The first in fall in love loses..

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- Alors, où se trouve mademoiselle Cruz... criait Aïda en bas comme une furie, la réveillant

Elle souriait déjà de comment sa meilleure amie allait lui sauter dessus, quand elle la verra

- Dans ma chambre ! Cria Maria, et il n'en fallut pas plus à Aïda qui montait à la seconde

Elle souriait déjà tout en s'étirant, donc, ne vit pas venir Aïda se jeter comme une folle sur elle, toute souriante.

- C'est toi la meilleure !!!! S'exclama Aïda en la serrant contre elle.

Maria riait aux éclats avec toutes les chatouilles que lui faisait sa meilleure amie

- Alors, comment il était ? J'imagine sa tête !!! Criait Aïda euphorique.
Ce fut ainsi qu'elles passèrent toute leur nuit à se raconter leur journée, particulièrement Maria, sous l'œil fier et amusé de sa meilleure amie

*

Maria le lendemain matin se réveilla aux environs de sept heures, croyant avoir perdu son boulot après sa réaction d'hier

Ayant mieux repris ses esprits, elle voyait maintenant sa bourde et se demandait pourquoi avait-elle autant abusé... surtout en y mêlant Hofman.

Après, c'est à cause de lui tout ça.

Après une douche bien méritée et s'être brossée les dents, elle alla prendre son petit déjeuner. Aïda aurait voulu rester avec elle, mais elle l'en avait empêché en lui promettant d'aller à l'hôpital pour ses essoufflements répétitif dans la journée d'hier

Tout ça à cause d'un idiot de milliardaire

À peine elle toucha son petit déjeuner, qu'elle reçut l'appel de son patron

Ce n'est pas trop tôt.

Elle décrocha à la deuxième sonnerie, attendant son renvoi

- Allo ? Maria ?

- Bonjour monsieur

- Où es-tu ? Tu ne te sens toujours pas bien ou tu penses prendre ta journée comme hier ?! Sans prévenir encore !?

- Ein ?

- Tu m'as très bien entendu ! Tu attends quoi pour venir travailler ?

- Euh. Je croyais que...

- À voir le pourboire que t'a laissé wegner, il faut croire que tu as assuré hier. Fait au plus vite pour venir, dans le cas contraire, ton pourboire sera divisé en deux.

Pourboire ?

- J'arrive dans moins de dix minutes... Répondit Maria, surprise, avant que son patron ne raccroche

Elle était choquée.

Il ne l'avait pas viré, ce qui voulait dire qu'il n'avait rien dit à son patron... en plus, il avait laissé un pourboire??

Il fallait mieux qu'elle comprenne tout ça.

- Allo ? Ça va ?

- Oui... devine quoi ??

- Quoi ???

- Devine !

- Idiote, je ne suis pas forte dans ce genre de truc, tu sais !

- Il n'a rien dit...

- Ein ?

- Il n'a rien révélé, donc, je vais au travail comme ça ! Et le comble!!

- Quoi??? Encore??

- Il m'a laissé un pourboire, d'après ce que m'a dit Michel

- Jure, c'est un fou. Il me fait craquer déjà...!!! Il est trop gentil en vrai... dit Aida

Dans un rire joyeux, Maria mit fin à la conversation, maintenant qu'elle était devant le restaurant

Elle descendit immédiatement du taxi, et se rendit au restaurant où elle put voir son patron lui faire signe depuis sa position habituelle.

- Alors, on se fait désirer avant de venir ?

- Bonjour, je vais très bien, merci de demander 

- Passons ! Wegner t'as laissé un pourboire de mille dollars.

- Vraiment ??

- Ce n'est pas tout, mais on a encore un client particulier qui demande à être servis par toi

- La serveuse des milliardaires... murmura Ania dans un sourire complice en passant

- Non mais... voulut se défendre Maria

- Allez au boulot ! La coupa son patron

C'est donc loin d'être informée de la situation, qu'elle alla porter son uniforme, pour voir de plus près, qui était encore cette personne dans le salon privé.

- Quelles sont les commandes ? Demanda-t-elle une fois habillée

- Un café

- C'est pour un café qu'il a attendu que je vienne?!!!

- Non, ne te donne pas des ailes. Répondit nonchalamment son patron.
Il est juste venu à un moment près

- Je vois... c'est donc pour lui qu'il y a tous ses gardes devant ??

- Ouais

- D'accord, j'y vais alors

Dans un empressement, elle alla prendre le café et se dirigea vers le salon privé qu'avait occupé wegner la dernière journée.

Et si c'était lui???

Non impossible.

Pas après ce que j'ai fait hier.

Mais ça prendrait quand même tout son sens.

Les gardes, sa demande à être servis par moi... le salon privé...

Non mais c'est logique...

Elle était devant et espérait de tout cœur se tromper

Les gardes comme hier qui n'étaient pas les mêmes, malgré leurs grands costumes, se poussaient pour mieux la laisser passer.

Elle entra et...

- Il paraît que je tombe à pique...

- Nonnnn... pensa-t-elle à haute voix

- Siiii... répondit celui en face d'elle, la déstabilisant

C'était sa voix, c'était

Emri Hofman