La moto du motard est garée près du Café Granny. Emma entre dans le restaurant.
Enya s'apprête à la suivre dans le restaurant quand il en sort.
August : Ça tombe bien, je voulais justement vous voir. En fait, j'espérais qu'on irait prendre ce verre que vous m'avez promis.
Enya : C'est un rendez-vous ? Et Emma ? À elle aussi vous lui avez promis.
August : Plus tard. Je vous verrai séparément. Et s'il faut absolument mettre une étiquette dessus pour que ça vous rassure, oui c'en est un.
Enya : Je croyais que vous étiez venu pour écrire, trouver l'inspiration.
August : J'ai un bon feeling pour notre rendez-vous.
Enya : J'ai des principes, je refuse de sortir avec quelqu'un qui me dit pas son nom, ça élimine les mecs qui aiment garder les petits secrets comme le fait qu'ils sont mariés ou qu'ils ont un mort planqué dans le congélateur. Ravie d'avoir discuté.
Enya le dépasse pour rentrer dans le restaurant.
August : Je m'appelle August. August W. Booth.
Enya : Ah oui. Et c'est pourquoi le W ?
August : Simplement pour Wayne. Vous n'avez plus aucune raison pour ne pas me retrouver ici après votre travail.
Enya entre dans le restaurant, elle va s'asseoir à la table de Mary Margaret et Emma.
Mary Margaret : Qui c'était ?
Enya : Je ne sais pas encore.
Mary Margaret : Ah tiens. Et tu vas le découvrir ?
Enya : Laisse, c'est rien.
Mary Margaret : Avec vous, les filles, rien, c'est pas rien, parce que si c'était rien, on serait pas en train d'en parler.
Enya : Tu m'excuseras, je croyais que tu nous avais appelées pour parler de toi.
Mary Margaret : Ouais, mais là, c'est plus facile de parler de vous.
Emma : Qu'est-ce qui a ? Qu'est-ce qui se passe ?
Mary Margaret : Vous vous rappelez quand vous m'avez dit de plus voir David et que j'étais d'accord avec vous ?
Emma : Oui.
Mary Margaret : J'ai craqué.
Enya : Ouais, on sait.
Mary Margaret : Vous êtes au courant ? Comment ?
Enya : Parce que je suis profiler et que tu es une institutrice amoureuse. La discrétion, c'est pas ton fort !
Mary Margaret : Non attendez, j'ai été... Été discrète.
Enya : Deux tasses à thé au fond de l'évier, nouveau parfum, décolleté plongeant, soirées tardives, c'est pas difficile de deviner.
Mary Margaret : Plongeant ?
Emma : Quand on t'a connu, ma chère, tu étais le genre de fille boutonnée jusqu'au col.
Mary Margaret : Pourquoi vous n'avez rien dit ?
Emma : On est pas ta mère.
Mary Margaret : C'est vrai, je suis la vôtre d'après Henry.
Emma : En fait, on s'est simplement dit que tu en parlerais quand ce serait le moment. Je suppose que le moment est venu ?
Mary Margaret : Il va le dire à Kathryn.
Enya : Quoi, tout ?
Mary Margaret : Il va tout lui dire.
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August se gare devant le Café Granny quelques heures plus tard.
Enya vient le voir.
Granny les regarde.
Enya : Vous entrez pas ? On devait prendre un verre.
August : Bien sûr... Mais qui a dit que ça sera là ? Grimpez.
Enya : Vous voulez que je monte ?
August : C'est ce que grimper veut dire.
Enya : Je peux prendre ma propre moto et vous suivre.
August : Moi, je voudrais que vous arrêtiez de tout contrôler et que vous ayez un peu foi en moi. Vous me devez un verre, alors montez ! Je connais une source où l'eau est fraîche.
Granny : Si elle refuse, j'y vais.
Enya regarde Granny.
August sort un casque, Enya le prend, le met et monte sur la moto.
Ils partent.
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August gare sa moto dans la forêt près d'un puits.
Enya : Une source où l'eau est fraîche. C'était pas une blague.
August : Pensez ce que vous voulez de moi, mais je dis toujours la vérité.
Enya : Je pensais qu'on prendrait un verre dans un endroit bien au chaud.
August : Vous vouliez que je vous sorte le grand jeu ?
Enya : Non !
August : Alors, la prochaine fois.
Enya : Vous êtes optimiste.
August apporte deux tasses. Il rejoint Enya.
August : Il paraît que ce puits est très particulier. Et même qu'il y a une légende.
Enya : Hmm...
August : Il paraît que l'eau de ce puits vénérable vient d'un lac souterrain et que ce lac à certaines propriétés magiques.
Enya : De la magie ? Je croirais entendre Henry.
August : C'est un petit malin. La légende dit que si vous buvez de cette eau et que vous regrettez une chose que vous avez perdue elle vous sera rendue.
Enya : Pour un étranger, vous en savez beaucoup sur cette ville.
August : Et vous, vous en savez très peu pour un Shérif.
Enya : Comment vous le savez ? Vous êtes déjà venu ?
August : Je connais cette histoire pour une simple raison, j'ai lu la plaque.
Enya va voir la plaque.
Enya : "Puits aux souhaits". Vous y croyez vraiment ?
August : Je suis écrivain, je dois avoir l'esprit ouvert.
Enya : Ouais, mais la magie ?
August : L'eau est un élément très puissant. Depuis la nuit des temps, les hommes ont vénéré l'eau, elle traverse toutes les terres et relie toutes les régions du monde. Si quelque chose a des propriétés mystiques, si quelque chose doit être magique, alors je dirais que c'est l'eau.
Enya : Écoutez, vous avez pas besoin de me convaincre pour la Malédiction, j'y crois et pour une bonne raison.
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Emma enlève les feuilles mortes sur sa voiture. Elle voit une boîte en fer dans le caniveau. Elle la ramasse et l'ouvre. Le livre de Henry est à l'intérieur.
Enya et August regardent Emma depuis l'angle de la rue.
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Dans la soirée, Enya roule à moto vers la sortie de Storybrooke.
Elle voit une voiture accidentée sur le bord de la route, elle s'arrête.
Elle descend de moto et se dirige vers l'autre voiture.
L'airbag est sorti, il n'y a personne à l'intérieur.
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Les Sauveuses
Hayran KurguIl était une fois, dans une forêt enchantée vivaient les personnages de contes que nous connaissons, ou que nous pensions connaître. Un jour, à cause d'une terrible malédiction, ils se retrouvèrent coincés dans un monde où toutes leurs fins heureuse...