Retour à Poudlard

Chapitre 2

PDV d'Harry.

Je rentre dans Poudlard. Mon foyer. Quelle tristesse qu'il me rappelle tout ce que j'ai perdu. Les regards des autres sont remplis de haine envers moi. À part bien sur mes amis.

Ils me reprochent de ne pas avoir pu sauver plus de monde.

L'un d'entre eux me crache dessus. J'essuie rapidement ma joue pour que l'on ne voie plus le crachat.

Je m'assieds à la table des Gryffondors. Les autres membres de ma maison laissent de la place entre eux et moi. Pour ne pas se faire assimiler à moi. De peur de représailles. Enfin, à part quelques exceptions qui ont l'air d'en avoir rien à carrer, et d'une force !

Mes amis me rejoignent. Ginny ma petite copine, Hermione et Ron qui sortent ensemble depuis peu, sont eux mes plus fidèle amis. Ginny et Ron ne remarquent pas l'altitude bizarre des autres. Mais Hermione semble l'avoir compris.

Le discours commence.

Je vois d'un coup apparaitre Dumbledore et Cédric.

Cédric mon premier vrai amour. J'aimerais tant aller l'embrasser surtout que l'on s'est avoué nos sentiments respectifs dans le labyrinthe peu de temps avant qu'il ne soit mort.

Pensée d'Harry : Donc, il n'est pas mort, vu qu'il se tient là devant moi.

Je vois en retrait Severus Rogue : lui aussi semble avoir ressuscité. Mes sentiments envers lui sont assez ambigus. Je comprends ses raisons d'avoir été méchant avec moi. Mais la souffrance reste ancrée en moi. Il a été un salopard avec moi suite à ce qu'il a vécu et à d'autres raisons. C'est assez atténuant. Je lui fais un sourire ce à quoi il me répond en me faisant un signe de la main.

Je peux peut-être espérer moins de soucis avec lui à l'avenir.

Je regarde les autres tables, celles des autres maisons. Je vois un air horrifié que je ne connais pas à Drago.

Pensée d'Harry : Pourquoi Drago est-il horrifié ? Peut-être à cause de Dumbledore. Il doit avoir peur d'être mal vu par Dumbledore mais il y a quelque chose d'étrange.

Je regarde les deux amis de Drago qui font la même tête.

Je vois aussi un Poufsouffle qui fait une drôle de tête et il regarde exactement Cédric. Mais ce n'est pas une tête horrifiée plutôt une tête de mec vénère. Je ne vois pas d'autre mot.

Pensée D'Harry : Ils ont des problèmes avec Cédric pourtant c'est un ange. Je ne vois pas ce qu'ils pourraient l'en vouloir. Enfin peut-être que ce n'est pas lui qui est visé par Drago et ses amis. Et l'autre peut lui en vouloir d'être devenu préfet. Je me rappelle que Cho m'avait dit que Cédric c'était plein que d'autres Poufsouffle n'étaient pas content de l'avoir comme délégué. C'est peut-être l'un d'eux.

Je vois le type qui a l'air énerver monter sur scène avec les autres préfets. Il a été choisi comme préfet alors ça devrait aller pour lui.

J'écoute distraitement le discours de Dumbledore même si j'ai entendu qu'il est de nouveau le directeur.

-Dumbledore : Les élèves de huitièmes années dont Cédric fera partie seront loger dans un dortoir commun. Bien entendu les filles seront séparées des garçons dans les chambres mais toutes les maisons seront comprises dans le dortoir. Je demande à tout le monde de faire preuve de gentillesse les uns envers les autres.

-Ron : On ne va quand même pas dormir avec eux. Ce sont des mangemorts.

Il pointe du doigt Drago et sa bande.

Hermione est horrifié par ce qu'il vient de dire.

Une claque fonce sur la joue de mon ami.

-Hermione : Ne dit pas ça. Je te rappelle que l'on sait pourquoi ils ont dû le faire.

-Ron : Ok je me calme.

Mais je vois bien qu'il n'en pense pas un mot.

-Dumbledore : C'est pour cela que se sera Albert qui sera chef de dortoir.

-Harry : Euh c'est qui ?

-Albert : C'est moi.

C'est le Poufsouffle qui avait l'air en colère.

Je n'arrive pas à le cerner.

-Ron : Lui est-ce que l'on est sûr que l'on aura aucun ennui avec lui ?

-Albert : Tu penses déjà avoir des ennuis. Je vais essayer de trouver une solution pour que cela se passe bien. Cependant,...

Il rapproche son visage de Ron.

-Albert :... il faudra que tu mordes un peu sur ta chique.

-Dumbledore : C'est bon. McGonagall vous montrera le chemin jusqu'à votre dortoir.

Je vois que Ron n'est pas content mais c'est comme cela on n'y peut rien.