Kidnapping ( EN CORRECTION )

- Attaque de Kidnappeurs -

À quinze heures après la fin de la remise des résultats, je suis en plein route et comme toujours mes casques comme compagnies de route. Mais pas en bonne humeur, ce Max m'a vraiment tapé sur les nerfs. Je n'aurais jamais dut le faire confience. À cause de lui j'ai même oublié de féliciter mes camarades. Je ne voulais plus être dans le même endroit que lui. Bref, j'ai réalisé un rêve aujourd'hui et je n'ai pas droit d'être en colère. Ce mec ne va pas me gâcher ma journée.

Au moment où je terminais de me plaindre de ce qui s'est passé, j'ai eu le pressentiment que quelqu'un m'observait derrière moi. Je me suis retournée et je n'ai vu personne. Je continue mon chemin. Mais juste après un pas, j'ai reçu un appel de ma mère.

Anny : Oui maman.

Maman : Tu termines quand les cours ?

Anny : J'ai fini là, je suis déjà en route.

Maman : Écoute, on a reçu une grosse commande aujourd'hui. Je vais rentrer un peu tard. Prend le bus alors et viend à l'usine pour récupérer les clés.

Anny : D'accord j'arrive. J'ai une grande nouvelle à t'annoncer.

Maman : Ok tu me diras après. À tout à l'heure !

Anny : À plus !

Parfait, je suis impatiente de voir sa réaction quand je lui dirai que j'ai réussi au concours. C'est l'occasion aussi pour lui parler de mes messages anonymes. Par ce que pour mon père, c'est mort, il ne me repond même pas quand je lui parle. Il est là à me tuer avec ses « hum », je ne sais même pas quel genre de réponse c'est. Quel délire !

Juste après que ma mère raccroche, quelqu'un m'appelle encore sur mon portable. Il y est marqué inconnu. Ah enfin c'est le moment ou jamais pour lui demander de me laisser tranquille. Cette fois-ci c'est moi qui menace. J'enlève mes écouteurs puis je décroche sur le champ.

Inconnu : Allô

Anny : Non mais vous allez me ficher la paix. Vous êtes qui et d'où avez vous eu mon numéro ?

Inconnu : Haa hahaha ! Relaxe, tu le sauras bientôt. L'heure de ma vengeance a sonné.

Anny : Je n'ai pas peure de vous. Je vais tout raconter à la police... A... Allô.
Il m'a raccroché sur le coup.

Je reconnais cette voix, je suis sûre de l'avoir déjà entendu, plusieurs fois même. Mais qui c'était ? En tout cas ce n'est pas Max. Je crois que je lui ai mal jugé. Mais qui sait ? Il peut demander à quelqu'un d'autre de le faire à sa place.

                                   *

...................𝄞.ılı.lıllılı.ıllı.𝄞....................

Mirror on the wall, here we are again
Through my rise and fall
You've been my only friend
You told me that they can understand the man I am
So why are we here talkin' to each other again
Mirror on the wall
Ayy BP, looks like I did take 'em to mars this time
So why are we talkin' to each other again?

...................𝄞.ılı.lıllılı.ıllı.𝄞....................

                                    *

Le regard fixé par terre, en train de courir, mon cerveau essaie d'analyser à nouveau la voix du gars. En même temps je me demande quel problème ce taré peut bien avoir avec moi.

Aussitôt un homme assez grand et bizarre me coupe le chemin en surgissant devant moi. Il a le visage masqué comme celui d'un cambrioleur et habillé tout en noir.
Après l'avoir longtemps observé, j'ai compris qu'il ne voulait pas de mon bien. Autrement dit, un malfaiteur. Je recule alors le plus vite possible malgré mes difficultés de respirer après cette longue course.
Je tombe derrière moi sur d'autres habillés exactement comme lui mais pas masqués.
J'avais tellement peur que je n'ai même pas remarqué leur voiture garer près de moi. L'un d'entre eux m'attrape par le bras, puis l'homme au affreux masque me dit : « Tu vas venir gentiment avec nous et on te fera pas de mal ». C'est sans doute lui leur chef.
Or de question de leur obéir, je cherche alors un moyen de me défendre avec une faible espérance de m'en sortir.

Leur chef s'est approché et je lui mets un coup de pied sur son ventre qui lui a fait reculer en criant. Une morsure pour libérer mon bras gauche suivie d'un coup. Je commence alors à me battre avec eux, même si je sais que je ne peux rien seule contre cinq personnes. L'essentiel c'est de toujours faire tout ce qu'on peut.

Vu leurs comportements avec moi au moment où je faisais la rébellion contre eux, j'ai compris qu'ils ne voulaient pas me faire du mal. Mais pas question de m'arrêter, je m'en fou de mais impressions. En plus, les pensées ne sont pas toujours véridiques. Tout ce que je veux moi en ce moment c'est d'échapper à ces voyous et de m'enfuir. Mais la malchance est que je tombe toujours sur quelqu'un d'autre. Ils m'ont encerclé, plus la possibilité de s'échapper.

Chef : Tu es une vraie rebelle toi ! Je ne savais pas que tu étais aussi forte.
Dit-il en me tenant violemment le menton.

Anny : Qui êtes vous ?

Chef : Ouais, ouais, ouais, tu es toujours aussi impatiente ! Tu as intérêt à venir calmement avec nous. Par ce que si tu recommences ta rébellion, tu vas le regretter.

Anny : Je ne bougerai pas d'ici. Et je n'ai pas peur de vous.

Chef : Faîtes la rentrer dans la voiture.

Anny : Lâchez moi. Je n'irai nul part.

J'ai perdu tout espoir. Je sais déjà qu'il y a aucun moyen de m'en sortir, malgré tous mes efforts. Tout le temps que je passais à apprendre le boxe, dans le seul but de savoir me défendre, ne m'a servi à rien aujourd'hui. Mais Anny Roberts n'abandonne jamais, je refuse catégoriquement de leur obéir. La bataille recommence, je me retire puis un coup fatal sur la joue du gars qui me tenait le bras. Ses lunettes sont tombées puis ses narines ont commencé à couler de sang. Je crois avoir reconnu ce gars, mais je ne sais plus où. Mince, non ! Ma mémoire est pourrite aujourd'hui. Pourquoi je n'arrive plus à me souvenir de quoique se soit ?

Mais oui ça y est, ça me revient ! Un jour j'ai basculé ce type à la sortie du centre commercial, ma carte d'identité est tombée. Il l'a ramassé puis me dit : « Anny Roberts, joli nom ! ». C'était un plan alors, je suis tombée dans son piège. Il avait fait exprès de se mettre devant moi pour que je le bascule. Il m'avait suivi pour pouvoir seulement connaitre mon nom.

Vu la manière dont ils me regardent et comment ils soufflent, il est évident qu'ils en aient mare de moi. Ils sont déjà fatigués.

Ils m'ont mis un mouchoir mouillé sur le nez. Je ne sais pas qu'est ce que c'est mais l'odeur est tellement forte qu'elle m'a atteint jusqu'à la gorge et m'a rendu soûle en même temps. Je ne sais plus où je suis, je n'entend plus rien. Ce que j'arrive à voir en ce moment c'est la lumière du soleil, tout deviend flou. Mes yeux sont en train de s'ouvrir et de se refermer tout seuls mais je me bats de toutes mes forces pour y résister. Je n'arrive plus à me tenir debout. Je me lève, ensuite deux pas, puis je retombe au sol, jusqu'à ce que je perd connaissance.