The first in fall in love loses..

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Maria se réveilla aux environs de neuf heures du matin, croyant être dans sa chambre, mais grande fut sa peur et sa confusion quand elle vit cette immense chambre dans laquelle elle se trouvait

- Où suis-je ?

Elle regarda un peu partout, mais il semblait avoir personne, et ce fut à ce moment-là, qu'elle se rendit compte de sa nudité sous ce drap. Peu à peu, les souvenirs de la soirée un peu trop arrosée d'hier, refirent surface

- Non non non non non non. Non... ne cessait-elle de répéter, se rappelant tout ce qu'il s'était passé

À peine, elle arrivait à croire. Elle avait suivi un inconnu jusqu'ici, et avait fait l'amour toute la nuit

Jamais auparavant un homme ne lui avait fait atteindre l'orgasme, mais avec lui,en une seule nuit, elle avait atteint au moins six orgasmes. Rien qu'en y pensant, elle en frissonnait

Pour un coup d'un soir, j'ai pris mon pied ça c'est sûr

Sur cette pensée, elle alla rapidement prendre une douche pour quitter les lieux le plus rapidement possible

*

Emri dans son bureau était assez occupé, quand il reçut l'appel de Frederico, s'inquiétant sûrement

- Allo Emri ?

- Oui

- T'es un connard toi ! Faire poiroter une meuf pour ensuite te barrer avec une autre, c'est du délit

- De quoi tu parles ?

- Tu n'as pas vu les journaux???

- Non. Qu'est-ce qu'il y a

- Laisse-moi donc te lire les grands titres.
Le milliardaire italien Emri Hofman en compagnie d'une mystérieuse demoiselle hier dans son club. Nouvelle amante ?

- Ein?! S'exclama Maria en voyant les grands titres

- Une chance qu'on n'ait pas vu son visage... murmura Emri à Frederico

- C'est qui elle ?

- Je ne saurai le dire, mais belle, elle l'est, c'en est même, surnaturel

- Sérieusement ?!

- Oui... répondit-il d'une voix lointaine, se rappelant cette nuit.

Il l'avait possédé de la plus douce des manières. Elle était si douce et fermée de l'intérieur...

Il savait qu'elle n'avait pas fait ça depuis bien longtemps, et si ce n'était pas le passage, il aurait juré qu'elle était vierge.

Quand il s'était réveillé le matin, il l'avait pris en photo juste pour garder. C'était bien la première fois.

Elle était si belle et paraissait si innocente ainsi endormie, avec ces cheveux bouclés qu'elle cachait sous une perruque, pourtant la nuit passée, c'était une tigresse.

Elle l'avait marqué partout, et si c'était une autre, il en aurait empêché, mais avec elle, il était tellement dans le niveau le plus haut du plaisir, que même si elle lui avait demandé des millions, il n'aurait refusé.

Qu'est-ce que je raconte

- Ça devait être une sacrée lionne vu comment tu es marqué sur le cou, et surtout comment tu penses à elle... intervint Frederico en faisant référence à ses marques

- Sacrée tigresse que j'ai bien envie de revoir.

- Une nouvelle amante ?

- Pourquoi pas.

*

Maria ne savait que penser de la situation actuelle. Elle avait couché avec un inconnu et ç'avait été sa plus belle expérience.

Comment interpréter ça ? Elle-même ne le savait, mais était bien heureuse de ne l'avoir pas vue ce matin.

Maintenant, elle était en taxi pour sa maison avec un seul but, tout raconter à sa meilleure amie, surtout pour le chèque qu'elle avait déchiré.

Elle va me tuer, mais bon. Je suis loin d'être une sainte, mais quand même pas une prostituée.

- Tu as ta tête dans tous les journaux ! Putain, je t'ai appelé mille fois, tu n'as pas répondu, et comme ci ça ne suffisait pas, tu es allé avec Emri Hofman, je ne sais où ! Tu as donc intérêt à tout me raconter, le plus lentement possible, sans louper le plus petit détail ! Avait dit Aïda, avant même que Maria ne franchisse la porte

C'est dans un rire de gorge qu'elles s'assirent dans le salon, prête pour des affairage sans interruption. Surtout qu'on était le dernier jour de la semaine, donc aucune ne travaillait

- Alors commençons par le début. Dit Maria toute rouge, tandis qu'Aïda ne demandait que ça.

Au fur et à mesure qu'elle racontait, elle pouvait voir le sourire de sa meilleure amie s'élargir, à savoir comment c'était encore possible, avec le sourire qu'elle avait auparavant.

- Où est le mot ?

- Euh... le voilà. Répondit Maria en le rendant à Aïda qui s'empressa de le prendre

- Désolé de n'avoir pas été là à votre réveil, mais j'ose espérer que je vous ai réchauffé comme vous l'aurez voulu... juste pour votre transport.

L'inconnu du soir.

Juste à entendre sa meilleure amie lire Ça, elle imaginait encore sa voix, et en eut la chaire de poule.

- Putain ! Il a dit pour le transport, pas pour avoir couché ensemble ! On parle bien d'une centaine de milliers, tu es folle Maria !

- L'important est que je me sois amusée non ?

- Oui mais...

- Mais rien. N'en parlons plus...

- Peut-être, mais la presse en a pour un bon moment avec toi, et s'ils arrivent à te démasquer...

- Non, il faisait très noir, en plus j'avais la perruque bien lisse que tu m'as offerte.

- C'est bien cela ta plus grande chance... Répondit Aïda toute souriante

- Merci ça m'a fait un bien fou... cette soirée

- Surtout avec lui n'est-ce pas ? Demanda sournoisement Aïda

- C'était ... et sans terminer, elle lâcha un soupire coquin toute souriante, avant de retomber lourdement sur Aïda

Toutes deux se mirent à rire, heureuse d'enfin commencer la semaine avec la pêche

- Il en avait une bonne ou ?

- Arrête Aïda! S'exclama Maria toute rouge dans un sourire, tandis qu'Aïda riait sournoisement

Un parfait étalon