horreur mensuelle
lundi,
m'a soufflé dessus pour effacer mes cernes. au lieu de cela, ma douleur s'est essoufflée, et comme un brasier, embrasée.
mardi,
m'a expliqué que comme chaque nuit a son jour, chaque peine trouve son bonheur. et dans une vie pleine d'amour, on ne compte plus les douleurs.
mercredi,
s'est trouvé être une connasse. il m'a rendu cynique et aveugle, quand je devais être à l'écoute et juste. en ce jour, le soleil était bien trop brillant et le vent bien trop bruyant, alors j'ai décidé de les faire taire.
jeudi,
ma haine a brûlé le monde. l'a consumé et digéré. puis en attendant l'amour sur le bord du trottoir, je suis monté dans la voiture d'un psychopathe.
vendredi,
j'ai appris qu'il s'appelait Izoenn. lui aussi s'était perdu, sur cette terre bien trop vaste. trop vaste pour les fous que nous sommes. merci les étoiles mais, tous, sommes perdus d'avance aujourd'hui.
samedi,
m'a permis de faire connaissance avec lui. je regrette mes doutes passés et commence à vraiment l'apprécier. Izoenn est un bon gars, on ne le comprend juste pas. c'est vrai, de prime abord il peut faire un peu peur, mais la folie qui se reflète dans ses pupilles, n'est rien par rapport à ce qu'il me fait. mais j'aime le sentir prendre le contrôle.
dimanche,
m'a mis une claque en blouse blanche et les mains menottées. je semble être un cas pour la société. en me voyant les enfants pleuraient et les mères s'affolaient comme des animaux bien faibles. je n'ai pas eu le temps de sourire que l'on m'a balancé : « Izoenn, il est temps de te rendre, tu as fait bien assez de mal comme ça. »
ah oui c'est vrai. Izoenn c'était moi.
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quand l'horreur devient poétique
Poesíaparfois les maux se taisent. tout simplement car même l'horreur peut être poétique. (c'est un recueil de poèmes) lonely || justin bieber 31.10.2020 ©el