♡24

10.5K 799 5
                                    


Maria apportait leur dîner quand elle entendit du bruit à la porte

Qui ça peut être pour qu'il aille de lui-même, en plus dans cette pluie ??

Toute curieuse, elle déposa les mets sur la table du salon, tandis que les rires de deux hommes approchaient. 

Non... Wegner... 

- Bonsoir Maria.  Comme on se retrouve.

À cette voix, elle resta figée quelque seconde avant de se reprendre

Elle se rappelait leur dernier échange et en avait plus honte, que peur

- On ne me répond pas ?

Elle recula de deux pas maintenant qu'il était tout proche d'elle, avant de chercher Emri des yeux, mais celui-ci ne disait rien et avait l'air de s'amuser même de la situation, tandis qu'elle transpirait à grosse goute.

- Vous avez l'air moins bavarde que la dernière fois, très chère...  Reprit-il en allant s'asseoir sur un canapé non loin

- Je suis désolée pour la dernière fois, je ne pensais pas vraiment... 

- On dit bien que ce qui sort de la bouche est ce dont déborde le cœur, donc très chère, je vais faire exprès de vous croire. Toute façon désormais, je ne peux rien faire, vu l'importance que tu as aux yeux du mec devant...  Répondit-il simplement en faisant référence à Emri

Celui-ci ne laissa rien paraître, tandis qu'elle ne voulait pas comprendre le vrai sens de cette phrase

- Alors passons...  Intervint Emri en venant près d'elle et de s'asseoir.
Apporte une troisième assiette Maria et aussi une bouteille de vin. 

- D'accord. 

Elle s'en alla, apaisée d'avoir en quelque sorte parlé avec Wegner

Au moins tout est réglé. 

- C'est une bombe cette femme putain ! Comment ne pas vouloir rester avec elle dans ce temps que d'aller au boulot

- Ça tu peux le dire...  Répondit Emri franchement, avant de s'asseoir dans le canapé d'en face, les faisant bien rires

Maria pouvait les entendre rire et ça lui faisait en quelque sorte plaisir de le voir ainsi décontracté

Il était toujours serein et impassible de ce fait, le voir et l'entendre rire comme il le faisait avec elle et à présent, la rendait aussi heureuse.

Elle ne saurait comment expliquer, mais c'était ainsi. 

- Alors pour la soirée qu'y a-t-il de prévue ? Demanda Frederico tout chaud, maintenant qu'il avait bu un verre de whisky

Maria était assise entre les deux hommes, assez confuse, sur un canapé pas loin

Elle avait bien proposé d'aller en chambre pour mieux les laisser, mais Emri avait refusé pour une raison qu'elle ignorait, conclusion, elle était là dans cette fraicheur et, cette forte pluie dehors, n'arrangeait rien.

- Alors Maria, tu prends un verre ? Tu verras, tu auras moins froid... dit Frederico en lui servant un verre

- Pas moyen de boire ça, tu es fou ? Intervint Emri

- Juste un petit peu...  Intervint Maria.
J'ai froid.

- Je peux vous réchauffer à ma manière, mais boire ça, vous allez être saoule dès la première gorgée

Maria sourcils écarquillés faillit s'étouffer après cette phrase, les joues rouges, toute honteuse de la présence de Frederico

Voyant sa tête, Emri parti dans un fou rire accompagné de très près par Frederico, comme s'ils s'étaient entendus pour se moquer d'elle, ce qui la rendit encore plus rouge

- Ça ne se fait pas de vous moquer de moi ainsi...  Se plaignit-elle

- En plus d'être belle, vous êtes très mignonne avec cette âme d'enfant très chère. J'aurais bien voulu avoir une femme comme vous, pour la faire mienne. Pour toujours... 

À cette phrase, Emri faillit s'étouffer en même temps que Maria

Qu'est-ce qui lui arrive à ce fou de dire pareille bêtise devant elle. 

- Frederico... Voulu l'avertir Emri du chemin dangereux qu'il prenait, car elle pourrait être blessée, du simple fait que lui, la veuille que pour le plaisir, alors que l'autre la voudrait bien pour femme. 

- Cessez de faire les enfants tous les deux...  Termina Frederico laissant chacun perplexe

Tous les deux refusaient de comprendre ce que voulait insinuer Frederico et ce fut ainsi toute la soirée

Ils parlaient d'un peu de tout et jouaient comme des enfants

Au fur et à mesure que les heures passaient, tous les trois en apprenaient un peu plus chacun sur l'autre et s'attachaient sans s'en rendre compte.

Maria riait sans se gêner et c'était ainsi pour tous les trois. On aurait dit des enfants réunis

Il ne manque que Aïda pour parfaire cette soirée.  Elle s'entendra trop bien avec Frederico

Ils ont tous les deux les idées les plus dérangées de la planète. 

- Bonne nuit les tourtereaux...  Lâcha une dernière fois frederico, avant de s'en aller dans un fou rire, heureux de les voir ainsi gêné

S'il mentait, ça n'aurait rien dû leur dire, mais là, c'était toute autre affaire. Voir son meilleur ami même, gêné le laissait assez surpris.

Il y a donc deux perdants dans le jeu.

Je peux bien les aider à avouer

- Ouais. Je peux faire ça...  Murmura-t-il en regagnant sa chambre

The first in fall in love loses..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant