The first in fall in love loses..

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- Où est-elle ? Demanda Frederico froidement au garde qui lui montrait une salle d'opération où personne n'était autorisée à part les intimes

Il regardait juste derrière pour voir Emri qui n'arrivait même pas à en placer une, ne demandant qu'à la voir.

Rien de plus.

- Vaut mieux que tu t'asseyes.

- Elle va bien n'est-ce-pas ? Demanda Emri d'une petite voix si froide que tous les gardes présents eurent les poils dressés

- J'espère... Répondit sincèrement Frederico l'incitant à s'asseoir

Emri le fit sans lutter, attendant avec impatience sa petite fleur.

- Où sont la voiture et le chauffeur ? Demanda Frederico à l'un des gardes présents

- Le chauffeur n'a pas survécu. La voiture est dans un piteux état.

À cette phrase, Emri ne pipa mot.

Le plus dur était qu'il n'était même pas en faute.

Ils avaient été percutés par un chauffeur de poids lourd saoul, qui était pour le moment en prison, ce qui énervait au plus haut point Frederico qui aurait aimé le récupérer à temps, si la situation empirait dans cette salle d'opération.

Heureusement qu'ils avaient été suivis par ses gardes à lui qui avaient réagi et appelé les secours vite fait

Le simple fait de la savoir blessée ou même gisante sur le sol, lui faisait si mal qu'il faillit lâcher un sanglot douloureux, mais Aïda arriva en larme sur le champ.

- Où est-elle ? Où est Maria... Disait-elle sans cesse à Emri qui ne savait que dire.
Dite moi qu'elle va bien je vous en supplie... Dite

- Nous n'en savons rien pour le moment, mais s'il vous plait ne pleurez pas. Elle va sûrement bien... La rassura Frederico et cette voix la rassura tellement qu'elle vint à lui, les yeux tout rouges, pour du réconfort

- Elle venait me chercher pourtant je lui avais dit de ne pas venir ! J'avais ce mauvais pressentiment, mais elle ne m'a pas écouté. Elle ne m'a pas écouté !

À cette phrase, Emri et Frederico se regardaient sans rien dire

Qu'est-ce que ça signifiait ? Pourquoi avaient-ils tous eût ce mauvais pressentiment ? Ne cessait de se demander Emri sans pour autant parler

Il essayait de se contrôler. De ne pas paniquer. Elle allait sûrement bien. Sûrement

Une demi-heure plus tard, alors que Frederico discutait du mieux qu'il pouvait avec Aïda pour lui changer les idées, le médecin sorti.

Ce fut le silence complet

Emri essayait de calmer les battements de son cœur, mais c'était sans effet

Il avait peur.

Seul Frederico s'approcha tout doucement du médecin qui avait une mine des plus pitoyables et ce constat laissa Emri perplexe.

Allait-elle bien ?

Il était silencieux, voulant parler à personne si ce n'est à elle. Rien ne l'importait plus qu'elle, à ce moment précis, mais la peur l'avait paralysé

Il pouvait voir Frederico discuter avec le médecin et le maudissait pour son expression fermée. Il ne pouvait rien lire sur son visage

Aïda elle, n'arrivait par contre-pas, à cacher sa peur, bien au contraire, elle était toute tremblante, assise juste en face de lui à se ronger les ongles en récitant des paroles. Comme des prières...

C'était pour lui, pas le moment.

La discutions ne semblait pas vouloir se terminer du côté de Frederico et du médecin, bien au contraire.

Emri inspirait rarement tout en se calmant. Il fallait qu'il se calme. Elle allait sûrement bien.

- Bien... Termina tranquillement Frederico avec le médecin qui reparti en saluant de la tête Emri, qui n'en dit rien.

Toute façon, s'il n'avait pas sauvé sa femme, c'était un homme mort et ça, il le savait.

Frederico transpirant, se retourna pour mieux les regarder, alors que seul Aïda arrivait à le regarder, mais avec une telle frayeur et une telle appréhension qu'il voulut en finir

- Elle s'en est pas sortie.
Maria est morte.

Emri attrapa sa poitrine douloureusement, alors qu'une larme des plus douloureuses descendait

Le cri de douleur de Aïda déchira tout le monde dans le couloir, même les gardes

- Elle ne peut pas mourir ! Murmura Emri avec les larmes qui dévalaient

Son cœur en était meurtri. Il avait si mal qu'il n'arrivait pas à arrêter les larmes

Pas toi petite fleur, je t'en supplie. Tu es là, en vie, je sais...

Ne me laisse pas seul, j'en mourrai...

Ramenez là moi je vous en supplie.

Emri dans un sanglot déchirant, serra ses poings avant de prendre sa tête entre ses mains, récitant encore et encore cette phrase. Il ne pouvait vivre sans sa petite fleur