The first in fall in love loses..

♡25

Maria se réveilla de bonne heure avec un temps sombre, annonçant une bonne pluie, alors qu'il était six heures et demie du matin

Il était royalement couché à dormir paisiblement, la serrant comme elle aimait

Elle sortit dans une discrétion hors norme et pût faire tout ce qu'elle avait à faire, pour sortir une demi-heure plus tard, dans une belle robe pull à col roulé noir. Pour une fois qu'elle avait une bonne raison de piocher dans ses vêtements à lui, elle préféra piocher dans les siens. 

Elle alla à la cuisine dans un vêtement tout chaud, préparer pour les deux hommes de la maison en plus d'elle.

Vu comment ils avaient bu dans la soirée, c'était mieux de faire un petit déjeuner extrêmement copieux pour tous.

Ce n'était pas vraiment pour la gêner. Elle en avait l'habitude, mais eux, avec tous ces abdos, allaient faire une multitude de séries d'exercice pour brûler "Les calories" contenues dans ce petit déjeuner, car elle avait mis un peu de tout.

- Ce que ça sent bon par ici.
Maria ?

- Oui, je suis là...  Répondit-elle avant d'installer Frédérico et de lui proposer tous les différents mets possibles

Elle put voir des secondes plus tard, Emri sortir du couloir tout en la cherchant des yeux. Elle aimait bien quand il faisait ça.

Ils n'étaient pas amoureux, mais juste attaché l'un à l'autre... se mentait-elle, sans cesse

- Asseyez vous, j'ai fait vos petits déjeuners

- Tu n'imagines même pas à quel point c'est délicieux, mais une fois terminée

- C'est la salle de sport directe... Répondit Emri dans un sourire, avant de faire une accolade à son ami et d'embrasser Maria sur le front, ce qui la rendit toute rouge

- Ce qu'ils sont mignons...  Intervint directement Frederico tout souriant

Emri ne pipa mot et Maria non plus. Ils étaient gênés, mais essayaient de ne rien montrer

- J'aurais bien voulu un baiser sur le front moi aussi... renchérit-il, ce qui fit pouffer Emri et rire Maria

- Cherche-toi une femme Frederico.

À cette phrase, Maria eût des frissons et ne voulant pas rentrer dans une illusion sans précédent, s'assit.

Parce que t'en a trouvé toi ? Voulut demander Frederico mais était-ce le bon moment ?

Il analysait la situation

Son meilleur ami sirotait son café, les yeux perdus sur elle, à la détailler amoureusement.  Mais allait-il enfin reconnaitre ? Quant à elle, ce n'était pas bien compliqué de savoir, vu comment elle rougissait là maintenant

C'était la première fois que son meilleur ami semblait heureux avec une femme. Si attaché...  Si amoureux...  Si dévoué. Mais allait-il admettre ?

Les chances étaient plutôt pas mal, car il n'allait pas mentir, mais plutôt esquiver, et ça, c'était bien-sûr s'il répondait.

C'était très probable qu'il ne réponde pas, mais il fallait qu'il essaye au moins, espérant avoir une réponse qui leur fera fermer ce jeu de merde pour une véritable histoire d'amour, parce qu'elle, comparée aux autres filles, était naturelle et hyper belle ainsi. C'est donc d'un coup, où tous prenaient leur petit déjeuner, qu'il demanda

- Parce que toi, t'en a trouvé ?

- Oui. Répondit Emri du tic au tac.

On aurait dit qu'il attendait cette question depuis

Emri avait pu voir sa bourde, mais après, il s'en foutait

Quand il s'était réveillé le matin et qu'il ne l'avait pas vu dans ses bras, il s'était senti mal et si vide.  Il ne comprenait pas comment elle pouvait partir comme ça, alors que lui était en train de dormir sans s'en rendre compte. Il s'était donc promis de la serrer encore plus cette nuit

Toute cette réflexion le poussa à avouer. C'était bien plus qu'une attirance purement sexuelle entre eux.

Il regrettait tellement de ne l'avoir pas proposé de sortir ensemble au lieu de ce stupide jeu !

Elle était bien la seule qui arrivait à le faire sourire et à lui faire perdre la tête ainsi...  Il voulait toujours être là avec elle.  Toujours la toucher, la serrer, la sentir.  Rien que d'y penser, il en souriait

Elle était si naturelle, belle avec cette pureté d'enfant ancrée en elle

C'était une magnifique fleur dans son désert à lui, emmenant son doux parfum et son rayon de beauté dans son immense désert de sentiment laid et vide malgré sa petitesse. Il avait perdu... 

- Et qui est-ce ? Se risqua à demander Frederico

Emri pût voir Maria trembler des mains, sûrement pensant qu'il allait se débarrasser d'elle, maintenant qu'il avait trouvé celle avec qui il fondera une famille, comme le stipule leur contrat, mais elle se trompait, car lui avouait haut et fort... 

Je n'ai d'yeux que pour elle

- Excusez-moi...  Voulut sortir de table Maria pour ne pas pleurer devant eux, croyant avoir tout perdu

Qu'allait-elle devenir maintenant qu'il avait trouvé une femme ?

Elle allait essayer de reprendre une vie où il n'y sera pas, mais à voir, c'était impossible

- La seule femme de cette pièce.