Un Rayo de Sol ( Serquel )

35- VS

《 Point de vue Sergio 》

Après notre poignée de main, je décidai d'annoncer le plus important à Martin.

S. "-Cependant, tu te doutes
qu'organiser ce braquage à nous tout seuls est impossible.
J'ai donc dû ramener la bande.
Ils attendent tous dehors."

M. "-Je vois. Je n'avais donc pas vraiment le choix à ce que je comprends !
Vous êtes combiens ?"
Me demanda mon ami.

S. "-Nous sommes dix :
Deux couples, trois célibataires et trois enfants, dont deux en bas âge."

M. "-Ah oui, vous venez vraiment en famille vous !
Bon, il devrait y avoir assez de chambres pour tout le monde.
Je suppose que les trois gosses vont dormir avec leurs parents ?"

S. "-Seulement les premières nuits je pense.''

M. "-Très bien. Tu connais le monastère, tu sais où se situent les chambres !
Vu mon état je ne sais pas si c'est une bonne idée de sortir, je vais juste effrayer les mômes..."
Murmura t-il avec un petit sourire.

S. "-Je comprends. Dans ce cas on se croisera demain au petit-déjeuner je suppose ?
Et aurais-tu un moyen de contacter
Viktor et Hovik ?"

M. "-Oui je dois les avoir dans mon téléphone, je les contacte demain à la première heure."

J'acquiescai et m'apprêtai à sortir de la pièce quand je me souvins d'une dernier chose.

S. "-Martin ? Une dernière chose."

M. "-Dis moi."

S. "-Tu dois choisir un nom de ville."

M. "-Palerme, pour la beauté de la Sicile."

Je hochai la tête avant de lui souhaiter une bonne nuit et de rejoindre la sortie du monastère.

À peine avais-je mis le pied dehors que Sol couru à ma rencontre, manquant de tomber plus d'une fois.

So. "-PAPA ! PAPA !"
S'écria ma fille.

Je lui fit un grand sourire avant de la soulever immédiatement dans les airs.

S. "-Bébé ! Devines qui va aller au lit dans 20 minutes ? "
Je lui demandais.

So. "-Pas moi, je suis pas fatiguée !"

Je haussai un sourcil.

S. "-Toi non, mais maman, Paula et moi connaissons une petite fille qui nous a beaucoup fatigués dans l'avion !
Alors c'est non négociable."

Cette dernière fit une petite moue boudeuse mais décida de se taire.

《 Point de vue Raquel 》

Alors que je commençais à décharger les valises du bus avec l'aide des autres membres de la bande, Paula se rapprocha de moi.

P. "-Maman ? Pourquoi on est là ?"

Je resta interdite devant sa question, pourtant si simple.
Comment expliquer à une petite fille que ses parents et sa famille s'apprêtent à braquer une banque ?

Helsinki vint alors à ma rescousse :

H. "-Paulita ? Viens voir tonton Helsinki."
Lui demanda mon nouvel ami en faisant signe à Paula de se rapprocher.

Cette dernière s'exécuta immédiatement et partit dans les
bras de son oncle.

H. "-Écoutes moi.
Hier tu nous as dit que tu nous avais déjà tous vu à la télévision.
Est-ce que tu sais pourquoi ?"