16 • Dragon !

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•• Année 1992 ••

Rainier avait passé de merveilleuses vacances et entamer sa rentrée avec le sourire. Il se montra toujours excellent, recevant souvent les félicitations de tous ses professeurs. Il aimait beaucoup les cours, et tous, même ceux de Quirrel, un peu plus passionnant. Il adorait découvrir les malédictions, même si ce n'était encore que de la théorie. Il fallait bien passer par là, pour ensuite apprendre à y faire face. Sa mère lui avait promis qu'il aurait pendant l'été d'autre cours à la maison, plus concret sur cette matière.

Il observait souvent Potter, se demandant ce qu'il pouvait bien trouver à aller chez ce lourd de garde chasse. Il n'était pas le seul à espionner le célèbre garçon, son cousin, Drago, le suivit même un soir.

Lorsqu'il revint il était euphorique. Rainier le calma et lui demanda ce qu'il avait bien pût voir pour être dans un tel état.

« Le géant alcoolique, il a... il a un dragon ! s'exclama Drago. Et Potter le sait ! On pourrait le faire renvoyer !

Rainier lui demanda de patienter et écrivit à sa mère immédiatement après. La réponse fut un peu décevante : Laissez faire. Drago obéit, un peu déçu. Rainier se demandait pourquoi sa mère ne voulait pas qu'il dénonce ces idiots et donc se débarrasser de ce garçon qui avait détruit le Seigneur des Ténèbres, son parrain, permettant d'envoyer son père en prison. Il était un peu triste, mais écouta attentif un matin, Drago expliquait que Potter et Granger risquaient de faire fuir le dragon de Hagrid.

« Ils le feront de nuit, dit Drago. On doit les dénoncer, ou mieux les surprendre !

« Hmm, fit Rainier, peu sûr. Mère ne veut pas que je m'occupes de ça, Drago.

« Ah... oui, c'est vrai, quand ta mère te dit de faire ceci ou cela, tu sautes, se moqua Drago. Le gentil petit fils à sa maman...

Rainier le poussa alors, et sortit sa baguette.

« Je connais déjà quelques maléfices, crétin, dit-il furieux. Ne te moques plus jamais de moi et encore moins de ma mère !

Drago hochait de la tête, un peu effrayé. Rainier le tenait fermement par la gorge, serrant un instant, assez pour laisser une marque rouge.

« Je me moque de Potter, dit-il froidement. Je suis plus puissant que lui. Il n'a eu que de la chance, c'est tout ! Et un jour... il paiera pour ça.

Il laissa Drago à terre et alla à la bibliothèque, évitant d'aller prendre un livre où la Granger était. Il s'intéressa alors à l'astronomie, se mettant dans un coin de la bibliothèque, sans avoir oublié de saluer Mme Pince, bien sûr. Il devait être poli avec les adultes, se montrer serviable et gentil. Sa mère lui avait expliqué qu'il fallait se montrer altruiste devant Dumbledore et ses collègues, ne jamais montrer de colère, ou faire du mal à quelqu'un devant un témoin. Drago n'oserait jamais se plaindre, il avait trop peur de sa tante, et maintenant de son cousin. Rainier fit un sourire, assez content de lui. Pour le moment, il faisait comme sa mère lui avait dit : studieux, travailleur, courtois. Dumbledore lui même avait l'impression qu'il était un brave petit élève. Sa mère lui avait raconté ce que le vieux directeur lui avait dit, moqueuse et hilare. Rainier ne comprenait pas tout, pas encore. Il savait juste que si sa mère lui demandait ça, c'était pour une raison et que plus tard, il comprendrait tout. Pour le moment, il se consacrait à ses études, voulant être toujours au dessus de cette Granger qui connaissait juste par coeur ses livres. Elle avait une bonne mémoire, rien de plus. Rainier avait en plus la puissance et le talent. Il était un vrai sorcier, lui, pas comme elle.

« Rainier, heu...

Théodore Nott s'approcha de lui, avec son livre de métamorphose. Rainier lui fit un sourire charmant et lui montra la place de libre à côté de lui.

« Merci, dit Théodore. Peux tu m'aider s'il te plaît ? C'est pour le devoir de McGonagall.

« Bien sûr, répondit Rainier, toujours souriant.

Pendant une heure, il aida Théodore, avec calme, alors que au fond, il aurait préféré continuer sa lecture tranquille. Il fit pourtant l'effort, surtout en voyant que le professeur Flitwick passait. Avec patience, il répondit aux questions de son camarade. Enfin, lorsqu'il s'assura que Théodore avait bien tout assimilé, il s'excusa et partit. Mme Pince lui fit un sourire charmée par ce garçon si gentil et talentueux, prenant soin de chaque ouvrage qu'il lisait. 

Le Corbeau MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant