Kabuto x Reader

La découverte

« Elle ne peux pas être allée bien loin, elle ne sait pas se repérer dans la planque. » pensa-t-il de toute ses forces. Soudain, il eut une illumination. Le laboratoire.

Il fit demi-tour et fonça dans son lieu de recherche, l'un des seuls lieux que T/p pouvait retrouver sans trop de peine.

Quand il y arriva enfin, il toqua à la porte, qu'il trouva évidemment fermée.

« - T/p ? C'est moi, Kabuto. Est-ce que je peux rentrer ? demanda t-il.

- Non. »

Il soupira. Ça n'allait pas être simple de lui parler, et surtout de l'aider. Il repensa aux paroles d'Orochimaru : « - ça ne dépends pas de nous cette fois ci. » Il serra les points, essaya d'entrer, mais la porte était verrouillée de l'intérieur.

« Elle avait prévu que je viendrais la voir. » pensa-t-il. Dans sa qualité de ninja, il aurait aisément pu briser la porte ou passer outre, mais il choisit de s'assoir le dos contre la porte.

« - Maitre Orochimaru m'a déconseillé de venir te voir. Lui dit-il.

- Tu aurais dû l'écouter. Lui répondit la jeune femme de l'autre côté de la porte.

- J'en prends de plus en plus conscience... » maugréa Kabuto.

Il se tus un instant, ne sachant pas quoi dire pour aider son amie. Il sentit un petit choc contre la porte, lui indiquant que T/p s'était également adossé à la porte. Il sourit silencieusement.

« - Jamais je n'aurais cru que je me serais retrouvée du côté des méchants. Avoua soudain la jeune ninja, dont la voix fut un peu étouffée par la porte en bois. C'est un bel euphémisme pour moi, qui veux défendre mon village, je me retrouve avec ceux qui veulent l'anéantir...

- C'est assez dingue, en effet, mais ça n'a jamais été impossible. Tu étais celle qui était la plus susceptible de passer du mauvais côté, avec ce qu'il t'est arrivé durant ton enfance.

- Et pourtant, je n'ai jamais tourné le dos à mon village. Jusqu'à aujourd'hui.

- Ce n'est pas de ta faute...

- Si, c'est de ma faute. Quand vous êtes partis, Gaï à fait le deuil de l'équipe 4. Il à été suivi psychologiquement pour se remettre de votre abandon, a été placé dans l'équipe de Jiraya sensei... Mais moi, j'ai refusé tout ça. J'ai refusé de vous perdre. Ils appellent ça un déni.

- Comme un déni de grossesse ?

- Oui. J'ai refusé de croire que tout était fini, je me suis accroché à l'espoir qu'il en restait justement, de l'espoir. Et voilà où ça m'a menée. »

Kabuto sentit monter en lui une vague de culpabilité.

« - Je suis désolé.

- Arrête de t'excuser.

- Est-ce que tu m'aimes ? »

T/p leva la tête qu'elle avait placée dans ses bras avec un air interrogateur.

- Bien sûr que je t'aime, tu es mon meilleur ami !

- Pas comme ça. »

Elle se rendit compte du sens de la question de Kabuto.

« - Je ne sais pas ce que tu ressens pour moi, mais de mon côté, je le sais. Je t'aime depuis qu'on a huit ans, enfin, que j'avais huit ans, tu en avais six. Lui dit-il.

- Six ans et demi. » Cingla T/p.

Les lèvres de Kabuto s'étirèrent en un fin sourire. Déjà à l'époque, Kabuto et Gaï charriaient leur amie sur son âge, car elle avait huit mois de moins de Kabuto et six mois de moins que Gaï.

« - Six ans et demi. Tu es resté la même qu'à l'époque.

-...

- Tu as toujours les narines qui palpitent quand tu rigole, tu as toujours cet adorable tic quand tu es en colère, et tu es toujours là pour les autres. Je sais que je ne suis pas le meilleur, je ne t'arrive pas à la cheville, mais...

- Je t'aime. »

Kabuto se tut soudainement.

« - Quoi ?

- Je t'aime Kabuto. Je ne sais pas depuis quand, mais tout ce que je sais, c'est que c'est pour ça que je suis là.

- Alors c'est bien de ma faute ? »

Il allait continuer sa tirade quand il entendit le verrou se déverrouiller. Il se releva, et vit la porte s'ouvrir, laissant paraitre la silhouette gracile de son amie. Sous ses yeux avaient été creusés des longues lignes foncées, signe qu'elle avait pleuré. Kabuto lui tendit la main.

« - Ce n'est pas de ta faute, triple idiot. Lui dit-elle avant de prendre sa main. C'est moi qui suis venue jusqu'ici. »

Elle esquiva sa main, et se jeta dans ses bras, d'une manière tellement bourrine qu'il failli tomber à la renverse. Il éclata de rire et emprisonna sa petite amie dans une étreinte chaleureuse. Elle enfouie sa tête dans le cou de Kabuto, et il caressa ses cheveux tendrement. Elle leva la tête, et déposa un baiser sur les lèvres de Kabuto, avant de remettre sa tête dans son cou. Celui ne l'entendait de cette oreille. Il releva la tête de T/p avec ses doigts sur son menton, et reposa ses lèvres sur celles de la jeune femme, qui sourit sous ce baiser.

« - Hum hum ! »

Ils se séparèrent en vitesse en entendant la voix de leur sensei qui se trouvaient à côté d'eux, les regardant avec un air surpris. Ce fut Kabuto le premier qui intervint :

« - Vous ne devriez pas être ici, Orochimaru sensei ! Vos blessures sont encore trop importantes pour être debout...

- Tout comme ta langue qui n'a rien à faire dans la bouche de T/p ! »

Les deux adolescents devinrent rouge tomate. Leur sensei n'avait pas, mais alors pas du tout l'air content.

« - Vous vous rendez compte de ce que vous faites ? explosa-t-il. »

Silence du côté de Kabuto et T/p. Orochimaru continua :

« - Vous n'êtes pas dans le même camp, vous vous souvenez ? Vous allez juste vous faire du mal plus qu'autre choses !

- On sait Orochimaru sensei... » soupirèrent les deux en même temps.

Kabuto s'avança :

« - Maintenant vous devez retourner au lit, sinon vous n'irez jamais mieux. »

En disant cela, il passa son bras en dessous des épaules de son sensei et l'escortez jusqu'à sa chambre. En passant il fit un clin d'œil à T/p, qui lit un signe obscène en retour.

« - Je pense que moi aussi je vais aller dans la chambre... » lança t-elle d'un ton tendancieux.

Elle vit Kabuto rougir, et lui tourna le dos, un grand sourire aux lèvres.