50- Juste une danse...

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《Point de vue Sergio 》

Finalement, après une partie non sans rebondissements, c'est l'équipe de Palerme qui a gagné cette partie de Basket Ball !
Ce dernier semblait d'ailleurs très fier et n'arrêtait pas de se pavaner devant Helsinki, qui visiblement ne semblait pas totalement indifférent face au charisme de Martin.

Alors que je me préparais à aller ranger une dernière fois la salle de classe avant les cours de demain après-midi, Tokyo vint à ma rencontre.

T. "-Professeur ? "

S. "-Tokyo ? En quoi puis-je t'être utile ?"

T. "-Je voulais te demander, est-ce qu'on pourrait faire une petite fête ce soir dans la cour du monastère ?
Pour fêter le début des cours et l'arrivée de Marseille et Bogota..."

J'hésitai quelques instants.
Pour être totalement honnête, l'arrivée de Bogota n'était clairement pas une source de réjouissance pour moi...
Sans oublier le fait que j'étais loin d'être un grand fêtard !
Ce calme monastique me convenait parfaitement pour l'élaboration du plan.
Mais en même temps, Tokyo me l'avait demandé si gentiment, ça change de d'habitude vu son caractère !
Et puis je pense qu'une petite fête ne fera de mal à personne.
C'est pour ça que je lui ai répondu :

S. "-J'accepte. Mais c'est exceptionnel, nous ne nous saoûlerons pas tout les jours Tokyo je te préviens !"

T. "-OH MERCIIIIII !"
S'écria mon amie avant de se jeter dans mes bras, sous le regard attendri de Raquel.
Une chose est sûre :
Nous ne gérons pas notre jalousie de la même manière !
Enfin, encore faudrait-il que ma compagne soit ne serait-ce qu'un peu jalouse, ce qui n'est visiblement pas son cas...

Tokyo me relâcha avant de s'adresser à tout le monde :

T. "-Mes amis, PRÉPAREZ LA TEQUILA !"
S'écria t-elle avant de rejoindre les cuisines en courant et en riant.

Raquel me fit un clin d'oeil amusé avant de reprendre sa conversation avec Stockolm, le sourire aux lèvres.

N. "-Prof, vous avez intérêt à vous bourrez la gueule vous aussi ce soir !
Hors de question que vous soyez sobre !"
Me lança Nairobi, sous les rires de la bande.

S. "-C'est gentil Nairobi, mais je ne ressens que rarement le besoin d'avoir je ne sais combien de grammes d'éthanol dans le sang.
C'est pourquoi je pense rester à peu près sobre ce soir, d'autant plus que nous avons trois enfants à charge !"

N. "-On aura qu'à les coucher plus tôt que d'habitude !"

S. "-C'est ça...
Je ne sais pas comment ça se passe pour Cincinnati, mais essayes de coucher des Murillo-Marquina un peu avant l'heure habituelle, tu vas vite te rendre compte de la difficulté !"
Je lui expliquai.

N. "-Si elles avaient eu des parents moins têtus, le problème aurait été vite réglé !
Enfin bon..."
Soupira mon amie avant de rejoindre Tokyo en cuisine.

Je levai les yeux au ciel avant de rejoindre Marseille, occupé à prévenir les moines de la fête de ce soir.




𝚀𝚞𝚎𝚕𝚚𝚞𝚎𝚜 𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎𝚜 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚝𝚊𝚛𝚍...

Il est prêt de 21h, nous voilà tous de retour dans la cour du Monastère pour la fête !
Toute la bande s'était prise au jeu et avait absolument tenu à se changer spécialement pour l'occasion :
Touts les hommes étaient donc en
costard/cravate, Cincinnati compris.
Les filles, quand à elles, portaient chacune une robe de couleur différente.
Tokyo était donc habillée en rouge, Nairobi était en bleu marine et Stockolm portait une robe jaune.
Je n'avais pas encore vu Raquel et nos filles, elles devaient sûrement encore être en train de se préparer !

Un Rayo de Sol  ( Serquel )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant