Depuis ce matin, la célèbre entreprise Hatake's Évolution qui se situait au cœur de la ville de Konoha faisait face à un violent mouvement de manifestation.
Quelques centaines de personnes s'étaient réunis derrière un homme qui faisait office de porte-parole.
- Arrêtez de détruire ! Notre planète souffre déjà assez pour que vous en rajoutiez ! Nous revendiquons la fermeture de l'usine à papier qui rejette ses déchets dans nos rivières ! Nous voulons que cela s'arrête ! Hurla l'homme dans son microphone.
Que voulons-nous ?
- Que ça s'arrête ! Cria la foule à l'unisson.Tous les manifestants répétèrent cette réponse comme un mantra et certains s'en prenaient aux vitres et aux voitures qui se trouvaient devant le grand immeuble.
Du septième étage, le PDG fixait la scène de manière impassible, très peu intimidé par ceux qu'il considérait comme de simple casseurs.
Il avait convoqué un de ses employés afin de mettre fin à cette situation.Quand celui-ci arriva, il eut droit à un regard plein de reproches de son supérieur.
- Minato, va calmer ton fils où c'est moi qui répondrait à ses stupides revendications et ça va pas être joli joli pour lui.
- Oui monsieur... Tout de suite monsieur.Le blond détala dès qu'il en eut l'autorisation, assez intimidé par la menace du grand PDG, Kakashi Hatake.
Minato n'osait cependant pas sortir vu le déferlement de haine qu'il y avait au rez-de-chaussée. Sa main tremblante attrapa son téléphone et après quelques appels, son fils daigna répondre.
Il ne l'entendait presque pas à cause du bruit de la foule environnante qui criait et il dû crier aussi pour son fils entendit quoique ce fut.
- Arrête cette manifestation ! Ou mon patron va te le faire regretter ! Je te jure Naruto, je ne sais pas ce qui se passe chez toi mais tu joues à un jeu dangereux !
Le téléphone raccrocha sans que Minato eut fini donc il n'eut pas la certitude que son fils ait tout compris.
Le leader du mouvement hurla à nouveau dans son microphone et ce geste ramena le silence.
- Un employé vient de me téléphoner ! Il me parle de regret du grand patron à l'égard de notre société ! Et que cette manifestation est retenue jusqu'à demain car il souhaite me rencontrer !
Les personnes autour acclamèrent la nouvelle en faisant encore plus de tapage. Le leader se dirigea vers l'entrée détruite, tout fier, pour se présenter à son "rendez-vous".
Minato qui avait tout entendu était au bord de l'évanouissement. Il lui semblait bien que son idiote de progéniture n'avait rien compris. Il vit son fils arriver d'un pas assuré et les sourcils froncés, son bandeau frontale, symbole des manifestants, dont les brins volaient derrière sa tête. Il le stoppa à la volée alors qu'il se faisait accompagner par une secrétaire.
- Naruto ! Naruto, qu'est-ce que tu fiches ici ?
- Je suis venu rencontrer Mr Hatake.
- Je n'ai pas dis qu'il regrettait ses gestes ! J'ai dit que c'est toi qui allait regretter de compromettre ses projets. Tu n'as rien compris du tout ! L'avertit le père en le secouant par les épaules.Les yeux bleus de Naruto, plus intenses que les siens, remontèrent vers lui pour qu'il puisse voir tout le mépris qu'ils avaient à son égard. Le plus jeune se dégagea de l'emprise des mains de son paternel en un mouvement de bras.
- Oh si, j'ai tout compris pa-pa ! J'ai compris que tu étais un mouton de la société commerciale totalement corrompu. Qui essaye de m'intimider avec son boss à deux balles qui n'apporte rien de bon dans cette ville. Que tu soutenais un homme qui détruit des vies parce que c'est son moyen de faire pression. L'organisation de protection de l'environnement ne peut plus rien contre lui donc c'est à nous d'agir, c'est à moi d'agir !
"Je savais que si je disais devant des centaines de personnes que le président de l'association voulait me voir, il serait obligé de me rencontrer. Moi il ne me fait pas peur ton Hatake machin chose, je vais te le bouffer tout cru."
Minato retint son souffle. Son fils avait dit tellement de vérité qu'il avait envie de pleurer et d'aller voir sa mère. Où était passé son fils immature et stupide ? Il n'y avait plus qu'un homme, grand, beau et rempli d'assurance.
- Je suis désolé Naruto.
Le blond ne répondit pas et se contenta de suivre la femme qui l'attendait. Minato allait définitivement pleurer, parce qu'il avait peur pour son fils mais aussi parce qu'il était réellement fier de lui, se traitant lui-même de tous les noms.
Quand ils arrivèrent devant le bureau, la secrétaire allait s'embêter avec les formalités en toquant à la porte mais Naruto la devança en s'engouffrant dans la pièce sans avertir. Il se retrouva dans une grande pièce décoré sobrement avec quelques meubles modernes et un mini-bar. Il se fait pas chier en plus.
Il trouva Mr. Hatake derrière son bureau, dans son costard tout propre en train de travailler sur son pc. L'homme aux cheveux d'argent se releva sur son siège quand il remarqua l'intrus qui avait débarqué dans son bureau.
- Bonjour Mr. Uzumaki, comment allez-vous ? Commença calmement le PDG.
- J'ai à vous parlez.
- Détentez-vous je suis complètement disposé à vous écouter. Asseyez-vous je vous en prie.Cet homme arrivait à jouer le gentil PDG à merveille alors qu'il l'avait menacé il y a 15 minutes. Quel hypocrite.
- Non merci, ça ira. Ce n'est pas votre sympathie que je suis venu sollicité, mais parler de l'impact environnemental négatif de votre chienne d'usine qui se trouve sur le lac. Les déchets et produits qui sont rejetés près de la rivière commence à découler dedans et tuent de nombreux poissons et empoisonnent l'eau.
L'argenté avait croisé les doigts devant son visage et écoutait de manière intéressé alors qu'il en avait strictement rien à foutre.
Il se leva pour aller vers son bar et attrapa deux verres et une bouteille. Il avait beaucoup de prestance et de grâce qu'admirait Naruto même s'il s'agissait de la personne contre qui il devait se battre.
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Kakanaru Ones-shots
Romantizm"Quand Naruto releva ses yeux, il remarqua qu'il n'avait jamais été aussi proche de son sensei. Kakashi l'observait aussi, avec des yeux mi-clos obstrués par quelques longues mèches argentés, son sourire se dissipant petit à petit. Ils étaient vraim...