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Un mois après.

La ville est devenue un champ de bataille...plus personnes n'osent sortir, les écoles sont fermés, quelques commerce ouverts et ça, c'est dû à l'emprisonnement de Lasario depuis déjà plus d'un mois.

Les Rojas et les Quispés se livrent une guerre folle, des coups de feux retentissent constamment dans la ville.

Aux journaux, ils ne parlent que de ça. La police est intervenue son succès, apparemment ils veulent déployer les grands moyens.

Et ça me fait peur, peur pour Nélio, ça fait trois semaines que je n'ai pas de ses nouvelles, qu'il ne répond pas à mes messages et je ne peux même pas me rendre chez lui le voir.

La situation est critique. Tous les jours des civils victimes de balles perdues sont à déplorer, je mentirais si je disais que la ville commençait à en avoir marre, à les détester au plus haut point.

Je suis compatissant mais je comprends aussi cette guerre de gang. Tout ce qui m'importe dedans à vrai dire, c'est Nélio, le reste je m'en fous.

Il risque sa vie pour venger son frère, alors que lui ce connard, il doit sûrement se l'a coulé douce en prison.

J'ai trop le seum contre lui.

Je peux pas en 1 mois dire que je ne l'aime plus mais j'ai compris. J'ai compris que ça n'en valait plus la peine, de me mettre dans des états pareils alors qu'il en a rien à foutre de moi.

Donc, next.

Je passe à autre chose, 1 mois que je ne l'ai pas vu et que je ne lui ai pas parlé. Ça se passe plutôt bien...je m'efforce à pas penser à lui, à pas ressentir ce manque.

J'ai arrêté de m'isoler, faut dire que c'est le meilleur moyen pour penser à autres choses puis avec tout ce qu'il se passe, je me doit d'être proche de ma famille, même s'ils travaillent aujourd'hui à domicile, on est jamais à l'abris d'une balle perdu, même chez soit.

Bref, aujourd'hui pour l'instant c'est calme. Pas de bruit de pompiers, de polices, ni de coup de feu.

La porte de ma chambre s'ouvre sur mon père.

Papa : Bien dormi ?

Moi : Un peu et toi ?

Papa : Un peu, c'était vraiment insupportable ce soir. Je sais pas ce qu'ils attendent pour envoyer des gens plus compétents que ça pour arrêter cette guerre de gang.

Marío : Bonjour.

Il dit en apparaissant à côté de mon père, on le salut, je me lève de mon lit, ils s'en vont et je pars dans la salle de bain, me laver et me brosser puis je descends en au salon, je salut ma mère et vais prendre mon petit dej.

À la télé comme tous les jours, on ne regarde que le journal du matin au soir.

Des commerces pillés, des voitures cassées ou brûlées, quelques blessés, quelques morts...ça faisait longtemps qu'on avait eu ce genre d'affrontement dans la ville.

Faut dire que Lasario avait su entre autre maintenir une paix, certes instable mais présente. Y avait des affrontements mais pas comme maintenant, les civils ne subissaient pas, c'était des cas mineurs.

Mama : Cette ville devient de plus en plus invivable.

Papa : On aurait dû partir depuis longtemps.

Mama : Il n'est pas trop tard, je ne veux plus vivre ici et risquer la vie de mes enfants.

Un déménagement...

Criminal [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant