- Prisonnière d'un Psychopathe -

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« Aller sort » cris t-il en s'emparant violemment de mon bras. Je crois que je lui ai fait perdre patience pour cette fois. Il est tellement en colère.
Il me tire et je le suits, toute épuisée avec le vent glacial du soir qui me fait trembler. En même temps, j'ai une grande difficulté de monter sur les escaliers. Ces derniers sont sûrement à l'extérieur par ce qu'on n'a pas encore franchi de porte.

On s'est arrêté tout à coup puis j'entends des sons qui ressemblent à ceux des touches d'un téléphone au moment de saisir un numéro. On dirait qu'il est en train de taper un code. Alors si je comprends bien, les lieux sont accessibles que par un code de sécurité.
Oui, justement, « Vas-y, entre », dit t-il encore en me poussant par derrière. On viend de franchir le portail.

On a trainé pendant un moment avant de rencontrer d'autres escaliers. Le lieu est sûrement très grand.

Au moment juste où j'essayais de deviner l'apparence de l'endroit, il me retire enfin le foulard. Je n'arrive plus à voir clairement, l'image est flou et sombre en même temps.
Il m'enlève aussi la grosse corde qui me paralysait les mains. En même temps, j'observe émotionnellement tout autour de moi. C'est une chambre deux fois plus grande que la mienne et bien éclairée. Il y'a un lit, une salle de bain, un bureau et même une armoire. Il ne manque absolument rien.
Ce type avec son horrible masque sort en me laissant toute seule dans la pièce. Je le regarde partir sans lui dire un seul mot.

Je m'écroule lentement par terre, le dos cogné contre le pied du lit, face aux grandes fenêtres, les genoux pliés supportant mes bras croisés. Mes larmes ne cessent de couler quand je pense à que ma belle journée soit détruite après que j'aie cette bonne nouvelle, celle de réussir à ce concours. Ce concours que je rêvais d'y participer depuis que j'étais toute petite.
Maintenant je suis prisonnière de ces monstres et abandonnée comme une vielle serviette. Je ne sais même pas où je suis. Pourquoi il a fallut que ce soit encore moi ?

*

...................𝄞.ılı.lıllılı.ıllı.𝄞....................

Uh, I see the truth in your lies
I see nobody by your side
But I'm with you when you're all alone
And you correct me when I'm lookin' wrong
I see the guilt beneath the shame
I see your soul through your window pain
I see the scars that remain
I see you Wayne, I'm lookin' at the
Mirror on the wall, here we are again (yeah)
Through my rise and fall...

...................𝄞.ılı.lıllılı.ıllı.𝄞....................

*

Fatiguée de mes plaintes et de ma longue journée pourrite, je m'étale au sol sur mon côté gauche, les yeux fixés sur les fenêtres. Mes paupières se rapprochent petit à petit jusqu'à ce qu'elles se referment.

Femme : Anny, Anny ma fille !

Anny : Maman, c'est toi ? Je savais que t'allais revenir.

Femme : Tu dois continuer à te battre.

Anny : Non, je n'en peux plus maman. Je veux venir avec toi. Laisse moi te rejoindre

Femme : Ma fille, tu es toujours forte et sereine, je sais que tu peux résister à n'importe quel obstacle.

Anny : Maman ne me laisse pas seule.

Femme : N'abandonne jamais. Ne baisse pas les bras. Réveille toi Anny, réveille toi.

« Réveille toi. Hé ho, tu m'entends ? », dit le mec aux lunettes qui m'a fait sortir de mon sommeil.
« Voilà à manger. », reprend t-il.
Je m'empare précipitamment de la bouteille d'eau. Le soulagement de la sécheresse de ma gorge me rappelle à quel point j'avais soif.

« Est-ce que ça va ? » insiste t-il inquiet.
Je lui fais un secouement de ma tête qui le confirme.
Convaincu, il s'en va me laissant en lui pleines de questions sur sa gentillesse sans que je les analyse. Ce qui me préoccupe en ce moment, c'est le message venant de cette femme. Je ne comprend rien de ce rêve. J'ai vu moi même en train de parler à une femme que je n'ai jamais vu. Et puis je l'appelais maman. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je ne sais pas si c'était juste un délire ou si ça voulait me montrer quelque chose.

La température de la chambre n'est pas aussi basse qu'à l'extérieur. Je commence à crever de chaleur dans ma veste. Je l'enlève puis je constate subitement que la chance viend de me sourire. J'étais tellement prise par l'idée de m'échapper que j'avais même oublié que j'ai un téléphone sur moi.
Mais je ne pouvais pas l'utiliser, mes mains étaient attachées.
J'étais agitée par cet appelle inconnu qu'au lieu de le ranger dans mon sac, je l'avais mis dans une des poches de ma veste.

Il est affiché 08:13 pm et sept appels manqués de maman sur l'écran tout brisé, ça a sûrement dut arrivé au moment où je suis tombée après le coup de piqûre. Elle devrait être tellement inquiète en ce moment. Mais je ne sais pas comment ça se fais fait que je ne l'ai pas entendu sonné.

Ça est en mode '' ne pas déranger ''.
Je crois que j'ai compris. L'écran s'allume quand on y tape deux fois. Donc ça veut dire qu'il s'est activé tout seul pendant mes plusieurs mouvements. Quel miracle ! Par ce que quand ce truc avait sonné, ils me l'auraient forcément prit.
C'est le moment où jamais d'appeler la police.

Police : Ici la police. En quoi puissions nous vous aider ?

Anny : Aidez moi s'il vous plait. J'ai été enlevée.

Police : On ne vous entend pas bien.

Anny : J'ai été kidnappée mais je ne sais pas où suis-je.

Police : Pardon, est-ce que vous êtes là ? On ne vous entend pas.

Anny : J'ai dit aidez moi, aidez moi s'il vous plait...

Police : Allô ? Il y'a quelqu'un ?

Anny : Allô... Allô ?

Il semble qu'il n'y a pas de réseau ici. Pourtant je les entends bien mais eux, on dirait que non. Comment je vais faire pour demander de l'aide alors ? Personne ne sais où je suis. Si mes parents étaient au courant de mes messages de menaces ils auraient sût que quelque chose m'est arrivée en ce moment. Mais là ils ne peuvent pas deviner que j'ai été kidnappé. Il faut ressayer maintenant. Je compose à nouveau.
C'est fais, appelle en cours.

Police : Ici la police pouvez vous nous décrire votre problème ?

Anny : J'ai été kidnappée mais je ne sais pas où...

Avant même que ne termine ma phrase, j'ai entendu des claquements de bottes venant de l'extérieur. On dirait que quelqu'un viend par ici.
Je cache le téléphone sous un oreiller puis je me retourne rasseoir devant le lit.
Pour ne pas réveiller de soupçons, j'ai fais semblant d'être surprise quand il a ouvert la porte. C'est le bosse et il a encore ce sac de pomme de terre sur sa tête, impossible de deviner qui c'est. Il a des cicatrices sur son visage ou quoi ? Je ne sais pas comment il fait pour respirer avec ce truc.

Ah bonne nouvelle on dirait ! Il est sur le point de l'enlever.
Ça y est c'est fait. Non, j'arrive pas à y croire. Comment est-ce possible ?

Anny : Toi...?

Kidnapping ( EN CORRECTION )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant