Chapitre 3. La promesse de Godswoods

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Les journées à Winterfell avaient quelque peu perdu de leurs banalités depuis le débarquement du roi. Catelyn souhaitait tant faire une bonne impression sur ses nouveaux hôtes, faisait s'affecter dans l'ensemble du domaine de somptueux tournoi, de banquets dispendieux et autres chasse à courre, car comme le disait son père lord Hoster Tully :«quoi de mieux que des festins et de la beuverie pour solidifier les amitiés, et les dévouements. À part la guerre,peut-être. ».

Mais toutefois c'était dans les traditions des Nordiens se festoient de manière grandiloquente avec des extravagants banquets où la nourriture et l'alcool coulent à flots, permettant ainsi à la franchise de s'exprimer, et au charisme de se surélever.

Loin des festivités,austères de la capitale, qui étaient prétextes ses pour les conspirations et les messes basses tisse par les nids de vipères qui regorgent l'ensemble de Ports Réal.

Heureusement pour elle cette agitation permanente, n'avait pas affecté ses balades matinales qui continuent toujours à ressemblent aux jours précédents qui lui-même ressemblaient au jour précédent et ainsi de suite.Elle l'y croisait toujours de nombreuses personnes qu'elle avaitl'habitude de côtoyer. Des gardes, marchands et autres serviteurs,qui s'adressent toujours à elle avec un hochement de tête respectueux en signe de salutations.

Aujourd'hui encore fut une matinée où rien ne sorte de l'ordinaire. Les habitants s'activèrent, les magasins s'ouvrèrent, et les rues commencèrent à prendre vie. La seule ombre au tableau était la disparition de son époux, mais elle était sûre de trouver son mari dans le bois sacré.

Catelyn n'avait jamais aimé ce bois sacré. C'est qu'elle était née Tully etlà-bas loin vers le sud, dans le trident, sur les rives de la Ruffurque, à Vivesaigues, et qu'à Vivesaigues le bois sacré vous avez des airs riants et ouverts de jardin. Très loin des trois malheureuses acres embaumaient l'humus détrempé, la décrépitude qui cernait les remparts funèbres du bois sacré deWinterfell.

Un bois cela? Mais Ned il s'y trouve. Là-bas avec dans son petit sanctuaire autour deses anciens dieux sans nom, et son visage que les Stark partageaient avec les enfants évanouis de la forêt.    

Réfléchissant à ce qu'il pouvait autant préoccuper son époux.Depuis l'arrivée de la cour, il n'avait pas cessé d'entendre des rumeurs auprès des courtisans de la reine que le roi Robert voulait offrir le poste de main du Roi à son mari. Ce ne devait être que cela ? Et elle savait également que cette proposition n'allait pas réjouir Ned qui considère la capitale comme un trou à rats remplit de serpents venimeux. Mais Ned est un homme bon et loyal.  

Catelyn savait qui allait accepter à contrecœur la proposition du roi. Mais, elle commença à se demander, si la manœuvre était-elle encore plus politique que prévu .Outre que le poste de main du roi, qu'est - ce que Robert voulait-il proposer d'autres à Ned .

 Elle marcha ainsi des minutes durant, essayant d'imaginer différentes possibilités,mais au bout du chemin elle n'y pense plus et se contenta de filer droit auprès de Ned. Espérant bien trouver les réponses à ses questions . Une fois arrivé aubois sacré, il l'y trouvait Ned comme prévu, au centre du bosquet nettoyant la lame de son épée Glace avec cette eau plus noire quela nuit. Assis sur une pierre moussue en face de "l'arbre au cœur" comme on le désigne.

Un grand barrage a l'écorce blanchâtre, aux feuillages violacés évoquant des myriades des mains tranchées dont l'intérieur du tronc étaits culpté une figure longue au trait mélancolique qui vous lorgnez dufond de ses orbites vides et rougies par la sève séchée d'un air de vigilance étrange. On attribuait ce genre de chef-d'œuvre aux enfants de la forêt. Ils l'auraient réalisée à l'aube des siècles avant que les premiers Hommes ne traversent le bras de mer. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ici, les Stark se sentait bien, en paix. Ils étaient dans leurmilieu naturel.

- « Ned ? » appela-t-elle d'une voix douce. Il se redressa, la dévisagea, dit enfin « Catelyn» mais sur un ton de politesse froide avant de reprendre « Où sont les enfants ? »

La même question, toujours, partout ...

«Sansa et Arya assistent à leurs leçons quotidiennes d'aiguille, tandis que les garçons participent à une leçon de combat à l'épée accompagne par le prince Joffrey et le reste des chevaliers de la garde royale ».

Elle étendit son manteau sur le sol, et s'assit au bord de l'étang. Mais même ainsi, dos tourné à l'arbre, elle sentait le tourment de son mari : « qu'est-ce qu'il se passe Ned ? » demanda-t-elle en se retournant brutalement pour regard s'est trait qui étaient devenus hagard depuis sa conversation dans les cryptes avec Robert : « eh Bien ! Robert, m'a désigné comme sa nouvelle main... mais je fais refuser» lui, dit-il d'un ton mal assure.

Elle se mit sur son séant. « Tu ne peux pas et tu ne dois pas » .

« Pourquoi ? » dit-il en élever la voix « Je suis Lord de Winterfell, protecteur du Nord, ma place est ici. Je n'ai aucune envie d'être la main de Robert.»

« Robert est roi, et les rois diffèrent des communs des mortels. Si tu refuses de le servir, il te suspectera au fil du temps d'être un opposant. Ne vois pas le danger tu nous ferais courir .»

«Ned secoua la tête, Je connais Robert, dans notre jeunesse nous étions plus liées comme des frères. Il m'aime, jamais il me faudra du mal à moi ou à notre famille ni maison.» ; « Mon refus le fera rugir, maudire, tempêter puis, dans huit jours, nous rirons tous les deux. Je le connais par cœur...par cœur! »

- « Tu connais l'homme, le roi lui, t'est étranger.»« L'orgueil est tout pour un roi, Robert s'est donne la peine de venir jusqu'ici en personne dans le Nord avec sa cour, pour t'offrir ces honneurs insignes, et toi tu les jetterais à la face? »

« Trop d'honneur! ricana-t-il amèrement.» « Pas à ses yeux.», Répliqua-t-elle « ni aux tiens, c'est ça .» « Ni aux miens »ne riposta-t-elle vertement face à tant aveuglement.

«Et sa proposition de fiançailles notre fils Robb à sa fille Cassandre, comment la qualifies-tu ? ». répliqua-t-il « Cette alliance serait la meilleure chose qui puisse arriver à notre maison. Les enfants de Robb, le futur Lord de Winterfell sera liés par le sang avec le souverain du trône de fer, l'homme qui exerçait un pouvoir absolu sur les territoires allant du Mur aux pics de Dorne. Que trouve -tu là de si fâcheux?

« Bons dieux ! .... Ils sont beaucoup trop jeunes pour se marier».

«Ned ! Robbb à 17 ans... moi je n'avais que douze ans quand mon père m'a engagé à ton frère.»

«Ned ! Robbb à 17 ans ... moi je n'avais que douze ans quand mon père m'a engagé à ton frère.»

On voyant un rictus aigre apparaître sur le visage de Ned qui se détourna d'elle. Elle sut que cette dernière réplique avait touché un sujet sensible. Catelyn avait épousé Ned par coutume pour suppléer son frère aîné Brandon. Et durant toute la durée de leur mariage l'ombre du frère prodige n'avait cessé de s'interposer entre eux, telle l'ombre de la femme du fils bâtard de Ned qu'il gardait de nommer. Néanmoins voulant apaiser la situation, elle se décida à le rejoindre mais contre toute attente, Mestre Ludwin fit son apparition et demande à être reçus d'urgence.

The Winter's TaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant