48-Origamis

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《 Point de vue Sergio 》

Je restais choqué des propos de Raquel.
Elle ne m'avait jamais dit, pour son père...
Cela rend la chose encore plus horrible:
les violences conjugales ont l'air d'être une boucle sans fin, dans sa famille...
Une chose est sûre :
Jamais je ne laisserai le moindre être humain faire du mal à une de mes filles.
Quelque soit leur orientation sexuelle,
je me jure que je ne laisserai jamais
Sol ou Paula vivre dans cette peur constante que peut-être la vie de femme battue.

Raquel commença à se relever un petit peu, puis me fixa avant de prendre la parole :

R. "-Qu'est-ce qu'on va faire pour Sol ?"
Me demanda t-elle.

S. "-Déjà il va falloir qu'elle apprenne à gérer ses crises de colère, ce qui; vu son caractère ne va pas être facile.
Ensuite, à part attendre pour voir si d'autres crises se produisent, on ne peut pas faire grand-chose..."

Ma compagne mordilla sa lèvre inférieure.

S. "-Cependant...Je suis persuadé que ce n'était qu'un cas isolé.
Elle a juste voulut faire un caprice qui s'est transformé en crise de panique, rien de grave d'accord ?"
J'expliquai à Raquel.

R. "-Oui, oui tu as raison..."
Conclut cette dernière avant de se reposer contre moi.

Alors que j'étais en train de caresser les cheveux de ma conjointe, nous aperçûmes Bogota sortir du salon et passer dans le couloir, l'air dépité.
Raquel l'observa avec un petit sourire avant de se tourner vers moi et de me regarder droit dans les yeux.

R. "-Sergio...Je peux savoir pourquoi Bogota fait cette tête de chien battu au juste ?"

Oups.
Il n'a pas dû digérer d'entendre ses quatre vérités.

S. "-C'est pas de ma faute..."
Je marmonnai.

C'est vrai en même temps !
C'est lui qui à commencé.

R. "-Tu mens à peu près aussi bien que Paula lorsqu'elle casse quelque chose.
Allez, dis-moi !"

S. "-C'est lui, il se rapprochait trop de toi à mon goût...
Alors je lui ai juste rappelé que tu étais déjà prise, c'est tout, rien de plus !"

D. "-C'EST TOUT ?! C'EST TOUT ?!"

Et merde.
Voilà Denver.
Je suis foutu.

D. "-Lisbonne, ne l'écoutes surtout pas !
Tu as hérité du mec le plus jaloux de toute la bande !"

N. "-Je confirme !"
S'exclama Nairobi.

S. "-Mais qu'est-ce que tu peux en savoir Nairobi, tu n'étais même pas là lorsque j'ai parlé à Bogota !"
Je m'insurgeai.

N. "-C'est vrai 𝑐𝑎𝑟𝑖𝑛̃𝑜 je n'étais pas là,
Mais le regard de fauve avec lequel tu observes Bogota depuis son arrivée veut tout dire !
Tu n'es vraiment pas discret Prof..."

Et c'est cette bande qui prône le fait de :
"Vouloir s'entraider, comme une vraie famille " ?!
Là c'est sûr, je suis la risée du groupe.

D. "-Nairobi à raison en même temps, tu as vu comment tu as parlé à Bogota prof ?
Normal qu'il se soit vexé !"

R. "-Je peux savoir ce qu'il lui a dit au juste ? "
Demanda ma compagne avec un petit sourire moqueur.

Je virai au rouge vif en quelques secondes.

S. "-Non, non ce n'est pas la peine que tu s..."

D. "-Oui bien sûr ! Attends, je vais même faire une reconstitution pour que tu comprennes mieux !
Helsinki, viens là, tu vas faire Bogota !
Moi je fais le Professeur."
Expliqua Denver en traînant Helsinki par le bras.

Un Rayo de Sol  ( Serquel )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant