Un Rayo de Sol ( Serquel )

31-La Discussion

《 Point de vue Tokyo 》

J'observe la bande, toujours en train de s'amuser avec les deux petites filles du Professeur et de l'Inspe... Lisbonne.
Je me sens tellement coupable.
C'est de ma faute, tout ça, j'ai gâché leur bonheur, ils avaient tous une belle vie, pleine de soleil et de joie et moi,
moi j'ai tout gâché.
J'ai tout gâché en me lassant trop vite de cette belle vie sur une île sauvage avec Rio.
Et maintenant il est je ne sais où, probablement en train de subir les pires actes de cruauté et de torture jamais inventées.

Je tournai la tête et aperçue Lisbonne, en train de rire avec Nairobi et Helsinki, Paula toujours dans les bras de ce dernier.
Le Professeur, quand à lui était en train de discuter avec Denver et Stockolm de Cincinnati.
Enfin.
Le Professeur ESSAYAIT de se concentrer sur la discussion, mais ce dernier dévorait sa compagne des yeux.
J'observai la scène en souriant.
Voir cet homme amoureux était bien la dernière chose que je m'attendais à voir un jour.
Je regrette déjà mon comportement d'hier soir.
Je m'en veux d'avoir à moitié insulté Le Professeur, il n'a pas choisi d'être amoureux, si on peut dire ça comme ça.
Et Lisbonne.
Je regrette aussi.
Jusqu'à ce matin je ne pouvais m'empêcher d'avoir encore des doutes sur sa sincérité et son amour envers le Professeur.
Mais quand je l'ai vu avec lui, tout à l'heure, en train de cajoler leurs deux petites filles ensembles comme si c'était deux choses précieuses, cela m'a paru comme une évidence.
C'est ce qu'ils ont dû penser, eux aussi, que malgré tout les obstacles et toutes leurs différences, cet amour était possible.
Je finis par me promettre d'aller m'excuser à Lisbonne plus tard dans la journée, avant de rejoindre la bande.
Alors que je marchais, j'entendis des petits pas derrière moi.

Je me retourna et découvrit Sol, en train de m'observer de ses deux grands yeux café, identiques à ceux de sa mère.
Je m'agenouillai devant elle.

T. "-Comment ça va petite princesse ?"

So. "-Ça va, mais je suis fatiguée moi !"

T. "-Ah oui ? Tu veux qu'on aille voir ton papa et ta maman pour pouvoir aller te reposer avec eux ?"

La petite hocha la tête avant de me prendre la main et de commencer à marcher en direction de ses parents.
Cependant, elle la lâcha quelques instants après et se mit à courir.

So. "-PAPA ! PAPA !"
S'écria la petite.

Je ne pu m'empêcher de hausser un sourcil.
J'ai hâte de voir comment le grand Sergio Marquina s'en sort dans son rôle de père !
Je ne suis visiblement pas la seule à penser cela puisque tout les regards se sont brusquement tournés vers le père et la fille.

Sol continua de courir vers son père, ce dernier se baissant immédiatement à sa hauteur avant de soulever sa fille immédiatement dans ses bras et de la faire voler dans les airs.

S. "-Qu'est-ce qu'il t'arrive 𝑐𝑎𝑟𝑖𝑛̃𝑜 ?

So. "-Papa je suis fatiguée ! Je peux dormir ?"

Le Professeur fit une petite expression amusé avant de répondre à la petite.

S. "-Eh bien...Je ne suis pas sûr d'être aussi confortable que ton lit mais si tu y tiens..."

Sol fit un grand sourire à son père avant de poser sa petite tête sur l'épaule de ce dernier.

Le Professeur regardait sa progéniture en souriant et embrassa sa tête avant de s'adresser à nous tous :

S. "-On peut y aller ou vous comptez nous regarder Sol et moi pendant encore quelques heures ?"

Nous fîmes tous un grand sourire à ce dernier avant de commencer à prendre la direction indiquée par Le Professeur, nous guidant ainsi comme un berger aurait pu ramener ses moutons à la bergerie.