Chapitre 7 . Vent Gris

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 Le banquet avait été très long, même pour Robb peu habitué auxfestivités dispendieuses de la couronne. Il a dû rencontrer millepersonnes, enregistrés mille noms, et bu beaucoup trop d'hydromel àson habitude tout cela sous les regards dédaigneux des noblesSudistes qui étaient prêts à le décréter d'ignoble barbare à lamoindre faute.

Heureusement pour lui, il peut s'échapper une fois que l'ambianceautrefois enthousiasme et bruyante du banquet se fit feutrée etensommeillée. Il peut jouir paisiblement de quelques instants detranquillité mais alors qu'il se saisissait d'une coupe de lait pourévacuer de sa bouche l'entêtant parfum d'hydromel. Il aperçutune jeune femme à la chevelure noire venir dans sa direction. Ilaperçut une jeune femme à la chevelure noire venir dans sadirection. Il n'a guère besoin de beaucoup de réflexion pourreconnaître la princesse.

 « Messire Robb, » commença-t-elle, amène. « Vous ne profitez pas de votre banquet jusqu'au bout ? »

«Madame,» lui dit-il, en s'éloignant d'elle pour pouvoir s'incliner devant elle.«Je suis désolé, je ne voulais pas vous offenser» se sent-il obliger à formuler. Mais, il savait en regardant ces yeux verts, brillant d'un enthousiasme forcé, que cela ne devait pas être facile pour elle d'être ainsi déraciné de Port-Réal pour être ainsi jeté en pâture aux Nordiens peu connus pour leur élégance et leur distinction. Son absence au banquet, l'amènera à croire qui n'a aucune considération pour les usages et coutumes de sa maison, qui serait plus déplaçant pour elle.

« Ne vous excusez pas! Je vous taquinais, Robb, » le rassura-t-elle. « J'ai bien conscience que ce type de soirée est pénible pour type de soirée est pénible pour quiconque» après avoir jeté un coup d'œil à l'ensemble du Grand Hall pour apercevoir les reliquats de ce qu'avait pu être le festin, entre invités au nez rouge, reste de poulet sous les tables et jeunes dames éreintées oscillant tant bien que mal jusqu'aux couloirs avant de regagner leur chambre pour un sommeil bien mérité.

Remarquant un banc libre non loin, Robb l'invita d'un geste de lamain à s'asseoir quelques instants auprès de lui, ce qu'elle fit ensaisissant délicatement sa main, avant de reporter son regard dansses yeux bleus. Agréablement surpris, Robb y répondit en la serrantdoucement. 

- «J'espérais que ma famille vous ait fait forte impression, se réjouit-elle. Particulièrement, mon charmant et délicieux frère Joffrey ? » Son ton taquin ne trahissait personne.

 Il était depuis de très nombreuses années formalisait aux autres taquinerie et bouffonnerie des siens. D'ailleurs, il prenait parfois un malin plaisir à en jouer, comme cela fut le cas avec le pauvre fils du palefrenier.

  « Oui ! fortement. Ai-je raison de prétendre que votre frère est l'homme le plus noble de Westeros! » Les lèvres de Cassandre s'étirèrent dans un éclat de rire enchanteur, le plus mélodieux qu'il n'est jamais entendu. Ils restèrent ainsi à discuter pendant des heures. La voix délicate de la princesse peinait à se frayer un chemin parmi les exclamations bourrue, joyeuses et grasses d'alcools trop forts des quelques gais chanteurs clairsemant le Grand Hall de Winterfell. Si certains personne en pareille circonstance, se seraient désintérêts d'écoute leur interlocuteur, ce n'était pas le cas de l'héritier Stark. lI a été attentif malgré le brouhaha ambiant. Alors que l'obscurité de la nuit empêchait les mauvaises langues et les oreilles trop curieuses de percevoir l'échange entre les deux jeunes gens.

Non pas que leurs paroles méritaient le plus grand secret, après tout rien de crucial n'était discuté. Mais les Nordiens étaient des personnes méfiantes surtout envers des étrangers de surcroît des étrangères parentés aux Lannisters. Maison de Westeros ne jouissant pas d'une grande réputation auprès des habitants du Nord. Il n'aurait pas dû montrer la moindre faiblesse à son égard. Cependant, la douceur de Cassandre faisait tant plaisir au jeune Stark qui laissa échapper ses pensées les plus profondes. Rien n'avoir avec leurs premières interactions. Elle se montra plus ouverte, osant même des plaisanteries sur les nobles de la cour et s'exprima notamment son désir d'exploration de tous les coins et recoins de Westeros, des plaines désertiques de la péninsule de Dorne aux vastes étendues glacées du Nord, depuis le Neck jusqu'au Mur.

The Winter's TaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant