Si tu meurs je te suis !

- Chapitre 4 -

- Je ne suis pas sûre de ce que j'avance mais selon tes symptômes que tu m'a décris, il se pourrait que tu viens de faire un malaise voir une dépression nerveuse. Je suis désolée.

- Une quoi ?! Crie-je

Quoi ?! Oh non non non. Moi une dépression nerveuse ! Impossible ! C'est impossible ?

- DJ, calme toi ! Resp...

- Comment ça me calmer je viens d'apprendre que j'ai fait une dépression nerveuse et tu veux que je me calme mais t'es folle ou quoi !

- DJ calme toi ce n'est pas en t'affolant que tu iras mieux !
C'est pas faux allez minimoys calme toi !

Mais qui vient de parler ? En plus d'une dépression nerveuse j'entends des voix et puis quoi encore ?! Mais il faut que je me calme.

- Respire ! OK!

J'hocha ma tête en guise de réponse

- Donc je disais, tu as du faire une dépression nerveuse. Je pense que c'est du à cause des travails supplémentaires que t'inflige.

- Non mais c'est pas possible, impossible je ne peux pas les négliger ces travaux c'est pour l'avenir de Mike et moi.

- Oui mais Mike sait au moins que tu as 2 boulots ?

Je secoua la tête de gauche à droite.

- Et tu comptais lui dire quand ça hein ? dit Martine d'une voix autoritaire

- J'sais pas.

- Non mais franchement t'es pas possible ! s'exclama telle désespérée

- Tu me connais que trop bien. dis-je fière de moi

À cette remarque j'esquiva un petit sourire.

- Bref je ne suis pas sûre de rien mais prend soin de toi. OK! En plus tu comptes le dire aux garçons.

- Non je crois pas.

- Tu es sûre ? dit-elle avec un sourire compatissant me prouvant que je peux compter sur elle.

- Oui merci ! Mais si ils te posent des questions sur ma santé envoye les balader avec quelque chose. OK ! N'importe quoi. OK!

Puis elle explosa de rire. Je me demande quelque fois comment je fais pour faire rire quelqu'un dans une situation comme ça. Mais bon c'est mieux que rien.

- OK !

- Et je ferais la même chose de mon côté.

- Très bien. Je te tiens au courant pour le reste compte sur moi.

- Merci beaucoup Martine. Ou peut-être Mme. Williams. D'ailleurs comment il va ton M. Williams ?

- Il se porte merveilleusement bien.

- Mmh....je vois.

Ensuite commença à papoter entre filles ce que je n'ai jamais fait avec ma mère. Je crois que je la considère un peu comme ma tante. Pas comme ma mère parce qu'une autre la remplace. Pas ma mère en soit mais une autre que vous auriez le bonheur de découvrir. Après m'avoir laver le visage pour enlever mes traces de pleurs parce qu'avec ces garçons ont s'attendent à tout. Puis je sortie les rejoindre.
Finalement ils ont tout gobés à mon plus grand plaisir même se ça me fait mal de leur mentir mais je n'ai clairement pas le choix. Puis nous sommes rentrée.

Wow ! À peine un an d'occupation familiale, avec mes sauts d'humeur, avec mes boulots j'ai fais une dépression nerveuse. DÉPRESSION NERVEUSE !!! C'est juste incroyable et impossible. Très réaliste de la part de dame nature.

***

Une semaine passa depuis ma connaissance de ma fameuse dépression et mes sauts d'humeurs prenaient place dans mon quotidien. Mike ne me reconnait plus et moi aussi d'ailleurs. Pour tout et un rien je m'énerves. Moi la fille aussi calme qu'une eau dans un verre en repos devient comme la mer en pleine tempête. À la fin, j'ai décidé voir un psy en plus en sait jamais. Donc je suis allée voir un psy à mon plus grand désarroi.

***

Salle 246 / Docteur James Psychiatre

Arriver, je raconta les événements dont j'ai vécu hormis les séances de violence de mon père ainsi que la découverte de ma dépression par le docteur Williams. Après avoir écouter mon monologue le visage du psy que je ne connais même pas se décomposa. Putain de bordel de merde ! Pourquoi à chaque fois que je parle de mes problèmes à un médecin que j'ai misé pouvoir m'aider me fait plus peur que je ne le suis déjà en voyant son visage décomposer. Et le sien était le plus inquiétant car il devint blanc comme de la neige.

- Euh....comment dire..... Mmh.... Vous êtes accompagné mademoiselle d'un adulte ? me questionna le docteur

- Vous êtes pas obliger de faire semblant d'utiliser le vouvoiement pour me parler juste pour me donner de l'importance. Putain donnez-moi juste ce que je vous ai demandé !

Et oui la nouvelle DJ est très très insolente.
-Et impulsive aussi.
Qui a parler ???

Un silence de plomb s'installa dans la salle.

- Putain mais répondez moi ?! hurle-je presque en perdant patience

- Je suis sincèrement désolé.

- Mais pourquoi êtes vous désolé ? Je vous l'ai demandé ?!

- Vous avez développez chez vous un trouble dissociatif ou encore double de personnalité. J'en suis désolé.

Double personnalité ! Cette expression fit l'effet d'un écho dans ma tête. Mais c'est quoi ?! Une chose ou une maladie?! Grave et violent ou une maladie passagère ?! Ce sont ces questions qui sonnaient en boucle dans ma tête.

- Développez ? dis-je d'un ton sec presque comme un ordre

- Donc ce que vous avez expliquer correspond à un trouble dissociatif ou encore double personnalité. Elle est reliée au fait que la personne affecter est des troubles de mémoire ; accompagner des personnes habitués ou vos proches vous reconnissent plus pendant à un certain moment.

Il prend une pause pour, je suppose me laisser du temps de digérer ce qu'il vient de dire.

- Continuez.

- C'est traitable mais ça prendra du temps en plus on ne donne pas ces soins ici. Si vous voulez.....guéri au plus vite il faudrait vous rendre dans un centre psychiatrique pour les troubles dissociatifs.

- Et si je veux pas y aller ?

- Eh bien votre cas va s'aggraver. Et vous pouvez également devenir très violente surtout sans vouloir vous vexer avec votre comportement très tremper.

- Eh ben merci pour la franchise ! Très gentil de votre part

- Je m'excuse. Je ne voulais pas vous vexé.

Centre. Psychatrique. Pour. Trouble. Dissociatif. Non, non, non. C'est pas possible. Impossible !!!! Il faut que je part. Maintenant. J'ai envie de prendre l'air.

- Mademoiselle, mademoiselle, vous m'entendez ?! Euh.....mademoiselle !

- Je....je....re....reviens. Se sont les mots que j'ai pu prononcer avant de prendre la fuite en courant. Direction la plage. J'ai besoin de décompresser.

À suivre....
Zathkiel