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- Si... répondit Emri en souriant légèrement, alors qu'elle était comme statufiée

Maria le regardait craintivement, les mains tremblantes, ne sachant que faire

Il était plus beau que ce qu'elle s'était imaginée. Même en journal, il n'était pas aussi beau que maintenant, et c'était à se demander comment c'était encore possible.

C'est donc avec lui que j'ai passé ma plus belle soirée sexuelle ?

C'était donc réel.

- Vous feriez mieux de déposer mon café.
Ce n'est pas tout, mais j'ai bien envie d'en boire... reprit Emri dans un regard si provocateur, qu'elle faillit s'étouffer

Sans brancher et en calmant sa respiration, elle alla déposer ce qu'elle avait en main, sans un regard pour lui, voulant sortir à tout prix.



Emri la regardait partir avec un sourire si dangereux, qu'il s'en étonnait lui-même

Maria, les mains tremblantes, étaient en quelque sorte heureuse de quitter le territoire du lion, telle une gazelle le serait, mais elle déchanta vite quand



- C'était trop facile... murmura-t-elle



- Effectivement. Répondit-il en se levant royalement


- Ouvrez cette porte, je veux sortir ! S'exclama-t-elle sans se retourner, le cœur battant comme ce n'était pas permis, priant d'être en train de rêver.

- Comme ça vous avez un avis bien déplaisant de nous... parla Emri en s'approchant dangereusement, mais lentement

- J'ai été un peu dur, mais

- Mais quoi ?

- Je ne le pensais pas vraiment... répondit Maria, toujours de dos, nerveuse, les lèvres pincées

Elle pouvait le sentir maintenant proche, et avait tout un tas de picotement

- Je n'en ai pas assez dans le pantalon de ce que j'ai cru comprendre aussi

Tu ne pouvais pas la fermer tout simplement Maria!

Toute rouge de honte, elle n'en plaça une

Que pouvait-elle dire ?

Rien.

- Vous n'avez plus de parole là-dedans ? Demanda Emri tout juste derrière elle, maintenant

- Je. Je ne le pensais pas... bafouilla Maria toute transpirante, malgré le froid qu'il y avait

- Je me doute bien, vu comment vous gémissiez cette nuit-là... murmura-t-il à son oreille en traçant un sillon depuis sa colonne vertébrale, jusqu'à ses hanches, laissant des frissons incontrôlables

- C'était une nuit dédiée à ça n'est-ce pas ? Demanda-t-elle en se retournant pour la première fois, confrontant d'un regard qui se voulait confiant, mais qui redescendit rapidement

- Effectivement et j'ai aimé. Répondit-il en fondant sur ses lèvres

Sans résister, elle répondit. Après tout, c'était sur lui qu'elle fantasmait, alors pourquoi jouer les dures maintenant

Elle pouvait sentir ses mains redescendre dangereusement sous cette jupe de travail, sans toute fois quitter ses lèvres

Ils s'embrassaient comme si rien existait et se foutaient de tout. Aucun des deux ne pouvait nier cette attirance sexuelle qu'il y avait entre eux

C'est donc sans protester qu'elle se laissa soulever tout en croisant ses pieds autour de ses hanches, avant qu'il ne la plaque contre les vitres, heureusement floutée.

Il l'embrassait langoureusement, et au fur et à mesure, ça devenait plus dangereux. Sans crier garde, il monta sa jupe de travail en ouvrant sa braguette sur ce qu'il fallait

Sachant ce qui allait se passer, elle s'agrippa un peu plus à lui, et c'est en poussant légèrement ses sous-vêtements, qu'il la pénétra de toute sa longueur. Dès leur contact, elle se mit à gémir à tue-tête, et quand il la pénétra, elle cru jouir sur le champ.

C'était si intense, si fort et si doux, qu'elle retomba lourdement sur ses épaules à lui, avant qu'il ne commence ses longs va-et-vient.

Elle pouvait l'entendre grogner dans son cou, en accélérant peu à peu

Elle était très proche et lui aussi. En s'impliquant juste un peu, elle leurs permis d'atteindre l'orgasme dans des gémissements et des grognements mêlés

Elle respirait comme cheval, tandis qu'il la rhabillait tout fier de lui

Il l'installa sur les fauteuils pour mieux revenir sur elle

Elle descendait à peine de cet orgasme fulgurant, quand elle le senti encore plus sur elle, entre ses jambes

Il l'embrassa à pleine bouche en lui malaxant les seins

- C'est impossible de nier ce qu'il se passe entre nous... murmura Emri en malaxant avec un peu plus de force, ce qui la faisait gémir encore plus.
C'est bien pour ça que j'ai un marché à vous proposer ma belle.

À cette phrase, elle se redressa légèrement, les joues rouges et chaudes, comme ce n'était pas permis, alors qu'il était assis royalement à la regarder avec insistance.

- Quoi ? Demanda-t-elle en se rhabillant correctement

- Je veux que vous soyez mon amante.
Ce sera un peu comme le premier à tomber amoureux perd.

- Comment ?

- On n'a pas le droit de tomber amoureux. Et si ça arrivait, on arrêterait tout

- Je ne tomberai jamais amoureuse d'un homme tel que vous. Vous êtes bien trop prétentieux.

- Et vous trop malpolie idiote. Répondit-il du tic au tac

Elle le foudroya du regard avant de mieux se lever, tirant un peu ses vêtements avant de vouloir sortir

- On m'ouvre ?

- Je n'ai pas fini avec vous... répondit-il en se caressant le menton.
Il faut dire que je suis insatiable, j'ai tout le temps envie de vous

- Dommage, moi, j'ai eu ma dose, et je ne pense pas que ce soit l'endroit approprié pour

- C'est vrai. Une voiture viendra vous chercher ce soir aux environs de sept heures, tâchez d'être à l'heure

- On verra

Et sur cette phrase, elle sortit en lui lançant un regard si mystérieux, qu'il ne put que sourire en se pinçant les lèvres

Il y a bel et bien quelque chose de très sexuelle entre nous ma belle

The first in fall in love loses..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant