Un Rayo de Sol ( Serquel )

47-Un lointain souvenir...

*𝐏𝐞𝐭𝐢𝐭 𝐦𝐞𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐑𝐚𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐝𝐨𝐧𝐜 5 𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐟𝐥𝐚𝐬𝐡𝐛𝐚𝐜𝐤 𝐜𝐢-𝐝𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐬,
𝐁𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 ! ;)

《 Point de vue Raquel 》

Je ne peux pas y croire.
Je n'en peux plus, je suis fatiguée.
Je pensais avoir réussi à m'en débarrasser mais non,
Tout ce que j'ai réussi à faire,
C'est donné ce foutu syndrome à ma fille...

𝙵𝚕𝚊𝚜𝚑𝙱𝚊𝚌𝚔.
36 𝚊𝚗𝚜 𝚊𝚞𝚙𝚊𝚛𝚊𝚟𝚊𝚗𝚝,
𝚂𝚘𝚒𝚛 𝚍𝚎 𝙽𝚘𝚞𝚟𝚎𝚕 𝙰𝚗.*

Il est 2h du matin.
Nous avons fait la fête toute la soirée avec des amis de mon papa et ma maman.
On faisait tellement de bruit que ma petite sœur n'arrêtait pas de pleurer !
Elle m'énerve.
J'ai deux ans de plus qu'elle et pourtant elle passe son temps à me taper !
Et quand je le dis à mes parents,
C'est tout le temps moi qui me fait fâcher !

Je me laisse faire maintenant,
Je suis habituée.

J'étais en train de me mettre en pyjama,
Quand soudain j'ai commencé à entendre des cris en bas,
Dans le salon.
Laura dormait déjà, elle.

Je décidai de descendre doucement les marches,
Sans faire de bruit.
Les invités venaient tout juste de partir que mon papa et ma maman se disputaient déjà.

Je m'assieds sur une des marches et regardai la scène à travers les barreaux.

"-...JE T'AI VU TOUTE LA SOIRÉE AVEC LUI !"

Ça c'était mon père.
Il crie tout le temps, en ce moment.

"-Elias ! S'il te plaît calmes-toi, c'est juste ton ami !"
Lui disait ma mère.

"-TU L'AS CHAUFFÉ TOUTE LA SOIRÉE SOMBRE IDIOTE !
Je déteste ça Marivi tu le sais très bien."

"-Je n'ai rien fait ! Je n'ai fait que lui parler ! Pourquoi refuses-tu de me croire ?"
Hurlait ma maman.

Il y a eu un grand silence pendant quelques secondes.
Et là,
Pour la première fois,
Mon père à perdu patience.

Un coup.
Un seul.
Fort et sourd, il a raisonné dans toute la maison !

Ma maman était au sol.
Elle ne bougeait plus.
Mon père soupira et parti se servir un verre d'alcool dans la cuisine.

En regardant mieux, je vis des tâches de sang sur le tapis.

Ma lèvre inférieure se mit à trembler,
Tout comme le reste de mon corps.
Sans que je ne m'y attende, je dégringolai de la marche sur laquelle j'étais assise et me cogna violemment la tête contre le mur de l'entrée, m'ouvrant ainsi le crâne.
J'avais énormément de mal à respirer et était recroquevillée sur moi-même,
Exactement dans la même position que ma mère, quelques mètres plus loin.

Soudain, j'entendis un cri suivi de pas précipités.

"-PUTAIN RAQUEL !"
S'écria mon père.

Cette nuit-là, je l'ai passé aux Urgences,
Dans la même chambre que ma mère.
Cette dernière avait menti aux infirmières en prétextant qu'elle s'était cassé le nez en trébuchant sur le sol mouillé de la terrasse.

Quelques jours après,
Des médecins m'ont fait des analyses et ont dit à mes parents que j'avais juste fait une grosse crise de panique.

C'était encore un mensonge,
Mais ça je ne l'ai compris que quelques années après...