The first in fall in love loses..

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- Après vous... avait-il dit en lui laissant le passage, quand ils arrivèrent dans la salle à manger

C'était tellement beau et sophistiqué, qu'elle commençait à se sentir mal à l'aise

À voir dehors, on ne pouvait pas vraiment savoir le nombre d'étages qu'elle comportait, mais elle en donnait deux maximums.

C'était une maison pour riche jeune célibataire. La maison rêvée de tout jeune au fait

- C'est ici que vous vivez ? Ne put-elle s'empêcher de demander

- C'est petit pour moi, vous ne trouvez pas ?

- Effectivement.

- J'y viens parfois. C'était un cadeau de ma mère à mes dix-huit ans.
Elle signifie beaucoup pour moi cette maison, et peu connaissent son existence. Une seule personne en vraie.

- Qui ?

- Frederico, et maintenant, vous

- Je vois. Je devrais m'excuser pour

- Un autre jour, pour le moment, asseyez-vous... la coupa-t-il, avant de lui tirer une chaise

Elle s'y assit tranquillement, avant de le voir s'installer près d'elle.

Ils étaient en bout de table, donc, il put être sur la chaise principale de la pièce

Dans toute sa grandeur, il s'assit sans la lâcher du regard, avant de croiser ses mains sous son menton, avec la table pour support, la fixant mieux.

- Vous êtes magnifique... ne put-il s'empêcher de dire

Elle sourit les joues rouges

- Les chocolats vous ont plu ?

- Ils étaient royalement délicieux, je les ai adorés... répondit-elle un peu trop fort, se rappelant ces merveilles qui avaient même mis Aïda d'accord.

Voyant qu'elle était allée un peu trop fort, elle murmura

- Merci... les joues rouges de honte, de s'être emportée. 

Elle pouvait voir un étirement de lèvres, avant qu'il n'incline légèrement la tête

Sur l'instant, elle vit ce qui devait sûrement être les mets, arriver

Il avait quelque chose de très mystérieux ce soir.

Comme s'il préparait une surprise... ou

- Je ne vous ai pas trop manqué, j'espère.

Terriblement.

- Non. Je me disais que vous avez sûrement trouvé mieux, vu comment on s'est quitté la dernière soirée.

- À propos

- Ne vous inquiétez pas... le coupa-t-elle.
J'ai bien compris, et vous aviez totalement raison.
Rien ne se passera entre nous si ce n'est le sexe... je n'ai pas

- Ma

- Non. Laissez-moi terminer.
Je n'ai pas le droit de vous dire que faire. J'ai accepté ce jeu juste pour le plaisir, il n'y a aucun soucis. En retour, vous devez me respecter et rien d'autre 

Elle l'entendit expirer légèrement, et dans une sérénité qui lui était propre, inclina la tête

- Bon appétit... dit-il et sans tenir compte de son déchirement de cœur, elle dina

Elle était bien-sûre brisée par ses propres mots, pourtant, ne devait pas l'être

Pire, elle aurait voulu en quelque sorte qu'il la contredise d'une manière ou d'une autre.

Elle avait espéré, mais à croire qu'elle avait vu juste

Jamais elle ne pourrait être plus qu'une " Simple amante... "

En réprimant un sanglot, elle mangea la tête dans son assiette sans rien montrer de ses émotions. Il ne fallait pas qu'il la voie triste, car s'il la soupçonnait de ressentir quelque chose pour lui

Ce qui est faux

Elle perdrait

Après, qu'avait-elle à gagner ? De l'argent ? Elle s'en foutait.

Ce qu'elle allait perdre c'était sa présence à lui... ses caresses, ses regards.

Ça en valait le coup... se disait-elle

Elle était célibataire et avait pu trouver quelqu'un pour ses désirs et plaisirs, sans être dans une relation. À n'importe quel moment il pouvait se marier et elle aussi, mais à quatre-vingt pour cent (80 %) de chance, ça allait être lui.

Comment allait-elle se reconstruire ?

Allait-elle l'oublier??

Vais-je arriver à me séparer de lui ?

- Je peux savoir à quoi vous pensez ?

- À la vie.

- De qui ?

- Personne... répondit-elle, avant de terminer son dîner

Emri pouvait la voir tracasser, mais par quoi ?

Il ne le savait ou du moins, ne voulait pas se donner raison sinon, ça paraissait évident

Il préféra terminer son dîner sans en dire plus

- Suivez-moi... dit-il une heure plus tard.

Ils avaient terminé leur dîner, et avaient même échangé un peu. Elle avait même ri quand il avait raconté la tête de Frederico une fois qu'il s'était fait gifler par une meuf.

Tout était calme et apaisant.

Elle le suivait sachant très bien où ils allaient

Ils prirent un ascenseur dans lequel il ne tenta rien... même pas un baiser.

Bizarre

Elle était déjà toute émoustillée et très excitée

Ils sortirent tout en empruntant un couloir magnifiquement décoré

Il y avait qu'une seule porte au fond.

Sans en dire plus, elle se laissa guider jusqu'à cette fameuse chambre qu'elle découvrit toute abasourdie

- Whaou... ne put-elle s'empêcher de murmurer, tandis qu'Emri souriait, fier de cette chambre

Il y avait tout ce qu'il fallait pour un jeu sexuel des plus érotiques.

Déjà les bordures du lit étaient soutenues par de grands bois rouges, où on pouvait attacher quiconque

La lumière était toute rouge, et plus elle avançait, plus elle écarquillait les yeux

La vue sur l'extérieur était parfaite. Les belles lumières scintillaient joliment et

Avant de terminer sa contemplation, elle entendit la porte se boucler

- On y est... put-elle entendre faiblement derrière elle, mais assez fort pour réveiller tout ce qui était endormie depuis leur dernière soirée

Dans un sourire plus sournois que coquin, elle se retourna, le regardant avec folle envie, prête