Survive - Newt

Chapitre 32: Alli

Il est confortable ce hamac je trouve. C'est une belle nuit pour dormir dehors, même si j'aurai préféré dormir à la maison. Avec un peu de chance et si tout se passe bien, on y sera demain soir. Mais tout ne se passe pas facilement avec le WICKED. Ils nous réservent quelque chose. Je ne sais pas quoi mais je le sens. Il va se passer quelque chose. Quelle horrible chose vont nous tomber dessus cette fois? Toutes ces questions m'envahissent tellement l'esprit que je me réveille au milieu de la nuit. Tout le monde est couché. Je vois papa sur un des rondins de bois. Il s'est endormi, lui aussi. Près du feu.

J'ai une envie irrésistible de bouger. Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire à cet heure-ci? Je commence à avancer à travers le bloc. Je déambule jusqu'à arriver au pied du mur. Je ne pouvez pas imaginer à quel point je me sens petite à côté de l'énorme mur de pierre. C'est flippant.

"Ssssssss."

Je me retourne. Quelque chose a parlé. Il n'y a personne.

J'ai du rêver.

"Ssssssss."

Cette fois ci j'ai bien entendu! Je touche le mur et colle mon oreille contre celui-ci. Quelque chose parle.

Génial! Maintenant j'entend des voix. Mais ce n'est pas la première fois. C'est déjà la troisième fois. La première fois, elles m'ont parlé de Jojen et il est venu me sauver peu de temps après. La deuxième fois elles m'ont aidé pour me délivrer de mes chaînes. Je ne sais pas ce qu'elles sont, mes je dois les écouter. Allez Alli, fais un effort. Tends l'oreille. Oui, ça y est, j'entends. Attendez, quoi? Je ne comprends pas....ce qu'elles disent, c'est absurde.

"Taisez-vous"

Ce n'était qu'un chuchotement. Je ne sais même pas à qui je m'adresse.

" Arrêtez laissez moi tranquille."

Je parle toute seule. Je suis aussi cinglé que les voix j'entends. Je ne veux plus écouter leur bêtise. Ils me parlent de....non, je ne peux même pas répéter leurs paroles.

Je colle mes mains à mes oreilles. Je ne sais pas pourquoi je commence à pleurer. Je ne veux plus fin entendre. Chut.

Je reste assise ici à pleurer pendant quelque temps. Dix minutes? Deux heures? Toute la nuit? Je finis par revenir sur mon hamac, au crépuscule.

Personne ne m'a vu.

Personne n'a vu ma douleur.

Personne ne vois que je deviens folle.

Note de l'auteur:

Désolé pour ce chapitre il est court et pas terrible mais il aura de l'importance pour un peu plus loin dans la fiction.

Bisous