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« Mon coeur me dit d'aller faire autre chose.. »
Lacrim - Gericault

Mardi -  Un mois plus tard - 10:00Premier jour de procès

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Mardi -  Un mois plus tard - 10:00
Premier jour de procès.

J'étais dans la voiture avec mon
avocate, tout s'est passé si vite. Le lendemain de l'appelle avec JP il y a eu perquisition chez moi, ils ne m'ont même pas laisser le temps de comprendre que j'étais déjà dans leurs voitures. Au fur et à mesure de la route, ils m'ont dit qu'Hassan avait porter plainte dès son réveil à l'hôpital et que après ça il a plonger dans un léger coma suite aux douleurs qu'il avait.

JP a été relâché quand j'ai avoué que c'était moi derrière tout ça, alors que moi je suis contraint de rester en prison jusqu'au verdict du procès.

Quand je suis arrivé au tribunal j'ai directement vu Namiraa, on s'est sourit et j'ai resserré ma cravate. Je me suis placée au côté de mon avocate et j'ai attendu ses dires pour m'asseoir. Elle s'est entretenu avec la juge et l'avocate d'Hassan et moi j'attendais, je ne lui jetais même pas un regard.

Ça joue le grand de cité mais ça plainte.

Avocate d'Hassan : J'aimerai que Mr Benasy vienne à la bar pour nous
parler un peu de lui, de soeur et de mon client.

Je me suis levé, je suis allez à la barre, j'ai regardé mon avocate qui m'a sourit, elle était confiante contrairement à moi, Namiraa et JP. J'ai pris une grande aspiration et j'ai regardé devant moi.

Moi : Moi c'est Braham, un pure marocain de 27 ans. Ma vie en vrai, elle est banal enfin, elle était jusqu'à ce qu'elle rentre dans ma vie. J'ai direct eu ce côté protecteur quand elle est rentrée dans ma famille, surtout quand ils sont mort. Quand je dis elle, je parles de Namiraa, ma sœur adoptive.. Même si je l'ai jamais considéré comme ma soeur, j'ai toujours eu du mal, va savoir pourquoi. Cette petite frappe la, elle a seulement 18 ans, ouais c'est une petite encore pourtant faut voir la grande gueule qu'elle a. Elle m'en a apporté des problèmes. - souris - Mais j'assume, je supportais pas qu'on la regarde, qu'on la touche, qu'on la drague, ça me rendait violent. Personne pouvait me calmer, sauf elle.

Avocate d'Hassan : Donc si je comprend bien vous assumez avoir frapper mon client, jusqu'au coma je précises, car vous êtes quelqu'un de violent ?

Moi : Oui. - la fixe - Je l'ai frappé car il a essayé de la violer, il a tenté de la kidnappée, il a envoyé des gens la
frappée. J'ai juste défendu la seule personne qui me reste.

Avocate d'Hassan : Qui est-elle pour vous ?

Je la regardais toujours en me rappelant ses sourires, ses rires, nos câlins, nos baisers.

Avocate d'Hassan : Qui est-elle pour vous aux yeux de l'état.

Moi : Ma soeur.

Avocate d'Hassan : Et vous l'aimez ?

Moi : Oui.

Avocate d'Hassan _ rit : Déjà le fait d'aimer sa sœur ça fait de vous quelqu'un d'instable alors ça ne me choque pas que vous puissiez frapper mon client jusqu'au coma.

Avocate : Objection, le ton méprisant était-il nécessaire ?

Juge : Accordée, reprenez vous.

Moi : Je ne l'ai pas frapper jusqu'au coma vue qu'il s'est réveillé et a eu le temps de porter plainte. Par contre il a été placée sous un coma artificiel pour ne pas succomber à ses blessures.

Son avocate m'a regardé ne sachant quoi dire puis à affirmer qu'elle
n'avait plus rien a dire. Ce fut à mon
avocate d'interroger Hassan et elle l'a bien enfoncée.

Le procès s'est terminé et je n'ai même pas eu le temps de glisser un mot à Namiraa qu'on m'avait déjà embarqué pour retourner dans
ma prison.

J'ai soupiré, elle me manque.

BRAHAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant