- Sauvée grâce à Max ! -

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Shotzi : Mais... Qu'est-ce que... ? Comment vous êtes rentrés ?

Garde : On fait quoi boss ? On passe à l'attaque ou pas ?

L'entrée de ces deux personnes a agité Shotzi et je ne sais pas pourquoi. Il ne dit plus rien et hésite à toutes décisions. Pendant que Max et son ami se bagarrent avec les autres gardes, les deux hommes m'ont lâché me retomber par terre pour les rejoindre. Quant à Shotzi, il est toujours immobile face à la situation.

Il a sorti son arme et je n'imagine pas ce qu'il compte faire. Il faut que je l'arrête, même si j'arrive à peine à bouger. Ce coup affreux ma complètement paralysé le corps tout entier.

Après ces propos dans mon esprit, Shotzi a pris enfin une décision et je doute que ça puisse plaire à qui que ce soit. Il a tiré sur la gâchette et vise l'arme en direction de Max et son compagnon.

« Non... », criais-je en me jetant sur lui.
Trop tard, la balle est déjà partie pour atterrir sur le bras du pote à Max. L'expulsion de la balle a provoqué une silence entière dans la pièce. Heureusement, seulement son bras droit !
Pendant que tous les gardes sont par terre n'arrivant même pas à se relever, le silence a pris le dessus entre nous quatre. On se regarde l'un après l'autre.

Après avoir longtemps hésité, Shotzi tente à nouveau de tirer sur le mec costaud. Mais je me suis mit devant lui pour l'arrêter. Je me suis emparée de son arme pour le reprendre de ses mains. Mais il refuse de céder. C'est alors le bousculade de gauche à droite.

Shotzi : Mais qu'est ce que tu fouts ? Lâche le flingue... Lâche ça.

Anny : Non, je ne te laisserai pas tirer sur qui que ce soit.

Shotzi : Ce ne sera pas toi qui va me l'empêcher. Lâche ce flingue et pousse toi de là.

Max : Anny , recule, c'est trop dangereux.

Tout à coup, « boom ». Si je ne délire pas encore, l'un de nous vient d'appuyer sur la détente et l'un de nous deux a reçu la balle. Bouche bée, yeux grandement ouverts, on a passé au moins deux minutes à se regarder. Nul de nous deux n'as le courage de baisser son regard, encore moins de vérifier si un morceau de métal s'est logé dans son corps. En tout cas moi, je ne sens plus aucun de mes membres à part mon cœur qui bat à toute vitesse. Alors que Shotzi à des battements de cils de plus en plus rapprochés. En plus on est tout les deux couvert de sang. Qui a accueilli la balle alors ?

Ah une réponse, enfin ! Shotzi vient de cracher du sang. C'est lui qui a reçu la balle.

Un arme entre les mains tremblantes, je le regarde s'écrouler lentement devant moi. Allongé par terre, il ne bouge plus, ses paupières non plus.

Max s'est rapproché doucement de lui et a retiré son masque. Il s'est retrouvé dans le même état que moi quand il a vu le visage de Shotzi.

« Police, les mains en l'air », un hurlement qui m'a presque fait sursauter.

Avant même que je ne comprenne son ordre, il ajoute :

« Mademoiselle, déposez votre arme et reculez ».

Je le laisse glisser de mes doigts pour tomber au sol.

Je recule comme le policier me l'avait demandé, puis je tends légèrement les bras vers le ciel. Quant à Max, il est toujours en mode statut face à Shotzi.
Au moment où je faisais ces remarques, le policier ordonne encore une fois : « Monsieur, j'ai dit les mains en l'air et reculez. Je répète, reculez ».

Finalement, il a exécuté. Il s'est levé pour se tenir à côté de moi.

Anny : Tu crois qu'il est mort ?

Kidnapping ( EN CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant