Le virus FNAF

Chapitre 3

Je n'ai pas très envie de rencontrer Springtrap moi...

C'est alors que j'ai une étrange impression.

- Dit Lucie... Toi aussi tu as l'étrange impression d'être observée là ?

- oui...

Les lumières donnant le peu de luminosité présente dans la pièce se mettent alors à clignotées et finissent par complètement s'éteindre, laissant seulement la Lune éclairer l'intérieur.

Des bruits assez étranges parviennent à nos oreilles jusqu'à ce qu'une présence se fasse sentir derrière nôtre dos à toutes les deux.

Nous nous retournons mais rien n'est finalement présent dans la pièce.

Etrange...

Nous nous rendons ensuite compte que nous sommes enfermées dans l'établissement et partons donc explorer un peu les lieux toutes les deux.

Nous trouvons des lampes torches qui s'avèrent plutôt utiles.

- C'était tout de même étrange tout à l'heure. Tu ne trouve pas Lucie ?

- Si. Mais cette journée en elle-même est bizarre. Tu connais mieux le jeu que moi alors, tu sais si il y a une sortie à un autre endroit du bâtiment ?

- Pas tellement, je ne me souviens pas trop de FNAF 3 à par que Springtrap m'en à fait baver. Mais je suppose que oui comme dans tout bâtiment il y a des sorties de secours.

- Cool, hey par contre, il y a un gardien de nuit ou pas ?

- J'en sais rien, mais regardes.

Elle me montre une caméra au bout du couloir qui est activer et qui semble bouger légèrement. 

Soudain, nous entendons des pas dans un couloir où Camille jette un léger coup d'oeil avant de me prendre le bras et de partir.

- T'as vu quelque chose ?

- On se casse.

- D'accord mais pourquoi ?

- Y'a Springtrap !

Je me retourne et je le vois au bout du couloir.

- Oh purer...

Il se met a nous poursuivre et nous accélérons le mouvement.

- Bouges-toi Lucie ! Ce gars va super vite quand il le veut !

- D'accord mais lâche-moi le bras !

- Ok mais dépêches !

- J'ai compris !

Nous continuons  de courir et je commence à fatiguer et regarde derrière-moi jusqu'à ce que Camille m'entraine dans une pièce qu'elle referme derrière elle.

Nous nous taisons et attendons dix bonnes minutes avant d'être sur que Springtrap soit parti.

- J'ai eu la peur de ma vie ! Chuchotais-je.

- Pareil. J'ai cru qu'on allait mourir.

- Ca te dit qu'on se repose ici cette nuit ? Je suis fatiguée.

- Si tu veux... mais le sol est dur et froid.

- On va pas chipoter pour si peu ! Si on peut éviter la mort c'est déjà bien.

- T'as raison.

- Je sais.

Nous nous allongeons sur le sol dur et un peu poussiéreux de la pièce au milieu des cartons en vrac et nous nous endormons rapidement.

Ce fut une nuit étrangement paisible jusqu'à ce qu'un groupe de chuchotements parviennent à mes oreilles sans que je n'en comprenne vraiment le sens. 

Enfin, je ne comprenais pas jusqu'à ce qu'un "réveilles-toi" sois déchiffré par mon cerveau. 

J'ouvre alors mes yeux, Camille dors toujours.

- Enfin !

Je sursaute à l'entente d'une voix inconnue et je tourne la tête assez rapidement afin de voir mon interlocuteur.

- Ca va pas de me faire ça ?!

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur.

Je remarque que ce mystérieux petit être ressemble beaucoup à un enfant mais sa forme n'est pas très distinct, plutôt vaporeuse et fantomatique.

- Ce n'est pas grave, j'ai juste été surprise. Tu ne serais pas une âme perdue d'enfant ? Qui es tu ?

- Ce que je suis et qui je suis ne sont pas des choses dont tu as besoin de te préoccuper pour le moment. La personne dont tu dois connaitre l'identité serais plutôt toi. 

- Pardon ? 

- Tu doit savoir, découvrir, élucider le mystère de ton identité.

- Je...ne vois pas du tout de quoi tu parles...

- Tu comprendras par toi-même le moment venu. 

- Je ne comprend pas.

C'est à ce moment que Camille décide de se réveiller.

- Je dois y aller, si je reste trop longtemps, il risque de le remarquer.

- Qui ?

- Ce n'est pas une chose dont tu as besoin de te soucier non plus pour l'instant. Concentre-toi sur ta première tâche.

L'étrange fantôme disparait ensuite et Camille se redresse en position assise.

- A qui tu parlais ?

- Personne.

- Mouais. Donc j'entend des voix ?

- Possible. Tu étais à moitié endormis je te signal. 

- Pas faux. Bon on y retourne ?

- Oui ! On a une sortie à trouver !

- Aller go !