Namir-
Moi _ le coupe : Non. Je restes.
Braham : Je pourrais pas te protéger si tu pars sans me prévenir, je sais que tu voulais me préparer quelques choses mais dans cette période tu peux pas te permettre.
Il a prit ma joue dans sa main, m'a fait un léger bisou sur la bouche et m'a regardé dans les yeux.
Braham : Je le laisserai pas te faire du mal, je l'ai promis à Yemma et je me le suis promis.
J'ai reniflé et soupiré, si il est fort je serai forte avec lui.
Braham _ se lève : J'suis le plus gros des zemel si il te retouche.
D'un coup la porte à sonner, nous sommes allée ouvrir et j'ai vue J-P avec un gros sac. Il m'a fait un léger sourire puis a poser les sacs dans le salon.
J-P : Devant elle ?
Braham _ me regarde : Ouais.
Il a vider le sac, plein d'arme sur la table, des longs, des petits j'étais choqué. J'ai regardé Braham et je voyais la haine dans son regard.
Il était redevenu comme avant.. Pour me protéger.