Kakanaru Ones-shots

Tyran (4)

La langue de Kakashi refit le tour du palais de Naruto de façon beaucoup plus insistante que la fois précédente et le blond gémit dans l'étreinte, essayant de s'en libérer. Les bras de son maître se resserrèrent automatiquement autour de sa taille d'une façon plus féroce. Envahit par le muscle mou qu'était la langue de Kakashi dans sa bouche, Naruto n'arrivait pas correctement à se rappeler du pourquoi ni des comment cela a commencé mais il y avait seulement cette question qui tournait en boucle.

Comment en est-on arrivé à là ?

Est-ce parce que Kakashi n'était pas complètement responsable de ses actes à cause de la fatigue physique et des traumatismes liés aux évènements récents qu'il a traversé ? Peut-être était-ce les médicaments anesthésiants, ces petits champignons en forme de cœur, que Naruto lui a fait ingurgité ?

Ou est-ce simplement à cause de la chaleur apporté par les volutes de vapeur d'eau qui avaient alimenté cette chaleur exquise se trouvant depuis déjà un certain temps tapis tout au fond de leurs tripes, sommeillant, à l'attente de l'élément déclencheur ?

Ce n'est qu'en remontant le fil des événements qu'on se rend compte que cet élément déclencheur avait été un regard bleu particulièrement accentué sur le corps pâle de son maître qui avait docilement accepté de se faire soigner ses grosses plaies ouvertes -qui d'ailleurs attendaient toujours des soins-, et que ce regard que Kakashi avait attrapé à la volée fut le prétexte que Kakashi avait usé pour juste agrippé la nuque de Naruto et le conduire, d'un mouvement plus qu'impatient, directement sur ses lèvres.

Il n'y eut pas besoin de plus de raison car dans l'ordre naturel des choses, ces deux-là allaient finir exactement dans cette position, cela allait se produire à un moment ou un autre. Et à cet instant c'était le bon endroit et le bon moment. Enfin d'après eux.

Car, en se jetant l'un sur l'autre à la manière de deux désespérés, ils faisaient quand même abstraction de beaucoup d'éléments du moment présent.

Comme déjà, l'épaule sur laquelle Naruto s'appuyait si ardemment était toujours sanglante et douloureuse. Justement ce blond, petit esclave, n'avait pas du tout le même statut social que son vénérable maître à la mince musculature blanche et parfaitement bien dessinée dont il se faisait une joie de profiter. Peut-être aussi penser à ses projets de fuite parce que, ah oui, il était plus que maltraité... Par la personne avec qui il essayait vainement d'entrer en fusion buccale, ce tyran, horrible maître sexy.
N'oubliant pas de citer cinq jeunes femmes qui attendent au domaine, l'alliance surmonté de pierres précieuses brillantes affiché sur leurs jolis doigts fins.

Etcetera, etcetera...

Kakashi y trouvant son plaisir ne s'en offusquait pas outre mesure, de toute façon c'était lui la victime. Il avait été agressé et drogué. Donc non, le responsable c'est Naruto. En premier lieu c'était lui qui s'était déshabillé devant Kakashi pour le mettre en confiance, et justement ce regard plein de désir accompagné d'un léger mordillement de la lèvre inférieure, c'était Naruto qui l'avait lancé en premier. Cette jolie couleur mate, c'était à sa peau qu'elle appartenait. Et encore une fois, on pourrait citer ci-dessous encore plusieurs raisons toutes aussi accablantes qui démontrerait nettement la culpabilité du blond.

Après, dans une dernière tentative de justification, ils pourraient dire que ce n'était la faute de personne et de tout le monde, qu'ils étaient dans un endroit magique où toutes folies étaient permises. Qu'un gnome et sa femme la sirène étaient sortis de l'eau pour leur donner cette autorisation grotesque de s'arracher les lèvres à coups de dents. Les gnomes, ces coquins !

La main de Kakashi commençait à déborder de l'histoire car elle atterrit violemment sur un fessier galbe et délicieusement trempé, leurs érections s'écrasant l'une contre l'autre. Ce mouvement pris Naruto au dépourvu et perdant l'équilibre, il emmena Kakashi à sa suite dans l'eau qui fit un grand bruit d'éclat, les immergeant ensemble dans l'eau chaude peu profonde.