𝕠𝕟𝕖 𝕤𝕙𝕠𝕥𝕤 - 𝕙𝕒𝕚𝕜𝕪𝕦𝕦

tsukiyama - gomen ☁️💥

Yamaguchi Tadashi pleurait. ça lui arrivait souvent ces derniers temps. Allongé dans son lit, recroquevillé sous les couvertures, il pleurait à chaudes larmes. Il tentait de ne pas faire de bruit, pour ne pas réveiller le jeune garçon qui dormait sur le futon, à côté de son lit.

Le jeune garçon qui était la cause de ses larmes. Encore. Comme à chaque fois. Tadashi était amoureux.

Il avait toujours cru que l'amour était une chose calme, douce et sucrée. Mais le garçon au visage parsemé d'étoiles avait découvert son erreur. Amoureux pour la première fois, il découvrait un sentiment si violent, qu'il avait l'impression qu'on lui lacérait le cœur . Chaque seconde passée auprès de celui qu'il aimait était douloureuse. Tadashi se consumait lentement. L'envie de crier son amour, de presser sa peau contre la peau pâle de son ami, le dévorait de l'intérieur. ça faisait des années maintenant qu'il vivait avec ce sentiment, ténu d'abord, et de plus en plu fort au fil des mois.

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Tsukishima Kei ne dormait pas. Il écoutait, la gorge nouée, les pleurs étouffés de son ami. Chaque sanglot le rendait plus triste et inquiet. Cela faisait longtemps déjà que Kei sentait chez Tadashi un mal-être, une distance, une douleur. Le grand blond n'avait jamais été doué avec les autres, et il gardait une façade froide et sarcastique ; mais en vérité, il s'inquiétait beaucoup.

Plusieurs fois, il avait tenté d'aborder le sujet avec son ami aux mèches vertes. Par des questions discrètes, glissées dans une conversation ; par des petits gestes d'affections maladroits, des tentatives hésitantes de montrer qu'il était là pour l'écouter et le soutenir...mais il n'obtenait de Tadashi que des réponses fuyantes ou des changements de sujets.

Finalement, après avoir longtemps hésité, Kei se redressa dans son lit, se leva et s'approcha du lit de Tadashi. Délicatement, il posa sa main sur le haut de la tête du vert, et murmura :

- Yamaguchi ... S'il te plaît, dis moi ce qu'il y a.

Tadashi tira lentement les couvertures, et leva la tête vers son ami.

-Tsukki ... gomen, je t'ai réveillé ... retourne te coucher, tout va bien ...

Ces mots firent à Kei l'effet d'un pour de fouet. Il s'assit sur le bord du lit et pris ferment le visage de Tadashi entre ses mains. Il planta son regard doré dans le sien. De ses pouces, il essuya les larmes de son ami, caressa doucement ses joues rougies par les pleurs.

- Ecoute moi. Arrête, par pitié, arrête de t'excuser. Je sais que je suis un connard stupide et désagréable, et que je suis bon à rien à part à te demander de te taire. Yams, je suis tellement, tellement désolé. D'être si bête. Mais je suis ton ami. Ton meilleur ami. Je sui là pour toi. Même si je ne te le dis pas, je suis là pour toi si tu vas mal. Et tu n'as pas, en aucun cas, à t'excuser d'aller mal. Bordel, on s'en fout que tu m'ai réveillé ! Je dormais même pas. S'il te plaît, Yams. Parle moi. Et si tu veux pas m'en parler, c'est pas grave mais arrête de faire comme si tout allait bien. J'ai peur pour toi, tu sais.

Après cette tirade, Kei reprit son souffle. Ses joues brûlaient d'embarras.

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-Tsukki ...

Ce fut tout ce que j'eus le temps de murmurer, avant qu'il me tire vers lui, et me serre dans ses bras. J'enfouis mon visage dans son torse, respirant son odeur familière, tandis qu'il fourre son nez dans mes cheveux emmêlés. Je le sens embrasser doucement le haut de ma tête. Mon cœur s'emballe...

- Tsukki ... Je... J'ai quelque chose à te dire... dis-je, ma voix un peu étouffée par le t-shirt de Tsukishima.

Il commence à se détacher de moi pour m'entendre plus clairement, mais je me raccroche à ses vêtements, gardant mon visage contre son torse.

- Non, je préfère... Je préfère rester comme ça pour te le dire...

- Oh... d'accord alors... prend ton temps, répond-il. Sa voix tremble un peu... C'est vrai qu'il n'aime pas trop les contacts physiques d'habitude, c'est la première fois qu'il me prend dans ses bras comme ça. Il devait vraiment être inquiet...

Je ne sais pas combien de temps je suis resté comme ça, dans ses bras, à calmer doucement mes sanglots. Je m'agrippais au tissus de ses vêtements, savourant chaque seconde. Au fur et à mesure, j'ai entendu son cœur qui battait la chamade comme le mien se détendre. Ses mains ont caressé doucement mon dos, comme pour m'apaiser. Enfin, je brise le silence.

- Tsukki ... Je sais que j'agis bizarrement en ce moment. En fait, je ressens... des choses douloureuses. Des choses qui me font peur... j'ai peur de tout gâcher mais... Tsukishima, je suis amoureux.

J'ai l'impression que mon cœur va exploser. Avant qu'il ai le temps de répondre, je prends une grande inspiration, et je finis ma phrase ;

-de toi. Je suis amoureux de toi.

ça y'est ; je l'ai dit. soudain, sans que je le contrôle vraiment, les mots sortent tout seuls ; je commence à parler rapidement, en me détachant de Tsukki et en le regardant dans les yeux. La panique me fait bégayer un peu, mais je m'en moque.

- Depuis toujours, je suis amoureux de toi. Au début je savais pas que c'était ça. Mais plus le temps passe et plus je m'en rend compte. Et je sais déjà que c'est pas réciproque. Je sais déjà que je suis en train de foutre notre amitié en l'air mais je pouvais pas garder ça plus longtemps. Je préfère encore que tu refuses de me parler, que tu me dises que je te dégoûte... Mais je veux plus faire comme si on était qu'amis. C'est pas ce que je ressens et ... -

- Yams. Yams calme toi, me coupe-t- il. Tu m'as même pas laissé le temps de te donner ma réponse.

Alors, en silence, j'attend qu'il me rejette. Je regrette déjà d'avoir tout dit ... Je baisse la tête, les larmes montent encore une fois.

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Alors que le garçon aux cheveux verts se recroquevillait sur lui même, au bord des larmes, le blond se pencha vers lui. Il caressa son dos, appuya un peu sur son torse pour lui demander de se redresser ; puis, il pritlm son menton mouillé de larmes entre ses doigts, plongeant son regard doré dans les yeux humides de Tadashi.

- Yams... tu n'as rien ruiné du tout. Souffla Kei,

Avant d'écraser ses lèvres contre celles du garçon qu'il aimait, lui aussi.

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[ timeskip - lendemain matin ]

Quand je m'éveille le lendemain, je suis dans le lit de Yams. Il est tout contre moi, sa tête est enfouie dans mon cou ; je sens son souffle léger chatouiller ma peau.

Hier soir, on a parlé longtemps après sa confession. Il s'est assis contre moi, sa tête reposant sur mon épaule, et il m'a tout raconté , comment il avait découvert ses sentiments, comment il avait tout gardé pour lui pendant tout ce temps... moi aussi, j'ai parlé. Je lui ai dit que moi aussi, ça faisait longtemps que je ressentais plus que de l'amitié pour lui, mais que je cachais ça sous le sarcasme parce que je ne savais pas comment réagir. On a parlé de nous aussi, de comment on allait annoncer notre relation à nos amis, à nos parents...

Et on s'est beaucoup embrassés, aussi. Je sens mes joues chauffer en y pensant. On a rien fait de plus, on a tout le temps devant nous...

Je suis vraiment heureux maintenant. Et je ne veux plus jamais le voir pleurer.

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Bon. J'suis pas trop fière de celui là xd, j'ai galéré à l'écrire mais ça rend moyen au final...
Le prochain y'aura du lemon ! :)
Je sais pas encore quand je ferais une update, mais comme mon lycée passe en cours à distance la moitié du temps à partir de lundi j'aurais plus de temps pour écrire !
Bref voilà, bye bye (~^-^)~