Azkaban

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Drago et Rosalia suivirent le professeur McGonagall dans son bureau.

- Expliquez moi ce que c'est que cette histoire ? On ne peut pas retirer la marque, c'est impossible.
- Et bien professeur en réalité, c'est possible, dit Rosalia.
- Monsieur Malefoy montrez-moi votre bras.

Drago souleva sa manche et s'approcha du professeur McGonagall, elle inspecta son bras quelques secondes.

- Expliquez-moi s'il vous plaît comment est ce possible !
- Vous n'allez pas apprécier la réponse professeur .. nous avons utilisé la magie noire.
- La magie noire ? À Poudlard ? Vous plaisantez j'espère ?
- Professeur, c'est moi qui ai voulu tout essayer pour retirer la marque, c'est de ma faute, dit Drago.
- Il ne pouvait pas garder cette marque ! Son père l'avait déjà menacé, il devait s'en débarrasser !
- Je comprends bien mademoiselle Allen, mais la magie noire est interdite ici.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte.

- Qui est-ce ? Je suis occupée, répondit McGonagall.
- C'est moi professeur, je voudrais intervenir s'il vous plaît, dit Hermione en ouvrant la porte, suivie de Harry et Ron.
- Cela ne vous concerne pas.
- C'était mon idée ! C'est moi qui ai trouvé la potion alors si vous devez punir quelqu'un, c'est moi.
- Ron et moi, on les a aidés, on a participé aussi, dit Harry.
- Et bien les enfants, je ne sais pas quoi dire, je suis fière de vous déjà d'avoir aidé votre camarade et ensuite d'avoir réussi à trouver une potion qui fonctionne. Mais la magie noire est strictement interdite, vous le savez.
- C'était la seule solution nous sommes vraiment désolés, répliqua Hermione.
- Bon, je suppose que personne ne saura que vous avez utilisé la magie noire, n'en faites part à personne.
- Merci professeur.
- Est ce qu'il est possible d'enlever la marque à n'importe quel mangemort ? demanda McGonagall.
- En fait, non malheureusement, il faut le vouloir et il faut savoir ce que c'est d'être aimé et entouré.
- Monsieur Malefoy, vous avez de la chance de les avoir visiblement, je suis également très fière de vous, il est clair que vous avez changé, je vous félicite.
- Je vous remercie professeur.
- Est ce que vous et le ministère de la magie avez trouver une solution pour Lucius Malefoy et les mangemorts ? demanda Rosalia.
- Pour le moment, non, le ministère fait le nécessaire, maintenant retournez à vos occupations s'il vous plaît.

Ils sortirent du bureau de McGonagall soulagés d'avoir évité le pire.

- On l'a échappé belle, dit Ron.
- J'ai cru qu'elle allait nous renvoyer ! Merci Hermione si tu n'étais pas intervenue, je crois que c'est ce qui se serait passé, rajouta Rosalia.

Les jours passèrent et Drago redoutait de plus en plus ce que son père allait faire. S'il s'en prenait à Rosalia et aux autres il ne pourrait pas le supporter, il s'était vraiment lié d'amitié avec Harry, Ron et Hermione maintenant même s'il voyait que Ron se méfiait encore un peu de lui.
Sa demande de visite à Azkaban avait été acceptée, il se préparait donc pour aller voir sa mère avec Rosalia.

- Tu crois que ta mère va vraiment se mettre en colère quand elle va savoir pour nous ?
- Je ne sais pas Rosalia, j'espère que non. De toute façon ça ne changera rien ne t'inquiète pas.
- Bizarrement, je crois que j'aimerais que ta mère m'aime bien.
- Pourquoi ? Elle n'a pas son mot à dire.
- Je sais Drago, mais j'ai l'impression qu'elle n'est pas comme ton père.
- Tu as raison elle n'est pas comme lui, elle a été manipulée comme moi.
- Mais tu es un sang pur et moi je suis le mélange d'un sorcier et d'un loup-garou, c'est ça ?
- Elle est sûrement au courant de ce que tu es, Pansy l'a dit à mon père ... mais moi je t'aime comme tu es et je me fous de ce que pense ma famille.

Drago prit Rosalia dans ses bras, il ressentait qu'elle avait peur, elle avait peur de le perdre. Elle l'avait déjà perdu une fois et elle ne voulait plus jamais revivre ça.

- Tu es prête ? On doit y aller, les détraqueurs doivent sûrement nous attendre aux portes du château.
- Oui, allons-y.

Ils se rendirent à l'extérieur et virent quatre détraqueurs autour d'une diligence tirée par deux sombrals. Ils se dirigèrent vers la diligence en baissant la tête pour ne pas croiser le regard d'un détraqueurs. Le voyage dura plus d'une heure, une fois arrivés Rosalia et Drago descendirent de la diligence toujours la tête baissée et deux détraqueurs les escortèrent a l'intérieur de la prison. Ils arrivèrent dans une pièce sombre où il avait trois chaises, après quelques minutes Narcissa Malefoy entra dans la pièce.

- Drago ! Comment tu vas ? Tout se passe bien à Poudlard ?
- Je vais bien maman, oui tout se passe bien et c'est grâce à Rosalia.
- Rosalia ? C'est toi, c'est ça ? demanda Narcissa en s'adressant à Rosalia.
- Oui madame, c'est moi.
- D'après ce que j'ai entendu dire, tu es un loup-garou.
- En fait pas vraiment, ma mère est un loup-garou, moi je ne me transforme pas.
- Et tu aimes mon fils ?
- Oui, en réalité je l'aime plus que ma propre vie.
- Et bien Drago, je crois que tu as de la chance.
- Heu .. quoi ? Tu ne t'énerve pas ? bégaya Drago.
- Non, c'est ton père qui est obsédé par le sang pur, je crois qu'il ne sait pas vraiment ce que c'est d'aimer.
- Maman, je suis désolé.
- Ne sois pas désolé, c'est uniquement la faute de ton père.
- Madame Malefoy est ce qu'on peut faire quoi que ce soit pour vous ? demanda Rosalia.
- Oui, prends soin de mon fils pour moi s'il te plaît.
- Oui évidemment, je vous le promets.
- Il faut absolument arrêter Lucius, il a réussi à me passer un message avant de s'évader et ce qu'il compte faire est horrible.
- Maman, il faut tout nous dire !

Après la guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant